Tout sur Jean-Luc Belche

Fin décembre, Ann Van den Bruel a été nommée nouvelle directrice générale du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Elle reprend le flambeau de Marijke Eyssen, qui a occupé pendant quatre ans la direction générale ad interim après avoir occupé le poste de directeur général adjoint ad interim pendant deux ans.

Le 15 janvier dernier, le Comité de l'assurance de l'Inami a validé 48 candidatures pour le New Deal. Au total, 158 médecins généralistes tenteront l'aventure du New Deal le 1er avril prochain. Pour certains, ce chiffre est faible et peu étonnant. Pour d'autres, ce n'est pas si mal. "L'impact de ces pionniers ne doit pas être sous-estimé", souligne notamment le ministre Vandenbroucke.

La Commission nationale médecins-mutuelles a approuvé la réforme de l'organisation et du financement de la médecine générale connue sous le nom de " New Deal ". Avec à la clé un investissement de 25 millions d'euros. La réforme consiste en un modèle de financement mixte non-obligatoire par lequel le généraliste est rémunéré de manière triple : un montant à la capitation (par patient), un montant à l'acte et, enfin, un financement par " primes ". Explications.

Le New Deal a été présenté aux syndicats médicaux lors de la médico-mut du 6 mars. Le GBO/Cartel est satisfait de la proposition sur la table, mais " beaucoup de questions restent à ce jour sans réponses, et beaucoup de points doivent encore être précisés ". Ce sera le rôle d'un nouveau groupe de travail, constitué au sein de la médico-mut et auquel Paul De Munck, président du GBO/Cartel participera, et qui se réunira pour la première fois fin mars. Réactions.

Le 17 juin dernier, Frank Vandenbroucke sortait le New Deal de son chapeau. Partant du constat que les soins de santé primaires sont submergés et que les médecins généralistes sont trop peu nombreux pour assumer de trop nombreuses tâches, le ministre fédéral de la Santé a plaidé pour un changement de paradigme. Un groupe de réflexion New Deal a été mis sur pied autour des Prs Belche (ULiège) et Van den Bruel (KU Leuven). Neuf mois plus tard, le rapport final de ce groupe de réflexion est sur la table. Éclairage sur les conclusions de ce rapport.

Les conclusions du New Deal seront présentées le lundi 6 mars en soirée, en médico-mut. D'ici là, toute réaction est hâtive et non constructive.

C'est un peu l'adage de la nouvelle médecine. Au revoir le médecin soliste qui accouchait ses patientes. Place à la concertation, la délégation et la prise en charge multidisciplinaire. Et place également au patient. Au revoir le travail en silos. Place aux réseaux, au partage des données entre prestataires. Des changements louables d'un point de vue santé publique, même si cela ne se fait pas sans heurts.

L'un des sujets brûlants en 2023 sera certainement le New Deal pour les médecins généralistes. Un groupe de travail doit élaborer une proposition d'ici mars. Le New Deal entend donner aux médecins généralistes plus de flexibilité pour offrir les soins de qualité tels qu'ils les conçoivent, assure le Pr Ann Van den Bruel.

Le Collège de médecine générale (CMG) est à l'origine de plusieurs initiatives à l'écoute des médecins généralistes. Plusieurs témoignages vidéo d'abord, sur la gestion de la crise du Covid-19. Ensuite, deux groupes de travail (avenir de la médecine générale et télémédecine) et une enquête sur les facteurs de risque du burnout sont sur les rails.

Après avoir lancé sa réforme du secteur hospitalier, le ministre de la Santé publique souhaite réorganiser la médecine générale. Il propose un New Deal dans une note de 13 pages. Certaines propositions et mesures ont déjà été concrétisées, d'autres doivent encore l'être. Son idée la plus originale est d'élaborer un modèle d'organisation et de financement nouveau et durable pour le cabinet de médecine générale d'aujourd'hui.

On peut ne pas être d'accord avec les politiques menées par le ministre de la Santé publique, mais il faut bien reconnaître que Frank Vandenbroucke et son Cabinet (sur la photo le ministre est accompagné de son infatigable attachée de presse francophone, France Dammel) ne ménagent pas leurs efforts.

Après avoir lancé sa réforme du secteur hospitalier, le ministre de la Santé publique souhaite réorganiser la médecine générale. Il propose un New Deal dans une note de 13 pages. Certaines propositions et mesures ont déjà été concrétisées, d'autres doivent encore l'être. Son idée la plus originale est d'élaborer un modèle d'organisation et de financement nouveau et durable pour le cabinet de médecine générale d'aujourd'hui.

Le Dr Jean-Luc Belche, chargé de cours au sein de la faculté de médecine générale de l'ULiège, pratique au quotidien au sein d'une maison médicale du quartier St-Léonard à Liège, où les chiffres de la précarité sont parmi les plus élevés de la ville. Son constat est simple: la Wallonie est une des régions les plus pauvres d'Europe. Il faut donc réfléchir à des politiques de santé incluant ce constat pour rendre l'accès aux soins davantage équitable.

Il y a deux semaines, le Dr Christophe Dupont lançait un pavé dans la mare en invitant ses collègues médecins à signer une pétition contre la réforme des téléconsultations projetée par l'Inami (Lire jdM n°2701). Depuis, la pétition a déjà récolté 1.840 signatures.

Il y a deux semaines, le Dr Christophe Dupont lançait un pavé dans la mare en invitant ses collègues médecins à signer une pétition contre la réforme des téléconsultations projetée par l'Inami (Lire "Ce que propose l'Inami, c'est la mise à mort de la consultation à distance"). Depuis, la pétition a déjà récolté 1840 signatures.

Le Dr Jean-Luc Belche, médecin généraliste et chargé de cours à la faculté de médecine de l'ULiège, a partagé ses réflexions sur l'hésitation vaccinale dans le contexte du Covid-19, lors du dernier webinaire du CMG

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Une étude espagnole révèle qu'une proportion importante de patients vivant avec le VIH et traités peut ressentir des symptômes causés soit par une maladie associée au VIH, soit par des effets secondaires en lien avec le traitement antirétroviral, qui peuvent être très pénibles pour certains et avoir un impact non négligeable sur la qualité de vie. Mais par sûr que ces plaintes soient toujours bien prises en compte par les praticiens.

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