Tout sur GBO

Les syndicats médicaux dénoncent la suppression du remboursement des téléconsultations depuis le 15 février. Une mesure "contre-productive" et "irresponsable" pour l'Absym, un "mauvais calcul en termes de santé publique" aux yeux du GBO.

Président emblématique du GBO, Paul De Munck, aujourd'hui retraité, revient sur son parcours riche en défis, depuis ses débuts jusqu'à son départ marqué, estime-t-il, par des réalisations majeures et des questionnements cruciaux pour l'avenir de la profession. Entre son engagement au Rwanda, la création de structures innovantes, et les luttes pour une meilleure reconnaissance de la médecine générale, il livre une réflexion sans concession sur le renouvellement générationnel, les défis syndicaux et les enjeux financiers du système de santé.

Entre son engagement au GBO dans les années 90, une quinzaine d'années passées en coopération en Afrique, son retour aux affaires au GBO en 2010, la création de structures innovantes et les luttes pour une meilleure reconnaissance de la médecine générale, le Dr Paul De Munck, désormais président honoraire du GBO, livre une réflexion sans concession sur le renouvellement générationnel, les défis syndicaux et les enjeux financiers du système de santé. Regard dans le rétroviseur.

Dans le contexte connu d'un budget (càd d'une autorisation de dépenser purement comptable) sans souffle politique par absence de consensus au niveau du gouvernement Vivaldi, le secteur médical s'était vu imposer une économie de 71 millions pour compenser le dépassement budgétaire qui affectait les prévisions 2025.

Le Cartel, regroupant les syndicats médicaux GBO, ASGB et MoDeS, menace de dénoncer l'accord médico-mut en l'absence de garanties budgétaires pour 2025. Il a jusqu'au 4 novembre pour ce faire.

Le budget des soins de santé pour 2025 repose sur une série de mesures d'économies, touchant principalement les honoraires médicaux, les médicaments et les implants. Ces ajustements visent à maîtriser les dépenses "tout en maintenant un haut niveau de qualité des soins pour les patients". Une collaboration étroite entre les acteurs des soins de santé sera indispensable. Ce lundi 21, le Conseil général devait approuver l'épure du Comité de l'assurance.

Le GBO est malheureux de constater, comme tous les acteurs de la concertation, un dépassement du budget imprévu dû notamment aux phono-consultations et au secteur du médicament. Pour être approuvé par le Conseil général lundi prochain, des corrections sont indispensable bien que regrettables... Sinon, adieu l'indexation.

La Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW) organisait le 14 septembre dernier une journée d'échanges entre la première et la deuxième ligne. Outre Proxisanté, Yves Coppieters, ministre francophone de la Santé (Les Engagés), a profité de l'occasion pour présenter les principaux défis auxquels il compte s'atteler durant sa législature.

Des honoraires décents et une garde mieux organisée territorialement, une harmonisation de la première ligne pour éviter tout risque de concurrence entre prestataires et, surtout, la garantie du rôle du médecin généraliste face à la complexité biopsychosociale de son patient: telles sont quelques-unes des priorités du GBO/Cartel, par la voix de son président le Dr Lawrence Cuvelier, en cette rentrée.

Le Modes a profité de sa dernière assemblée générale pour mettre en oeuvre, pour la première fois, le principe de présidence tournante que le syndicat a initié il y a un peu plus d'un an. C'est désormais Élisa Kottos, pédiatre au CHU St-Pierre, qui assure la présidence du Modes pour un an. L'occasion d'aborder l'avenir du syndicat avec l'intéressée, ainsi que son prédécesseur, le Dr Ahmed Goubella.

La rentrée est riche en changements. D'un côté, plusieurs figures connues du syndicalisme francophone ont décidé de prendre du recul. De l'autre côté, les attentes autour d'un gouvernement de centre-droit sont élevées, malgré la crainte de voir certains acquis détricotés. Lejournal du Médecin a sondé les têtes pensantes des trois syndicats médicaux francophones pour prendre le pouls de la situation.

Le nombre de rendez-vous médicaux non honorés augmente chaque année. Pour le médecin, la tentation est grande de facturer le manque à gagner au patient. C'est possible, mais à faire dans les règles de l'art.

Médecine