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Après la réaction de l'Absym (lire jdM 2611) s'opposant à toute forme de substitution, le GBO estime que c'est une position trop radicale et un peu datée.C'est pourquoi le syndicat de MG francophones allié à l'ASGB et au Modes pour former le Cartel a voulu rédiger un communiqué commun avec l'Association pharmaceutique belge (APB). " Il est important d'avoir un dialogue ouvert et constructif, d'apprendre à se connaître pour mieux appréhender les atouts et les difficultés vécues par les deux métiers. C'est le chemin que le GBO et l'APB ont choisi de mener avec d'autres acteurs comme, par exemple, la SSMG pour le côté francophone. "APB et GBO estiment dès lors que " le pharmacien a un droit de substitution dans le cas strict de pénurie d'un médicament. La solution trouvée au terme d'un débat tient compte de la réalité du terrain tout en garantissant la continuité des traitements et tout en préservant l'intention thérapeutique du prescripteur ".Si le devoir d'informer le patient est un préalable important, " la responsabilité du pharmacien envers le patient et son médecin est majeure. Il est important que le patient reçoive le médicament auquel il est habitué mais lorsque celui-ci est indisponible, il faut assurer que le traitement puisse continuer de manière sûre avec une alternative identique ".Face au problème croissant des pénuries, les pharmacies se retrouvent parfois à ne pas pouvoir délivrer exactement le même médicament. Pour le GBO, " c'est l'intérêt des patients et la continuité des soins qui priment et doivent être au centre des discussions. C'est sur ces bases d'écoute réciproque que les dossiers compliqués peuvent avancer, c'est la voie choisie. "GBO et APB demeurent attachés au dialogue " avec toutes les parties représentatives de la médecine générale au nord comme au sud ".