Tout sur Unessa

Ancien président de l'Absym, le Dr Philippe Devos a été nommé directeur général d'Unessa, la fédération de l'accueil, l'accompagnement, l'aide et les soins aux personnes. Fidèle à lui-même, il a répondu sans détours aux questions du jdM.

Ancien président de l'Absym, le Dr Philippe Devos a été nommé directeur général d'Unessa, la fédération de l'accueil, l'accompagnement, l'aide et les soins aux personnes. Il a accordé une interview au jdM en exclusivité.

" Les ministres wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont clôturé leur conclave budgétaire respectif en adoptant des mesures d'aide en faveur du secteur non marchand. Un signal positif ", commente la fédération Unessa.

"Nous subissons, au lieu d'être proactifs ! En l'absence de mesures encore plus strictes, nous craignons que cette deuxième vague ne fasse peser sur notre système de santé un risque d'effondrement. Et ceci n'est pas de la science-fiction. Malheureusement...", alertent les fédérations Santhea et Unessa dans une tribune signée conjointement.

"Dans tout le pays, les hôpitaux sont sur les charbons ardents. De plus en plus d'hôpitaux arrivent à saturation", communiquent trois fédérations hospitalières du pays. Gibbis, Santhea et Unessa s'associent pour tirer la sonnette d'alarme. Elles sont encore plus inquiètes après l'annonce des nouvelles mesures prises par le Comité de Concertation ce matin.

Le Kern a fixé les moyens budgétaires pour financer l'avant-projet d'accord social pour les secteurs fédéraux des soins : 500 millions d'euros pour les salaires et de 100 millions d'euros pour l'amélioration des conditions de travail durant la période 2021-2022. Les partenaires sociaux doivent encore marquer leur accord.

" Les arrêtés royaux concernant le personnel soignant ont été suspendus et seront abrogés samedi, après l'accord des dix partis qui les avaient approuvés à l'époque. La concertation doit continuer pour trouver des solutions rapides à la revalorisation de la profession ", a annoncé jeudi passé Sophie Wilmès. La Première ministre a recadré les députés qui ont critiqué lourdement ces arrêtés.

"Les arrêtés royaux concernant le personnel soignant ont été suspendus et seront abrogés samedi 23 mai, après l'accord des dix partis qui les avaient approuvés à l'époque. La concertation doit continuer pour trouver des solutions rapides à la revalorisation de la profession", a annoncé jeudi Sophie Wilmès.

Les déchets hospitaliers générés actuellement sont nombreux et sont destinés à être incinérés en raison, notamment, de leur dangerosité. Le traitement de ces déchets de type B2 s'effectue via co-incinération. Il est important que le flux des autres déchets entrant dans cette co-incinération se maintienne au risque de ne pas pouvoir éliminer les déchets hospitaliers. Mais l'activité économique en berne et le confinement provoque une chute libre de ces déchets indispensables au traitement des déchets hospitaliers.

"On le savait, le jour où des foyers se déclareraient dans les maisons de repos, ça flamberait et l'incendie serait difficile à éteindre. On le savait, et on a alerté les autorités. On le savait parce que la situation en termes de matériel de protection était alarmante. On le savait parce que les expériences italienne et française l'avaient déjà démontré ", pointe Valérie Victoor. Le conseiller général de la fédération santhea considère que la réaction des autorités a beaucoup trop tardé. Santhea et Unessa réclament des mesures rapides.

Les médecins des compagnies d'assurance parviennent à consulter les dossiers médicaux des citoyens. Ces informations peuvent servir à contester un remboursement dans un dossier d'assurance, ressort-il d'une enquête menée par le journal De Morgen. La ministre de la Santé publique veut dès lors revoir tout le système. Catherine Fonck réclame des sanctions plus dissuasives pour les médecins qui consultent les données des patients de manière illégitime.

Selon Unessa, le budget des soins de santé 2020, approuvé ce vendredi en Conseil des ministres, ne s'écarte finalement pas trop de la proposition initiale mise sur la table par le Comité de l'assurance de l'Inami. Néanmoins, la fédération d'institutions de soins souligne que ce budget fait peser un risque sur les marges des hôpitaux.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).