Jeudi dernier, le Conseil fédéral du Développement durable organisait une conférence sur l'impact des changements climatiques sur la santé en Europe et dans notre pays. Matière transversale s'il en est, c'est dans l'hémicycle du Sénat que les débats ont pris place.
Un mot sur le Sénat, justement. Depuis 2014, à la faveur de la sixième réforme de l'État, il comporte 50 membres désignés par les parlements des communautés et régions. " Ils participent au processus décisionnel fédéral, tout en défendant les intérêts des entités fédérées ", nous indique le Sénat. En somme, leur avis ne comptera plus que pour une éventuelle réforme de l'État. Le Sénat est donc devenu une assemblée législative sans réel pouvoir législatif, soit une (somptueuse) enveloppe vide, où trône cyniquement un mégaphone monumental, fruit de l'exposition Super démocratie, preuve ultime de sa muséification.
Penchons-nous maintenant sur le contenu de la conférence. Au menu, une réactualisation des prévisions qui avaient déjà été prophétisées dans les années 60 et la conférence de Rome, et a fortiori dans les années 70, une ère où les questions écologiques se sont hissées au rang des préoccupations internationales.
En bref, le monde va mal, et si demain rien n'est fait, à nous les pluies acides et la montée des eaux d'ici 2100. Mais ce n'est pas si grave, pour s'accommoder des précipitations qui se feront plus présentes, la température augmentera de 5 degrés. Sous nos latitudes, cela veut dire baisse de la mortalité hivernale, s'il n'y a pas de canicules meurtrières entre-temps. Mais dans les pays en voie de développement, le palu, entre autres, sévirait de plus belle. La ritournelle est toujours la même.
En Belgique, il y a bien l'existence d'un plan national, le Nehap, qui vise entre autres à développer une formation de médecine environnementale. Mais rien n'est encore au menu de nos universités. Il n'y a plus qu'à. Mais la sixième réforme de l'État est passée par là. Encore elle. C'est peut-être à cause d'elle que la Belgique est si mauvais élève en développement durable, finalement.
Un mot sur le Sénat, justement. Depuis 2014, à la faveur de la sixième réforme de l'État, il comporte 50 membres désignés par les parlements des communautés et régions. " Ils participent au processus décisionnel fédéral, tout en défendant les intérêts des entités fédérées ", nous indique le Sénat. En somme, leur avis ne comptera plus que pour une éventuelle réforme de l'État. Le Sénat est donc devenu une assemblée législative sans réel pouvoir législatif, soit une (somptueuse) enveloppe vide, où trône cyniquement un mégaphone monumental, fruit de l'exposition Super démocratie, preuve ultime de sa muséification.Penchons-nous maintenant sur le contenu de la conférence. Au menu, une réactualisation des prévisions qui avaient déjà été prophétisées dans les années 60 et la conférence de Rome, et a fortiori dans les années 70, une ère où les questions écologiques se sont hissées au rang des préoccupations internationales.En bref, le monde va mal, et si demain rien n'est fait, à nous les pluies acides et la montée des eaux d'ici 2100. Mais ce n'est pas si grave, pour s'accommoder des précipitations qui se feront plus présentes, la température augmentera de 5 degrés. Sous nos latitudes, cela veut dire baisse de la mortalité hivernale, s'il n'y a pas de canicules meurtrières entre-temps. Mais dans les pays en voie de développement, le palu, entre autres, sévirait de plus belle. La ritournelle est toujours la même.En Belgique, il y a bien l'existence d'un plan national, le Nehap, qui vise entre autres à développer une formation de médecine environnementale. Mais rien n'est encore au menu de nos universités. Il n'y a plus qu'à. Mais la sixième réforme de l'État est passée par là. Encore elle. C'est peut-être à cause d'elle que la Belgique est si mauvais élève en développement durable, finalement.