Tout sur Thomas Orban

La consommation précoce d'alcool augmente les risque de dépendance: ses conséquences sur un cerveau encore en développement sont également plus graves. Pour éclairer les jeunes dans leur consommation, le Dr Thomas Orban, médecin généraliste et spécialiste en alcoologie, fait paraître avec Vincent Liévin "L'alcool sans tabous", spécifiquement destiné aux 12-35 ans.

La consommation précoce d'alcool augmente les risque de dépendance : ses conséquences sur un cerveau encore en développement sont également plus graves. Pour éclairer les jeunes dans leur consommation, le Dr Thomas Orban, médecin généraliste et spécialiste en alcoologie, fait paraître avec Vincent Liévin " L'alcool sans tabous ", spécifiquement destiné aux 12-35 ans.

Satraq, le projet franco-belge de prévention des risques liés à la consommation d'alcool, vient de se terminer. A-t-il porté ses fruits? La population connaît-elle les repères de consommation à moindre risque? Les professionnels formés appréhendent-ils mieux cette problématique en consultation?

Le Plan alcool interfédéral doit être bouclé avec les entités fédérées à la mi-décembre. S'il se targue de vouloir "agir simultanément sur différents fronts pour limiter davantage la consommation excessive et donc nocive d'alcool" selon le cabinet Vandenbroucke, pour le Dr Thomas Orban, alcoologue, c'est surtout une nouvelle occasion ratée.

Le livre du Dr Thomas Orban et de Vincent Liévin, "Alcool, ce qu'on ne vous a jamais dit", invite à prendre conscience de sa consommation et à mieux connaître ce produit et ses conséquences sur la santé et la société. Il propose aussi des pistes pour améliorer le soin et l'accompagnement des personnes confrontées à des problèmes d'alcool.

Le succès public des récents livres des Drs Depuydt, Orban et Clumeck - déjà vendus à plusieurs milliers d'exemplaires et présentés dans de nombreux médias belges et étrangers - montrent que les citoyens ont besoin de repères et ont envie de se prendre en charge.

La Vivaldi, qui peine tant à produire une musique harmonieuse, a réussi à s'entendre sur l'obligation vaccinale des soignants presqu'un an après la disponibilité des vaccins contre le Covid19. Je me pose les questions des raisons de cette soudaine union politique. Quelles sont-elles? Pourquoi imposer un vaccin dont l'objectif - le seul- est de limiter les formes graves de la maladie?

Une attention particulière doit être apportée à la première ligne, notamment les MG et les infirmières à domicile, souligne le rapport final de la Commission spéciale Covid-19. Augmenter la littératie en santé, en particulier pour les groupes vulnérables, est une des voies d'amélioration sans oublier la réorganisation des hôpitaux et une meilleure planification de l'offre médicale. Mais rien de cela ne fonctionnera sans une véritable unité de commandement au coeur d'un plan pandémie globalisé.

Thomas Orban, généraliste-alcoologue et ancien président de la SSMG, commente la consommation d'alcool de ses confrères, évaluée par notre enquête.

Depuis quelques semaines, les généralistes sont assaillis de questions de la part de patients qui s'inquiètent de savoir comment et quand ils pourront se faire vacciner. Michel De Volder et Thomas Orban, les présidents de la FAMGB et de la SSMG, alertent les autorités : les généralistes sont débordés et ne peuvent plus se consacrer aux soins.

Il a manqué énormément de choses à la Belgique pour affronter la pandémie, regrette le Dr Orban: pas de plan pandémique, pas d'unité de commandement, des politiciens hors-sol engoncés dans leur sous-régionalisme, un système sanitaire qui ressemble à un Rubik's Cube multicolore, pas de communication centralisée, une population et des médecins paumés... Et ça continue, hélas.

Il a manqué énormément de choses à la Belgique pour affronter la crise : pas de plan pandémique, pas d'unité de commandement, des politiciens hors-sol engoncés dans leur sous-régionalisme, un système sanitaire qui ressemble à un rubik's Cube multicolore, pas de communication centralisée, une population et des médecins paumés... Et ça continue, hélas. Le président de la SSMG a livré un diagnostic sévère à la Chambre.

Le Dr Jean-Luc Belche, médecin généraliste et chargé de cours à la faculté de médecine de l'ULiège, a partagé ses réflexions sur l'hésitation vaccinale dans le contexte du Covid-19, lors du dernier webinaire du CMG

Les généralistes, dont les patients utilisent Coronalert, doivent encoder dix-sept caractères sur la prescription du test Covid-19 lorsqu'ils en demandent un. Une perte de temps pour des médecins de famille déjà surchargés par l'augmentation des consultations. Autre limitation : l'application de traçage ne permet pas aux utilisateurs, par exemple les travailleurs du secteur hospitalier, de directement indiquer dans le système s'ils sont positifs.

Les généralistes, dont les patients utilisent Coronalert, doivent encoder 17 caractères sur la prescription du test Covid-19 lorsqu'ils en demandent un. Une perte de temps pour des médecins de famille déjà surchargés par l'augmentation des consultations. Autre limitation : l'application de traçage ne permet pas aux utilisateurs, par exemple les travailleurs du secteur hospitalier, de directement indiquer dans le système s'ils sont positifs.

Président de la SSMG, le Dr Thomas Orban trouve l'idée du baromètre lumineuse. " Hélas, comme souvent, les moyens financiers ne suivent pas. Il est donc difficile de mettre en place une vigie des Covid en première ligne lorsqu'on reçoit des cacahuètes pour le faire. " Le Dr Orban ne fera donc pas la promotion du système.

Le Collège de médecine générale a désigné mardi passé son nouveau président. Christophe Barbut remplace Thomas Orban, qui est toujours président de la SSMG. " Cela a été une formidable aventure de mettre cela sur pied ", confie le Dr Orban, qui demande à ses confrères de soutenir le CMG en payant leurs cotisations.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

La cellule de veille sanitaire du Collège de médecine générale de Belgique francophone (CMG) interpelle les pouvoirs publics au niveau fédéral et régional : "Les médecins généralistes sont empêchés de réaliser leur travail préventif et curatif lors d'une suspicion de coqueluche. La répartition des compétences entre niveaux de pouvoir complique la tâche."

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).