Rassurez-vous, la CROI n'a pas été le théâtre d'un remake made in USA du célèbre film de De Funès mais bien celui de la présentation d'une très sérieuse étude clinique évaluant la cuisse comme site alternatif potentiel pour l'administration du traitement antirétroviral injectable CAB/RPV LA chez des patients éprouvant fatigue, lassitude ou intolérance pour les injections traditionnelles dans la fesse ou pour qui ce site constitue une contre-indication (p. ex. présence d'implants fessiers).

Les femmes séropositives, traitées par combinaisons d'antirétroviraux associant TAF à un inhibiteur de protéase ou de l'intégrase boosté par le cobicistat, sont plus susceptibles de présenter des symptômes physiques de dépression que les femmes prenant d'autres combinaisons d'antirétroviraux selon les résultats d'une étude américaine menée sur base de la cohorte Women's Interagency HIV Study (WIHS).

Concomitamment à la présentation des données de suivi à un an de l'étude SOLAR, une analyse ciblée des données récoltées lors de cette étude a été publiée, cette fois, sous forme d'abstract électronique. Elle concerne l'évolution du poids et des données métaboliques des participants à l'étude, des données importantes puisque des études antérieures ont montré que tant TAF que les inhibiteurs de l'intégrase sont des précurseurs potentiels de prise de poids et/ou de modifications des paramètres métaboliques.

Live from

Highlights from the 30th Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI 2023) in Seattle, US

Lire les articles

Newsletter

Le meilleur de chaque semaine dans votre boîte aux lettres