L'Allemagne, Israël et les Etats-Unis, notamment, ont déjà donné leur feu vert à une troisième dose, pour certaines catégories de personnes, des vaccins Pfizer ou Moderna. Chez nous, la question figure au menu de la conférence interministérielle Santé prévue ce mercredi.

Selon le rapport, une troisième dose est utile pour certaines catégories de personnes, comme celles souffrant de troubles de l'immunité innés, les patients en dialyse rénale chronique, certains patients VIH positifs, les patients ayant subi une transplantation ou encore ceux souffrant de maladies inflammatoires traitées par des immunosuppresseurs.

Pour les personnes âgées, il n'y a pas encore de résultats d'études publiés sur l'administration du troisième dose, constate le rapport. La task-force vaccination conseille dès lors d'attendre les analyses prévues dans les prochaines semaines sur les infections dites de percée (qui touchent des personnes entièrement vaccinées) et les résultats d'études cliniques sur l'administration d'une troisième dose.

Une extension par étape à d'autres groupes à risque est possible aux yeux de la task-force mais seulement sur la base de recherches nationales et internationales solides et de preuves scientifiques.

La task-force rappelle enfin l'importance de mesures "non-pharmacologiques" comme la ventilation, la distance physique et le port du masque buccal mais aussi l'importance de la vaccination de base des Belges de plus de 12 ans.

Avec Belga

Pfizer et Moderna favorables à une 3e dose "pour tous"

L'alliance Pfizer/BioNTech a plaidé lundi auprès des autorités sanitaires américaines en faveur d'une autorisation future d'une troisième dose pour tous de son vaccin contre le Covid-19, en leur soumettant des résultats préliminaires encourageants.

"Les données que nous avons vues jusqu'à présent suggèrent qu'une troisième dose de notre vaccin déclenche des niveaux d'anticorps qui excèdent significativement ceux constatés après les deux doses initialement prévues", a déclaré Albert Bourla, le PDG de Pfizer, cité dans un communiqué.

Les deux entreprises ont donc "soumis des données de phase 1 (d'essais cliniques, NDLR) à l'Agence américaine des médicaments (FDA) afin d'étayer l'évaluation d'une troisième dose, ou dose de rappel, du vaccin contre le Covid-19 pour une homologation future", ont-elles déclaré dans ce communiqué.

Ces résultats seront également soumis à l'Agence européenne des médicaments (EMA) et d'autres autorités de régulation "dans les semaines qui viennent", ont-elles précisé.

Pfizer avait déjà communiqué sur ces résultats, qui portent sur la souche initiale du virus mais aussi sur les variants Beta et Delta, ce dernier étant à l'origine d'une forte résurgence de l'épidémie partout dans le monde.

Cette dose de rappel, donnée entre 6 et 12 mois après les deux premières injections, "pourrait aider à réduire les taux d'infections et de maladie chez les personnes préalablement vaccinées, et à mieux contrôler la propagation de variants du virus", a estimé Ugur Sahin, le patron de BioNTech.

L'Allemagne, Israël et les Etats-Unis, notamment, ont déjà donné leur feu vert à une troisième dose, pour certaines catégories de personnes, des vaccins Pfizer ou Moderna. Chez nous, la question figure au menu de la conférence interministérielle Santé prévue ce mercredi. Selon le rapport, une troisième dose est utile pour certaines catégories de personnes, comme celles souffrant de troubles de l'immunité innés, les patients en dialyse rénale chronique, certains patients VIH positifs, les patients ayant subi une transplantation ou encore ceux souffrant de maladies inflammatoires traitées par des immunosuppresseurs. Pour les personnes âgées, il n'y a pas encore de résultats d'études publiés sur l'administration du troisième dose, constate le rapport. La task-force vaccination conseille dès lors d'attendre les analyses prévues dans les prochaines semaines sur les infections dites de percée (qui touchent des personnes entièrement vaccinées) et les résultats d'études cliniques sur l'administration d'une troisième dose. Une extension par étape à d'autres groupes à risque est possible aux yeux de la task-force mais seulement sur la base de recherches nationales et internationales solides et de preuves scientifiques. La task-force rappelle enfin l'importance de mesures "non-pharmacologiques" comme la ventilation, la distance physique et le port du masque buccal mais aussi l'importance de la vaccination de base des Belges de plus de 12 ans.Avec Belga