Tout sur Pays-bas

Hôpitaux monopolisés par les malades du Covid, budgets sous pression, interruption du dépistage. Une étude dévoilée au 12e Congrès européen sur le cancer du sein (3-6 octobre) montre combien le nombre de décès par cancer du sein mal soigné ou diagnostiqués trop tard augmente le nombre de décès dus au premier cancer féminin. Mais cela pourrait être quasi évité en veillant à ce que les femmes âgées ne manquent pas le dépistage final.

Le test sanguin a longtemps été présenté comme la panacée pour sortir du confinement généralisé et redémarrer l'école et la machine économique. Mais une étude démontre la faiblesse de cet outil, finalement laissé en suspens par la Belgique. Une dépense qui restera définitivement inutile ou la clef de la gestion future de la pandémie ? Les avis divergent.

À la demande de l'Inami et du CHU de Namur, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) a étudié l'impact des consultations vidéo sur la santé des patients atteints de maladies (somatiques) chroniques. Pour ce faire, le KCE a analysé la manière dont ce type de consultations est organisé en France et aux Pays-Bas. Résultat : le centre d'expertise estime qu' " il n'existe actuellement aucune preuve scientifique que les consultations vidéo aient un impact différent sur la santé des patients que les consultations 'ordinaires' ".

Sans surprise, le vélo arrive en tête, devant la marche, des modes de déplacement urbain en termes d'avantages pour la santé globale, selon les résultats d'une étude menée dans sept grandes villes européennes. Hormis aux Pays-Bas et au Danemark, la bicyclette reste toutefois peu utilisée en ville.

Selon l'organisation néerlandaise Z-CERT, spécialisée dans le soutien des hôpitaux psychiatriques dans le domaine de la sécurité informatique, les envois de données médicales par fax sont monnaie courante aux Pays-Bas. Le jdM a fait sa petite enquête en Belgique (à laquelle vous pouvez participer ici) et s'est aperçu que ce type d'envoi n'a pas du tout été abandonné (voir graphiques). Le RGPD va probablement corriger petit à petit la situation.

Quelle est la part des patients dans les dépenses de soins de santé en Belgique qui atteignaient 10% du PIB en 2017, soit 43,8 milliards d'euros ? C'est la question posée par l'Institut pour un Développement durable (IDD) sous la houlette de l'économiste Philippe Defeyt. Cette part a baissé ces dernières années. Une bonne nouvelle qu'il convient de nuancer.

Le patron des Mutualités chrétiennes recommandait lundi dans Le Soir de limiter les revenus annuels des médecins spécialistes à un revenu normatif - par exemple 250.000 euros pour un travail égal. Et de se référer aux Pays-Bas où une loi fixe que celui qui est payé avec des moyens publics ne peut pas gagner plus qu'un ministre. Les médecins étant financés par l'État, les spécialistes devraient ne pas dépasser un certain plafond. Jean Hermesse estime qu'il est temps de briser ce tabou.

Si loin et pourtant si proche, est-on tenté de dire à propos du Canada. Pourtant, ce pays vaste - le deuxième plus grand pays du monde - ne se résume pas qu'au Québec, et dissimule bon nombre de disparités.

Un nouveau concept de santé, dénommé " santé positive ", souffle sur la Belgique. Issu des Pays-Bas, où il rencontre un énorme succès, le concept se base sur une vision plus large de la santé, axée sur six dimensions de la vie. Entre concept sociétal et outil, la santé positive peut aider le médecin généraliste dans le suivi des patients chroniques notamment.

Plus de 16.500 Belges apprendront cette année qu'ils souffrent d'insuffisance cardiaque (IC), soit plus de 45 personnes par jour. En raison de remboursements insuffisants, 230.000 patients ne pourront plus être pris en charge conformément aux recommandations européennes. Plusieurs associations se mobilisent durant les Journées européennes de sensibilisation à l'insuffisance cardiaque du 30 avril au 12 mai 2018. 24 hôpitaux se mobilisent.

L'arrivée du séquençage génomique complet sur le marché belge pose des questions tant médicales éthiques que financières. Le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) constate qu'on manque de moyens tant en hommes qu'en infrastructure. Il faut aussi régler le problème du consentement éclairé et la question de savoir s'il faut tout dire au patient notamment lors de découvertes fortuites concernant des maladies génétiques que l'on ne soupçonnait pas.

Dans les maladies articulaires inflammatoires telles que l'arthrite rhumatoïde, les résultats du traitement sont nettement meilleurs s'il est initié tôt ; il en va de même pour l'arthrose. " Nous devons donc identifier, dans la population qui présente les premiers symptômes, les patients qui sont à risque accru de progression afin de leur proposer une prévention primaire, comme nous le faisons face à l'ostéoporose et les maladies cardiovasculaires, " explique le Pr Frank Luyten (rhumatologue, KU Leuven).

Le 7 décembre 2017, a été déposée une proposition de résolution concernant l'évaluation de la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, modifiée par la loi du 28 février 2014, par deux parlementaires CD&V, Else Van Hoof et Nathalie Muylle. Ces deux dames viennent d'être rejointes par leur collègue NVA Valerie Van Peel. L'on voudrait croire aux bonnes intentions de nos représentantes : nulle question en effet de nier la large assise politique et sociale dont bénéfice la dépénalisation de l'euthanasie, affirment-elles. Il s'agirait plutôt de veiller à l'amélioration de la loi, compte tenu notamment du rôle de pionnier joué par la Belgique dans cette question éthique. Formidable !

E-RÉPUTATION Que faire lorsque paraissent sur internet des informations déplaisantes à votre sujet ? Ici aussi, mieux vaut prévenir que guérir. Il existe toutefois des solutions, explique Willem van Lynden, fondateur de la société MediaMaze, basée à Amsterdam.

Les mutuelles ont récemment averti leurs membres de l'existence d'un point de contact où ils peuvent signaler les prestataires ou les institutions de soins qui se rendent coupables de fraude.

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Médecine

Une étude espagnole révèle qu'une proportion importante de patients vivant avec le VIH et traités peut ressentir des symptômes causés soit par une maladie associée au VIH, soit par des effets secondaires en lien avec le traitement antirétroviral, qui peuvent être très pénibles pour certains et avoir un impact non négligeable sur la qualité de vie. Mais par sûr que ces plaintes soient toujours bien prises en compte par les praticiens.

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