En Conférence interministérielle, les différents ministres de la Santé du pays ont suivi l'avis du KCE et de la taskforce vaccination et décidé de proposer un vaccin supplémentaire aux personnes dont l'immunité est réduite en raison d'une maladie ou d'un traitement. Ces personnes produisent moins d'anticorps après leur première ou deuxième vaccination de base. Les données scientifiques les plus récentes montrent que l'administration d'une dose supplémentaire de vaccin à ARN messager (actuellement Pfizer ou Moderna) peut entraîner une augmentation des anticorps et une réponse immunitaire plus forte.

Entre 300.000 et 400.000 patients concernés

Il s'agit des personnes qui présentent un déficit immunitaire congénital, sous dialyse rénale chronique, séropositives dont le nombre de cellules CD4 est inférieur à 200 par mm³ de sang (ce qui les expose à un risque accru d'infection), atteintes d'un cancer du sang ou d'autres tumeurs malignes (qui sont ou étaient sous traitement actif), transplantées ou atteintes de maladies inflammatoires et traitées avec des médicaments qui diminuent l'immunité.

Cette vaccination supplémentaire aura lieu à l'automne dans les centres de vaccination encore disponibles à ce moment-là. Les patients concernés seront automatiquement invités sur la base des données de leur mutuelle et de leur médecin traitant.

Un objectif fixé pour le personnel soignant

La CIM Santé a également discuté de l'état d'avancement de la couverture vaccinale du personnel de santé. Un paramètre objectif a été établi pour les hôpitaux et les centres de soins résidentiels et les organisations faîtières et les associations professionnelles ont pris diverses mesures pour encourager leur personnel à se faire vacciner. Il s'agit d'un objectif chiffré qui doit encore être affiné.

Un projet de cadre juridique pour la vaccination obligatoire du personnel de santé est également en cours de préparation. Les avis nécessaires ont également été demandés et sont attendus pour septembre.

Lundi, le ministre Vandenbroucke a fait savoir qu'il proposerait de rendre obligatoire la vaccination pour le personnel soignant. Il n'a pas évoqué d'échéance mais souhaite agir sans attendre. Dans le courant du mois de septembre, des avis seront sollicités auprès du Conseil fédéral des établissements hospitaliers, du Conseil supérieur pour la prévention et du Conseil national du travail.

En juillet, l'Académie royale de médecine de Belgique (ARMB) et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België (KAGB) avaient déjà recommandé une vaccination obligatoire élargie à tous les professionnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques et des institutions de soins, ainsi qu'aux médecins, aux autres professionnels de la santé et aux bénévoles impliqués dans les soins.

La CSC a demandé mardi que le Comité de concertation prévu vendredi ne prenne pas de décision concernant la vaccination obligatoire du secteur des soins de santé. Selon le syndicat, il faut également prendre en compte l'avis des partenaires sociaux, attendu au plus tard pour le mois de septembre, et permettre à la concertation sociale d'aborder de nombreux éléments comme la manière, le moment ou encore le champ d'application de la vaccination obligatoire.

En Conférence interministérielle, les différents ministres de la Santé du pays ont suivi l'avis du KCE et de la taskforce vaccination et décidé de proposer un vaccin supplémentaire aux personnes dont l'immunité est réduite en raison d'une maladie ou d'un traitement. Ces personnes produisent moins d'anticorps après leur première ou deuxième vaccination de base. Les données scientifiques les plus récentes montrent que l'administration d'une dose supplémentaire de vaccin à ARN messager (actuellement Pfizer ou Moderna) peut entraîner une augmentation des anticorps et une réponse immunitaire plus forte. Il s'agit des personnes qui présentent un déficit immunitaire congénital, sous dialyse rénale chronique, séropositives dont le nombre de cellules CD4 est inférieur à 200 par mm³ de sang (ce qui les expose à un risque accru d'infection), atteintes d'un cancer du sang ou d'autres tumeurs malignes (qui sont ou étaient sous traitement actif), transplantées ou atteintes de maladies inflammatoires et traitées avec des médicaments qui diminuent l'immunité.Cette vaccination supplémentaire aura lieu à l'automne dans les centres de vaccination encore disponibles à ce moment-là. Les patients concernés seront automatiquement invités sur la base des données de leur mutuelle et de leur médecin traitant.