Tout sur Nicolas de Pape

Devant l'augmentation récurrente ces dernières années du nombre des actes de chirurgie bariatrique, le KCE émet diverses propositions d'amélioration. Il propose d'étendre la concertation multidisciplinaire systématiquement à un diététicien et au médecin généraliste du patient. Avant une intervention de chirurgie bariatrique, le patient doit donner son consentement éclairé au terme notamment d'une discussion approfondie entre l'équipe soignante et le patient et une évaluation préalable par l'équipe multidisciplinaire de la capacité du patient à comprendre les informations. Trois mois devraient s'écouler entre le premier contact avec le centre de chirurgie et l'intervention proprement dite. Un suivi de cinq ans est recommandé dans les cas difficiles.

Les pédiatres constatent aujourd'hui des dégâts collatéraux à la crise du Covid, ce sont les enfants affectés d'autres pathologies qui sont restés sans soins pendant plusieurs semaines.

Lire - Philippe Drabs et Caroline Drabs respectivement médecin et kinésithérapeute sophrologues actifs au Centre de Traumatologie et de Réadaptation d'Erasme (site Brugmann) ainsi qu'Eric Medaets kinésithérapeute, sophrologue et coach mental de sportifs de haut niveau publient aux éditions Soteca, le premier ouvrage pratique mondial dans le domaine de " La Sophrologie en réadaptation neurolocomotrice ". Entretien avec les deux premiers.

Le président du GBO, Paul De Munck, félicite les médecins généralistes, la 1ère ligne en général et le Collège de médecine générale pour leur créativité dans cette guerre sanitaire contre le Covid-19. Mais il rappelle le manque criant d'armes pour le faire, et notamment l'extravagante pénurie de masques FFP2 et/ou chirurgicaux et de tests. De ce fait, les MG et soignants restent vulnérables face à la contagion des patients asymptomatiques potentiels et dans les centres de tri. Pour les patients guéris, il propose une ligne 1,5 entre la 1ère Ligne et la 2e Ligne hospitalière.

Le président honoraire de l'Absym fait le point sur la crise du coronavirus. Il souligne que le manque de masques et de réactifs a été l'épine dans le pied des médecins qui veulent pratiquer leur métier d'une manière déontologique. " On a raté toutes les étapes après la prise de conscience face à la pandémie. "

Brusano (Service pluraliste et bicommunautaire de coordination et d'appui aux professionnels de la première ligne de soins en Région de Bruxelles-Capitale) a organisé récemment des espaces de débat réunissant près de 200 personnes ainsi que l'équipe de Brusano. Médecins généralistes, assistants sociaux, aides-soignants, psychologues, infirmiers, éducateurs, coordinateurs, acteurs institutionnels... ainsi qu'aidants proches, patients se sont parlé afin d'établir une liste de priorités qui nourrira la réflexion sur une vraie stratégie en matière d'organisation de la première ligne de soins à Bruxelles.

La Commission nationale médico-mutualiste a signé un accord le 19 décembre 2019 dans des circonstances assez exceptionnelles. D'une part, le budget des soins de santé proposé par le Comité de l'assurance avait été rejeté par le gouvernement et de ce fait, le " contexte budgétaire " proposé par le gouvernement est arrivé tardivement (deuxième moitié de novembre). D'autre part, en l'absence de nouveau gouvernement fédéral, on n'en connaît pas les principales orientations de santé publique.

" Les relations de travail entre les médecins généralistes et les pharmaciens sont capitales car ces deux prestataires de soins sont les points de contact les plus fréquents pour les patients ", soulignent les deux organisations. " Mieux collaborer entre professionnels de la santé génère des gains d'efficience. Le patient en tire bien sûr profit essentiellement en termes de qualité des soins. "

L'objectif global pour 2020 est finalement de 27.654.648 milliers d'euros. La norme de croissance de 1,5% est respectée ainsi que l'indexation des honoraires. Les honoraires médicaux pèseront 8,589 milliards. L'industrie pharmaceutique devra faire un effort de 161 millions sur base annuelle sur un budget de 5,1 milliards. Le budget E-santé revu s'élève à 44,368 millions d'euros. Le financement du statut social est réestimé à 234,235 millions d'euros.

Méconnue, la profession de médecin expert pour les compagnies d'assurance privées souffre, comme tant d'autres, de pénuries. C'est pourquoi l'union professionnelle représentant les assureurs (Assuralia), Abefradoc (Association belge francophone du dommage corporel) et Benevermedex (Belgische Nederlandstalige Vereniging van Verzekeringsraadsgeneesheren en Medische Experten) lancent ces jours-ci l'asbl Expecto pour promouvoir cette profession. Laquelle est cumulable avec une activité clinique de médecin généraliste ou spécialiste. Un numéro Inami n'est pas indispensable pour exercer exclusivement en tant que médecin expert. L'inscription à l'Ordre, par contre, l'est.

Du 18 au 24 novembre, l'UPDLF (Union professionnelle des diététiciens de langue française) organise la troisième édition de la campagne de promotion du métier de diététicien(ne). L'objectif de la campagne est notamment de faire connaître davantage le métier et ses multiples facettes auprès des médecins, notamment les médecins de famille. L'UPDLF souhaite d'ailleurs renforcer la collaboration entre médecins généralistes et diététiciens.

À l'initiative de jeunes médecins et fruit d'une longue gestation, le site internet de témoignages " lesendocs.be " est en ligne ce vendredi. Le GBO, qui encadre l'initiative, a pris toutes les précautions juridiques pour assurer son succès. Le syndicat de MG, associé au Modes (le Monde des spécialistes), espère faire avancer les choses et améliorer le statut et la vie de tous les jours des MG et des spécialistes en formation. Explications avec Alexia Orban, une des fondatrices, et Paul De Munck, président du GBO.

Un avenant au contrat de gestion de l'Inami court jusque 2020. Voici ce qu'il contient : poursuite des réformes hospitalières, responsabilité financière des hôpitaux, simplification de la nomenclature, optimalisation de l'incapacité de travail, intégration des applications mobiles et des dispositifs médicaux, lutte contre la fraude sociale et responsabilité financière des mutuelles.

Toujours remis en question sur le taux relativement faible de récupération de la fraude, le SECM (Service d'évaluation et de contrôle médicaux) justifie son utilité dans son dernier rapport d'activité. Il a ainsi pu mettre la main sur 5,548 millions d'euros attestés indûment par des dispensateurs de soins en 2018. En parallèle, il a " surveillé " 177 dispensateurs ayant fraudé auparavant et affirme que, depuis, ceux-ci facturent ensemble 10,5 millions d'euros de moins. Enfin, les injonctions envoyées par les contrôleurs à des dispensateurs " distraits " freinent également les dépenses de l'assurance-maladie. Des focus par thème ont permis, notamment, d'aboutir à une réduction de dépenses de 4,375 millions. En baisse d'effectif (surtout expérimenté), le SECM se fait toutefois plus sélectif et, affirme-t-il, plus efficace.

Le dernier numéro du Grain à moudre (mai 2019), mensuel " d'humeur " et parfois de mauvaise humeur du Cartel, revient sur une thématique bien contemporaine : existe-t-il une manière parfaite d'exercer la médecine générale ou faut-il voir dans la capacité de doute et de questionnement l'expression, justement, de l'excellence de la médecine de première ligne ?

SÉRIE Terminer un chef d'oeuvre est la chose la plus difficile au monde. Les producteurs de Games of Throne (le Trône de fer) sont tombés dans le piège : la 8e saison est une déception amère, très en-dessous des saisons précédentes (attention : spoilers).

DÉONTOLOGIE Le Conseil national de l'Ordre des médecins a émis des lignes directrices pour les médecins concernant le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Le médecin individuel est appelé à la vigilance quant aux possibles " fuites " mais sa pratique n'est pas fondamentalement modifiée. On attend de l'UE de nouvelles directives plus précises quant aux obligations des médecins.

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Médecine

Une étude espagnole révèle qu'une proportion importante de patients vivant avec le VIH et traités peut ressentir des symptômes causés soit par une maladie associée au VIH, soit par des effets secondaires en lien avec le traitement antirétroviral, qui peuvent être très pénibles pour certains et avoir un impact non négligeable sur la qualité de vie. Mais par sûr que ces plaintes soient toujours bien prises en compte par les praticiens.

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