Toujours remis en question sur le taux relativement faible de récupération de la fraude, le SECM (Service d'évaluation et de contrôle médicaux) justifie son utilité dans son dernier rapport d'activité. Il a ainsi pu mettre la main sur 5,548 millions d'euros attestés indûment par des dispensateurs de soins en 2018. En parallèle, il a " surveillé " 177 dispensateurs ayant fraudé auparavant et affirme que, depuis, ceux-ci facturent ensemble 10,5 millions d'euros de moins. Enfin, les injonctions envoyées par les contrôleurs à des dispensateurs " distraits " freinent également les dépenses de l'assurance-maladie. Des focus par thème ont permis, notamment, d'aboutir à une réduction de dépenses de 4,375 millions. En baisse d'effectif (surtout expérimenté), le SECM se fait toutefois plus sélectif et, affirme-t-il, plus efficace.