Ce changement de paradigme est une volonté politique qui s'est traduite ces dernières années par de nombreux projets mis en place pour faciliter le travail en équipe. Le New Deal en médecine générale - cette fameuse troisième voie imaginée par le groupe de travail présidé par les Drs Ann Van den Bruel et Jean-Luc Belche - fera certainement la part belle à ce nouveau credo. Le KCE se penche régulièrement sur la prise en charge multidisciplinaire, comme le démontre son dernier rapport sur le suivi prénatal qui concerne obstétriciens, sages-femmes et dans une moindre mesure médecins généralistes.

L'Inami, évidemment, marche dans les pas des autres institutions publiques et compte mettre en avant cette année le partage des données comme pierre angulaire des soins de santé, comme nous l'explique Mickaël Daubie, nouveau directeur du service des soins de santé de l'institut (lire pages 5-6). "Que ce soit dans les soins intégrés, la santé mentale et toutes les prises en charge multidisciplinaires: l'échange d'informations est indispensable. Sans cela, on ne sait rien faire."

Beaucoup de belles ambitions, partout, sont affichées. La machine est lancée, mais il ne faut pas oublier que ce changement de paradigme, s'il est nécessaire et salvateur pour les soins de santé, doit se faire en concertation avec les prestataires. Tout en acceptant que d'autres modèles d'organisation continuent d'exister. Et sans oublier l'humain.

Ce changement de paradigme est une volonté politique qui s'est traduite ces dernières années par de nombreux projets mis en place pour faciliter le travail en équipe. Le New Deal en médecine générale - cette fameuse troisième voie imaginée par le groupe de travail présidé par les Drs Ann Van den Bruel et Jean-Luc Belche - fera certainement la part belle à ce nouveau credo. Le KCE se penche régulièrement sur la prise en charge multidisciplinaire, comme le démontre son dernier rapport sur le suivi prénatal qui concerne obstétriciens, sages-femmes et dans une moindre mesure médecins généralistes. L'Inami, évidemment, marche dans les pas des autres institutions publiques et compte mettre en avant cette année le partage des données comme pierre angulaire des soins de santé, comme nous l'explique Mickaël Daubie, nouveau directeur du service des soins de santé de l'institut (lire pages 5-6). "Que ce soit dans les soins intégrés, la santé mentale et toutes les prises en charge multidisciplinaires: l'échange d'informations est indispensable. Sans cela, on ne sait rien faire."Beaucoup de belles ambitions, partout, sont affichées. La machine est lancée, mais il ne faut pas oublier que ce changement de paradigme, s'il est nécessaire et salvateur pour les soins de santé, doit se faire en concertation avec les prestataires. Tout en acceptant que d'autres modèles d'organisation continuent d'exister. Et sans oublier l'humain.