Toute première étude clinique à grande échelle à tester une stratégie de prévention cardiovasculaire primaire exclusivement au sein du groupe des personnes vivant avec le VIH, REPRIEVE a été interrompue prématurément parce qu'il a été constaté qu'une statine, la pitavastatine, en prise quotidienne réduisait le risque accru de maladie cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH.

Une étude polonaise confirme que la restauration immunitaire, quel que soit le temps qu'elle prend, constitue un puissant indicateur de survie chez les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral efficace.

Concomitamment à la présentation des données de suivi à un an de l'étude SOLAR, une analyse ciblée des données récoltées lors de cette étude a été publiée, cette fois, sous forme d'abstract électronique. Elle concerne l'évolution du poids et des données métaboliques des participants à l'étude, des données importantes puisque des études antérieures ont montré que tant TAF que les inhibiteurs de l'intégrase sont des précurseurs potentiels de prise de poids et/ou de modifications des paramètres métaboliques.

Concomitamment à la présentation des données de suivi à un an de l'étude SOLAR, une analyse ciblée des données récoltées lors de cette étude a été publiée, cette fois, sous forme d'abstract électronique. Elle concerne l'évolution du poids et des données métaboliques des participants à l'étude, des données importantes puisque des études antérieures ont montré que tant TAF que les inhibiteurs de l'intégrase sont des précurseurs potentiels de prise de poids et/ou de modifications des paramètres métaboliques.

Les femmes séropositives, traitées par combinaisons d'antirétroviraux associant TAF à un inhibiteur de protéase ou de l'intégrase boosté par le cobicistat, sont plus susceptibles de présenter des symptômes physiques de dépression que les femmes prenant d'autres combinaisons d'antirétroviraux selon les résultats d'une étude américaine menée sur base de la cohorte Women's Interagency HIV Study (WIHS).

Rassurez-vous, la CROI n'a pas été le théâtre d'un remake made in USA du célèbre film de De Funès mais bien celui de la présentation d'une très sérieuse étude clinique évaluant la cuisse comme site alternatif potentiel pour l'administration du traitement antirétroviral injectable CAB/RPV LA chez des patients éprouvant fatigue, lassitude ou intolérance pour les injections traditionnelles dans la fesse ou pour qui ce site constitue une contre-indication (p. ex. présence d'implants fessiers).

Présentée sous forme de poster électronique, une nouvelle analyse des données issues de l'étude SALSA montre que, comme on pouvait s'y attendre, l'âge et le sexe constituent les principaux facteurs influençant la longueur des télomères et que le switch d'une trithérapie classique vers une thérapie duale associant DTG/3TC n'a pas d'impact additionnel sur la longueur des télomères.

Les professeurs Susan Buchbinder (Directrice de la recherche sur le VIH, Ministère de la Santé Publique, San Francisco) et Lawrence Corey (HIV Vaccin Trials Network) ont fourni de plus amples détails sur les raisons de la clôture anticipée de l'essai clinique MOSAICO du vaccin contre le VIH et évoqué l'avenir de la recherche dans le domaine vaccinal.

Selon une étude menée par les équipes de la Harvard Medical School de Boston et présentée dans le cadre de l'édition 2023 de la CROI, les stratégies de prescription de DoxyPEP les plus efficaces devraient être axées sur les diagnostics d'infections sexuellement transmissibles (IST) plutôt que sur les groupes de patients à haut risque (personnes sous PrEP ou vivant avec le VIH et sous traitement antirétroviral).

Une étude prospective et multicentrique française s'est intéressée à la prévalence et aux facteurs de risque de fragilité chez les personnes vivant avec le VIH âgées de 70 ans et plus. Une étude intéressante, alors que la population des séropositifs avance en âge, car on ne disposait jusqu'ici que de données évaluant cette fragilité pour les personnes d'âge moyen.

Menée dans deux grands centres hospitaliers polonais, une étude très détaillées montre, après un suivi de 10 ans, que la restauration immunitaire (attestée par la remontée des cellules CD4), quel que soit le temps qu'elle prend, constitue un puissant indicateur de survie chez les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral efficace.

Selon les résultats d'une étude monocentrique menée en Californie et publiée dans la revue AIDS, seule la moitié d'un groupe de personnes vivant avec le VIH qui avaient exprimé leur intérêt à passer de leur trithérapie orale quotidienne vers un traitement injectable à longue durée d'action associant cabotegravir et rilpivirine ont finalement sauté le pas.

Live from

Highlights from the 30th Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI 2023) in Seattle, US

Lire les articles