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"O n savait la situation financière de nos hôpitaux précaire, la nouvelle étude Maha de Belfius prouve, une nouvelle fois, leur fragilité. Alors que le secteur était secoué par la pandémie de Covid-19, les avances, octroyées par le gouvernement fédéral au titre de 2020 ont tout juste permis de maintenir les hôpitaux la tête hors de l'eau. Comme leur nom l'indique, ces avances devront faire l'objet d'une régularisation, avec des remboursements à la clé. Les hôpitaux naviguent donc financièrement à vue ne sachant pas ou trop partiellement ce qu'il leur sera réclamé à terme. Pour clôturer leur exercice 2020, les hôpitaux ont dû évaluer au mieux ce qui leur serait demandé de rembourser. Or, ce n'est qu'en 2023 (! ) qu'une ligne définitive pourra être tirée sous ces comptes. Il est également nécessaire que ces mesures de soutien soient prolongées et maintenues tant que l'activité des hôpitaux sera affectée dans le cadre de l'activation des plans d'urgence (réservation de lits pour les patients Covid-19, report de l'activité planifiée non-urgente...)", commente la fédération Unessa. "Les médecins ont fait des efforts considérables durant la pandémie. Ils ont perdu de nombreux honoraires. Il faut veiller à compenser les nouvelles pertes d'honoraires des médecins. Il faut y être attentif", prévient le directeur adjoint de la fédération Unessa. "Le prochain accord médico-mut est actuellement en train d'être négocié. Il faut faire attention aux conditions précaires, provoquées par la crise sanitaire, pour les médecins hospitaliers."