La majorité des patients utilisent des somnifères pendant trop longtemps et plus d'un tiers d'entre eux présentent une dépendance. C'est que montre une enquête de l'AFMPS qui confirme également que la plupart sont favorables à l'arrêt du traitement.

Reflet plus que probable de notre méconnaissance de sa physiopathologie, l'éventail des approches thérapeutiques de la fibromyalgie est extrêmement large, constatation qui justifie pleinement les efforts d'une équipe américaine afin de mieux cerner les résultats des approches pharmacologiques les plus fréquemment proposées.

L'infection par le SARS-CoV-2 peut générer des manifestations diverses et variées dont la survenue ou la persistance au-delà de 4 semaines caractérise le Covid long, entité mal définie dont le polymorphisme sémiologique fait se poser la question même de sa nature organique.

La migraine touche fréquemment les femmes en âge de procréer et les triptans sont largement utilisés pour en atténuer les profonds désagréments, y compris par des femmes enceintes (prévalence d'usage estimée de 10 à 25%), en dépit des recommandations d'en suspendre l'usage, certaines données (par exemple L10.1111/ppe.12253 et 10.1136/bmjopen-2016-011971) ayant suggéré que cela pouvait avoir une influence délétère sur le développement neurocomportemental des enfants (trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, TDAH).

Antidépresseurs et psychothérapie sont couramment utilisés pour traiter la dépression. Des résultats d'une étude internationale menée par des cliniciens du Groupe Européen pour l'Etude de la Dépression Résistante (Pr Julien Mendlewicz et Dr Daniel Souery pour la Belgique) questionnent cependant le bien-fondé d'une utilisation combinée en cas de dépression sévère.

Les recherches réalisées jusqu'ici donnent à penser qu'un mode de vie sain abaisse le risque de maladie d'Alzheimer... mais n'est-ce pas une arme à double tranchant, qui risque au final d'accroître le nombre d'années d'Alzheimer à l'échelon de la population? C'est la question que soulève une nouvelle étude récemment publiée dans le British Medical Journal. Vérification faite, les chiffres semblent toutefois plutôt rassurants.

La compression percutanée par ballonnet (CPB) est une des options neurochirurgicales possibles en cas d'échec, d'échappement ou d'intolérance au traitement médicamenteux classique de la névralgie du trijumeau. Cependant, son efficacité est souvent considérée comme associée à la survenue de complications sensitives.

Un travail d'une équipe québécoise donne une idée de l'impact respectif en vie réelle de quatre types de traitements recommandés pour les douleurs neuropathiques, à savoir les antidépresseurs (duloxétine, venlafaxine et antidépresseurs tricycliques), les antiépileptiques (gabapentine et prégabaline), les opioïdes faibles et les opioïdes forts.

Les troubles du sommeil et les douleurs sont extrêmement répandus dans la fibromyalgie. Il a d'ailleurs été suggéré que les deux phénomènes étaient liés et pouvaient interagir l'un sur l'autre. Dans ce contexte, une équipe madrilène a évalué l'impact de l'application d'une stimulation magnétique à faible champ (environ 30 picoTesla) sur les caractéristiques du sommeil et sur les douleurs.

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Pendant des décennies, la recherche d'un traitement de la maladie d'Alzheimer s'est concentrée sur la lutte contre les dépôts d'amyloïde-b. Les résultats sont pour l'instant modestes, mais les chercheurs ne baissent pas les bras et adaptent leurs protocoles de recherche. Dans le même temps, il existe une prise de conscience croissante que les médicaments qui se concentrent sur l'amyloïde-b devront probablement être combinés avec des médicaments qui s'en prennent à d'autres cibles.

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