Dans nos sociétés à l'hygiène de vie souvent déficiente, le diabète gestationnel a vu son incidence augmenter fortement ces dernières années. En France, par exemple, elle a grimpé de 10,8 % des grossesses en 2016 à 16,4 % en 2021, soit en cinq ans à peine, et la possibilité d'un meilleur dépistage ne suffit pas à expliquer cette évolution.

La recherche sur les biomarqueurs plasmatiques, ainsi que dans le domaine de la génétique médicale, ont pris une ampleur remarquable ces dernières années, et l'intelligence artificielle donne encore un coup d'accélérateur à cette évolution passionnante. Cette recherche permet notamment d'identifier des liens possibles, voire des associations prédictives, entre des domaines différents de la pratique médicale. C'est précisément une découverte de ce genre - qu'il a réalisée - que le gynécologue et professeur Herman Depypere (Université de Gand) a évoqué au cours du congrès.

On sait que les oestrogènes augmentent le taux de cholestérol HDL et réduisent l'insulinorésistance ainsi que la formation de plaques d'athérome. Ces effets sont atténués par l'ajout de progestatifs androgéniques comme l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), induisant une augmentation du risque de maladie coronarienne (risque relatif : 1,23, d'après l'étude Women's Health Initiative).

Live from...

The European Respiratory Society International Congress 2023 took place at MiCo in Milan, Italy from 9 - 13 September, 2023.

Perspectives & Innovations

Newsletter

Le meilleur de chaque semaine dans votre boîte aux lettres