C'est bon. 18 mois après la date butoir du 1er janvier 2020, fixée initialement par l'ancienne ministre de la Santé publique Maggie De Block, la Wallonie a enfin ses huit réseaux hospitaliers locorégionaux. Du moins, les alliances ont été publiquement présentées pour Namur, Charleroi, Liège, le Hainaut et le Luxembourg.
Le réseau Phare est déjà agréé (lire page 12) et le dernier-né des réseaux wallons vient d'être baptisé Helora. Il aura fallu beaucoup de patience, de réunions et de diplomatie pour mettre les directions hospitalières et leurs pouvoirs organisateurs d'accord sur des projets communs et équilibrés.
Et ce n'est pas fini. Même si la crise sanitaire n'a pas empêché les hôpitaux d'avancer dans la construction des réseaux, il faut maintenant que ces structures se mettent à fonctionner véritablement. Il faut définir un projet médical commun, gérer des ADN différents, fédérer des travailleurs qui ne se connaissent pas encore, parler d'argent... Or, les dirigeants hospitaliers attendent encore des clarifications sur les modes de fonctionnement et de financement de ces nouvelles "coquilles", encore un peu trop vides.
En Région bruxelloise, on attend toujours le déblocage de la situation. Seuls deux réseaux sur quatre sont connus, un construit autour des Cliniques Saint-Luc (H.uni) et l'autre autour de l'UZ Brussel. Les Hôpitaux de la Ville de Bruxelles (Saint-Pierre, Bordet, Brugmann et l'Huderf), Iris-Sud, le Chirec et Erasme doivent encore trouver - accepter - leurs partenaires. La situation se débloquera-t-elle cet été, avant la rentrée? Certains le veulent. D'autres beaucoup moins.
Le réseau Phare est déjà agréé (lire page 12) et le dernier-né des réseaux wallons vient d'être baptisé Helora. Il aura fallu beaucoup de patience, de réunions et de diplomatie pour mettre les directions hospitalières et leurs pouvoirs organisateurs d'accord sur des projets communs et équilibrés. Et ce n'est pas fini. Même si la crise sanitaire n'a pas empêché les hôpitaux d'avancer dans la construction des réseaux, il faut maintenant que ces structures se mettent à fonctionner véritablement. Il faut définir un projet médical commun, gérer des ADN différents, fédérer des travailleurs qui ne se connaissent pas encore, parler d'argent... Or, les dirigeants hospitaliers attendent encore des clarifications sur les modes de fonctionnement et de financement de ces nouvelles "coquilles", encore un peu trop vides. En Région bruxelloise, on attend toujours le déblocage de la situation. Seuls deux réseaux sur quatre sont connus, un construit autour des Cliniques Saint-Luc (H.uni) et l'autre autour de l'UZ Brussel. Les Hôpitaux de la Ville de Bruxelles (Saint-Pierre, Bordet, Brugmann et l'Huderf), Iris-Sud, le Chirec et Erasme doivent encore trouver - accepter - leurs partenaires. La situation se débloquera-t-elle cet été, avant la rentrée? Certains le veulent. D'autres beaucoup moins.
