En sa séance du 20 janvier 2018, le Conseil national de l'Ordre des médecins a examiné le problème de l'entretien de la toxicomanie et du risque d'abstention coupable en cas de refus de prescriptions pour des médicaments créant une assuétude. "Il ressort d'une récente enquête réalisée par le Service d'évaluation et de contrôle médicaux (SECM) de l'INAMI une inquiétante augmentation du nombre de consommateurs qui prennent quotidiennement une dose trop élevée d'opioïdes, ce qui a des répercussions négatives sur leur santé", constate l'Ordre.

Cette consommation fait déraper le budget de l'assurance-maladie et a des conséquences sur le volume d'incapacités de travail, augmente la criminalité et l'insécurité routière.

C'est pourquoi, lors de la prescription de stupéfiants, "le médecin est moralement et socialement tenu d'adopter une attitude préventive et vigilante en fournissant au patient des informations et une formation en matière de santé. Il attire l'attention du patient notamment sur le mauvais usage et l'abus de substances qui peuvent conduire à une assuétude, et lui indique les risques d'une consommation de longue durée".

Le médecin doit donc éviter de prescrire des opioïdes sur simple demande du patient. Le médecin veillera aussi à prescrire des opioïdes sous une forme et en quantité adéquates pour éviter la surconsommation et le surdosage.

Il y a lieu aussi de distinguer les douleurs de patients atteints d'un cancer et les douleurs orthopédiques et neuropathiques chroniques. "Dans ces deux dernières situations, la prescription d'opioïdes doit être envisagée avec la plus grande prudence."

Pour combattre la consommation excessive d'opioïdes le SUMEHR "est un outil efficace", pointe l'Ordre.

Pas d'objections aux études cliniques

Dans un autre avis rendu avant le week-end, l'Ordre examine le problème des patients qui participent à des études cliniques.

Le Conseil national n'a pas d'objection à ce qu'un médecin investigateur procède par annonces au recrutement de participants à une étude scientifique médicale mais "l'annonce doit être conforme à l'éthique et à la déontologie ; elle ne peut être trompeuse".

Le mode de recrutement et l'éventuelle convention à conclure avec le participant sur le plan financier "doivent figurer dans le protocole de l'étude biomédicale soumis au comité d'éthique compétent".

En sa séance du 20 janvier 2018, le Conseil national de l'Ordre des médecins a examiné le problème de l'entretien de la toxicomanie et du risque d'abstention coupable en cas de refus de prescriptions pour des médicaments créant une assuétude. "Il ressort d'une récente enquête réalisée par le Service d'évaluation et de contrôle médicaux (SECM) de l'INAMI une inquiétante augmentation du nombre de consommateurs qui prennent quotidiennement une dose trop élevée d'opioïdes, ce qui a des répercussions négatives sur leur santé", constate l'Ordre.Cette consommation fait déraper le budget de l'assurance-maladie et a des conséquences sur le volume d'incapacités de travail, augmente la criminalité et l'insécurité routière.C'est pourquoi, lors de la prescription de stupéfiants, "le médecin est moralement et socialement tenu d'adopter une attitude préventive et vigilante en fournissant au patient des informations et une formation en matière de santé. Il attire l'attention du patient notamment sur le mauvais usage et l'abus de substances qui peuvent conduire à une assuétude, et lui indique les risques d'une consommation de longue durée".Le médecin doit donc éviter de prescrire des opioïdes sur simple demande du patient. Le médecin veillera aussi à prescrire des opioïdes sous une forme et en quantité adéquates pour éviter la surconsommation et le surdosage.Il y a lieu aussi de distinguer les douleurs de patients atteints d'un cancer et les douleurs orthopédiques et neuropathiques chroniques. "Dans ces deux dernières situations, la prescription d'opioïdes doit être envisagée avec la plus grande prudence."Pour combattre la consommation excessive d'opioïdes le SUMEHR "est un outil efficace", pointe l'Ordre.