"Tous les hôpitaux belges doivent passer en phase 2A (c'est-à-dire libérer 60% de lits de soins intensifs pour les patients Covid et créer 15% de nouveaux lits de soins intensifs) dès le lundi 2 novembre. Certains ont déjà dépassé ce cap", soulignent les fédérations. "Dès lundi, toutes les interventions qui peuvent être reportées doivent l'être. C'est indispensable pour pouvoir garantir une prise en charge optimale des patients Covid. Toutefois, aujourd'hui plus que jamais, notre préoccupation première est de ne laisser personne sur le carreau. Nous voulons à tout prix pouvoir prendre en charge aussi bien les patients Covid que les patients non-Covid avec des pathologies essentielles et urgentes."

Pour les trois fédérations,les nouvelles mesures annoncées par le Comité de Concertation en ce vendredi 23 novembre sont tout à fait insuffisantes. "Quelles sont les mesures prises aujourd'hui qui vont avoir un réel impact sur les hospitalisations sans cesse croissantes ?Les perspectives sont particulièrement inquiétantes. Nous avons franchi aujourd'hui encore un nouveau cap : celui des 10.000 nouvelles contaminations en moyenne par jour. A cela s'ajoutent les nouvelles hospitalisations en constante augmentation. Avec ces derniers jours plus de 400 admissions quotidiennes, le personnel soignant et les hôpitaux ne vont pas tenir le coup."

Le ministre Frank Vandenbroucke a d'ailleurs expliqué sur les ondes de la RTBF que le niveau des hospitalisations est tel que c'est comme si chaque jour un hôpital était rempli de patients Covid.

Pénurie de main d'oeuvre

"Nos hôpitaux manquent cruellement de main d'oeuvre. Le taux d'absentéisme toutes causes confondues (Covid, burn-out, autres pathologies) dans les institutions hospitalières avoisine aujourd'hui les 20% avec des pics à 30% dans certains hôpitaux", soulignent les fédérations. "Comme durant la première vague, nos hôpitaux et leur personnel sont prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes, mais nous insistons sur l'importance de soutenir nos soignants. Conscient des efforts de la population et de l'ensemble des secteurs, des décisions fortes et urgentes sont cependant indispensables pour aplatir la courbe et faire en sorte que notre système des soins de santé tienne le coup sur le court et le long terme.Nous insistons pour que les autorités prennent leurs responsabilités et envisagent toutes les pistes possibles pour renforcer les mesures et soutenir concrètement le personnel soignant."

"Tous les hôpitaux belges doivent passer en phase 2A (c'est-à-dire libérer 60% de lits de soins intensifs pour les patients Covid et créer 15% de nouveaux lits de soins intensifs) dès le lundi 2 novembre. Certains ont déjà dépassé ce cap", soulignent les fédérations. "Dès lundi, toutes les interventions qui peuvent être reportées doivent l'être. C'est indispensable pour pouvoir garantir une prise en charge optimale des patients Covid. Toutefois, aujourd'hui plus que jamais, notre préoccupation première est de ne laisser personne sur le carreau. Nous voulons à tout prix pouvoir prendre en charge aussi bien les patients Covid que les patients non-Covid avec des pathologies essentielles et urgentes." Pour les trois fédérations,les nouvelles mesures annoncées par le Comité de Concertation en ce vendredi 23 novembre sont tout à fait insuffisantes. "Quelles sont les mesures prises aujourd'hui qui vont avoir un réel impact sur les hospitalisations sans cesse croissantes ?Les perspectives sont particulièrement inquiétantes. Nous avons franchi aujourd'hui encore un nouveau cap : celui des 10.000 nouvelles contaminations en moyenne par jour. A cela s'ajoutent les nouvelles hospitalisations en constante augmentation. Avec ces derniers jours plus de 400 admissions quotidiennes, le personnel soignant et les hôpitaux ne vont pas tenir le coup."Le ministre Frank Vandenbroucke a d'ailleurs expliqué sur les ondes de la RTBF que le niveau des hospitalisations est tel que c'est comme si chaque jour un hôpital était rempli de patients Covid."Nos hôpitaux manquent cruellement de main d'oeuvre. Le taux d'absentéisme toutes causes confondues (Covid, burn-out, autres pathologies) dans les institutions hospitalières avoisine aujourd'hui les 20% avec des pics à 30% dans certains hôpitaux", soulignent les fédérations. "Comme durant la première vague, nos hôpitaux et leur personnel sont prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes, mais nous insistons sur l'importance de soutenir nos soignants. Conscient des efforts de la population et de l'ensemble des secteurs, des décisions fortes et urgentes sont cependant indispensables pour aplatir la courbe et faire en sorte que notre système des soins de santé tienne le coup sur le court et le long terme.Nous insistons pour que les autorités prennent leurs responsabilités et envisagent toutes les pistes possibles pour renforcer les mesures et soutenir concrètement le personnel soignant."