"Certains hôpitaux transfèrent en pédiatrie (physiquement ou administrativement) des bébés dont la santé justifie la prolongation du séjour alors que leur maman est jugée apte à sortir", reconnaît Michel Mahaux, directeur général adjoint de santhea.

Seuls les hôpitaux disposant à la fois d'une maternité et d'un service de pédiatrie peuvent réaliser ces transferts administratifs. "Cela permet de réduire artificiellement la durée de séjour et d'éviter les pénalités", explique encore un directeur médical.

Une manoeuvre impossible ?

Ce transfert d'un service Nic, N* ou M* (services de néonatologie intensive, non-intensive et de maternité avec soins néonatal) à un service E relève pourtant de l'impossible. "Pour qu'il puisse être déplacé en pédiatrie, le nourrisson doit être âgé de 28 jours", spécifie le Dr Michelle Dusart, médecin-chef du CHU St-Pierre. "Nous ne gardons évidemment pas les nourrissons autant de temps. Ceux qui développent des complications sont donc gardés en service N* et non transférés en service E."

"Au-delà de cet aspect légal, l'Inami ne laisserait jamais passer une telle manoeuvre. Ce serait d'ailleurs contreproductif puisque cela entrainerait un non-remboursement de l'hospitalisation", continue le médecin-chef, tout en admettant que les règles de l'Inami sont souvent complexes.

L'accompagnement à domicile, la nécessité

"Avec le raccourcissement de la durée de séjour en maternité, nous avons au contraire développé une stratégie d'accompagnement à domicile", explique le Dr Dusart. "Nous venons d'ailleurs de lancer une plateforme interactive soignants-patients destinée aux jeunes parents sortis de la maternité 2 jours après la naissance de leur bébé."

Ce projet, lancé fin novembre et baptisé "Be Saint-Pierre" permet aux sages-femmes d'avoir accès aux données de leurs patientes, et aux jeunes parents d'être suivis de près et de posséder toutes les informations en temps réel via un seul et même outil.

"Certains hôpitaux transfèrent en pédiatrie (physiquement ou administrativement) des bébés dont la santé justifie la prolongation du séjour alors que leur maman est jugée apte à sortir", reconnaît Michel Mahaux, directeur général adjoint de santhea. Seuls les hôpitaux disposant à la fois d'une maternité et d'un service de pédiatrie peuvent réaliser ces transferts administratifs. "Cela permet de réduire artificiellement la durée de séjour et d'éviter les pénalités", explique encore un directeur médical.Ce transfert d'un service Nic, N* ou M* (services de néonatologie intensive, non-intensive et de maternité avec soins néonatal) à un service E relève pourtant de l'impossible. "Pour qu'il puisse être déplacé en pédiatrie, le nourrisson doit être âgé de 28 jours", spécifie le Dr Michelle Dusart, médecin-chef du CHU St-Pierre. "Nous ne gardons évidemment pas les nourrissons autant de temps. Ceux qui développent des complications sont donc gardés en service N* et non transférés en service E.""Au-delà de cet aspect légal, l'Inami ne laisserait jamais passer une telle manoeuvre. Ce serait d'ailleurs contreproductif puisque cela entrainerait un non-remboursement de l'hospitalisation", continue le médecin-chef, tout en admettant que les règles de l'Inami sont souvent complexes."Avec le raccourcissement de la durée de séjour en maternité, nous avons au contraire développé une stratégie d'accompagnement à domicile", explique le Dr Dusart. "Nous venons d'ailleurs de lancer une plateforme interactive soignants-patients destinée aux jeunes parents sortis de la maternité 2 jours après la naissance de leur bébé."Ce projet, lancé fin novembre et baptisé "Be Saint-Pierre" permet aux sages-femmes d'avoir accès aux données de leurs patientes, et aux jeunes parents d'être suivis de près et de posséder toutes les informations en temps réel via un seul et même outil.