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Que peut-on apprendre d'une étude randomisée (RCT) et d'une étude observationnelle? Lors du symposium du CBIP sur les actualités pharmacothérapeutiques, la Dr Marie-Laurence Lambert a relevé leurs points forts et leurs faiblesses, et a plaidé pour ne pas céder aux sirènes de l'accès rapide aux médicaments "innovants".

Les formulations effervescentes ne sont pas anodines, il convient d'être particulièrement prudent chez les patients qui suivent un régime hyposodé strict. C'est ce qu'a rappelé Camille Bertrand lors du symposium du CBIP sur les actualités pharmacothérapeutiques.

Le 1er février, un programme de sevrage progressif des benzodiazépines (BZD) a débuté dans notre pays, avec la mise à disposition de préparations magistrales (partiellement) remboursées. La suppression progressive d'un traitement à base de BZD est rarement une promenade de santé. Que dit la littérature? La lecture de deux articles américains intéressants, chacun écrit par un médecin généraliste, fournit de précieux conseils.

"Rapporter des effets indésirables, ce n'est pas obligatoire, mais cela devrait devenir un réflexe faisant partie de la pratique clinique", a souhaité Jamila Hamdani (cellule Pharmacovigilance, AFMPS) lors du symposium du CBIP. Le nombre de notifications est en effet insuffisant, même si les vaccins contre le Covid-19 l'ont fait passer de 1.000 à 36.000/an!

L'American Academy of Neurology (ANN) et l'American Headache Society (AHS) ont publié des directives pratiques relatives à la prise en charge d'une crise migraineuse aiguë chez les enfants et les adolescents 1,2.

Une proposition de loi pour lutter contre la pénurie des médicaments relance le débat sur un droit de substitution systématique accordé aux pharmaciens. L'Absym s'y oppose catégoriquement. Thomas Orban, président de la SSMG, estime qu'il faut éviter le dogmatisme et appelle au pragmatisme.

La nouvelle plateforme Auditorium sera lancée mardi prochain lors d'un symposium du CBIP. Grâce à cette plateforme de e-learning, les médecins et les pharmaciens vont disposer d'un instrument pour maintenir à jour leurs connaissances sur le bon usage des médicaments. D'autres prestataires de soins auront accès à cette plateforme.

Le GBO regrette que Farmaka doive licencier 28 personnes pour des raisons d'économies selon un communiqué de l'asbl en question. Maggie De Block parle plutôt de " réallocation des moyens disponibles ". " Ce ne sont pas des économies. Une partie des projets sera reprise par le centre belge d'information pharmacothérapeutique."

Après lecture d'un article du jdM du vendredi 17 février où j'apprends que des médecins envisagent d'arrêter de travailler parce que l'e-prescription devient obligatoire, j'aimerais réagir car certains arguments m'ont fait bondir.

Médecine