Tout sur Fédération Wallonie-Bruxelles

Le MR et sa ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, sont apparus isolés mercredi lors du débat thématique sur les "habilitations" en médecine lors de la séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Tous les partis de la majorité, à l'exception donc des libéraux, ont en effet dénoncé le refus de la ministre de permettre à l'UMons et l'UNamur d'organiser un master en médecine. Les partis de l'opposition ont partagé leurs critiques.

Le député MR Nicolas Janssen s'était inquiété récemment (lire jdM n°2738) du contenu de l'EVRAS (guide pour l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour lequel aucun pédo-psychiatre n'aurait été consulté. La ministre de l'Education, Caroline Désir, lui a répondu que seules trois formulations font débat sur 300 pages et qu'elle s'est entourée de toutes les précautions.

Confrontée à une impasse et de guerre lasse, la Délégation des médecins francophones en formation (DeMeFF) met en demeure l'ensemble des hôpitaux de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). En cause, le non-enregistrement des gardes appelables comme du travail effectif, le non-respect de la pause de midi, le paiement incorrect des sursalaires et le décompte des heures supplémentaires sur plusieurs semaines.

Depuis l'instauration de la convention collective en Commission paritaire, la Délégation des médecins francophones en formation (DeMeFF) a soulevé à maintes reprises des points critiques quant au respect de la loi et à l'esprit de l'accord. L'impasse des débats avec les coupoles hospitalières a amené la DeMeFF à mettre en demeure l'ensemble des hôpitaux de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

Les cursus de médecine des universités francophones ont été évalués pour la première fois. L'Agence pour l'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur (AEQES) a chargé un comité d'experts indépendants au sein des universités (ULB, UCLouvain, ULiège, UMons, UNamur) d'une analyse transversale. Les experts ont ainsi formulé au total 36 recommandations, adressées aux établissements mais aussi à l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) et au gouvernement.

La Chambre a adopté jeudi en séance plénière un projet de loi porté par le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) qui définit la procédure de fixation des quotas de numéros Inami octroyés en médecine et dentisterie. Le texte a été approuvé majorité contre opposition.

Vendredi, la Commission de planification de la Fédération Wallonie-Bruxelles se réunit. Que va-t-elle décider comme clé de répartition? Le GBO recommande d'emblée une clé de 50% en faveur de la spécialisation en médecine générale, soit environ 371 futurs MG.

La Société scientifique de médecine générale (SSMG) s'inquiète des propositions actuelles de la Commission de planification de la Fédération Wallonie-Bruxelles, défavorables à une augmentation des quotas de médecins généralistes. Le GBO et le Collège de médecine générale réclament qu'au moins 50% des futurs médecins soient des généralistes. Verdict le vendredi 21 octobre.

" Les ministres wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont clôturé leur conclave budgétaire respectif en adoptant des mesures d'aide en faveur du secteur non marchand. Un signal positif ", commente la fédération Unessa.

C'est la dernière fois avant la mise en place d'un véritable concours (numerus fixus) que la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait samedi dernier l'examen d'entrée en médecine et dentisterie (2e session). 333 candidats ont déjà réussi la session de juillet. Le 5 septembre, on saura combien s'y ajouteront. En tout, l'Inami octroiera 744 numéros en 2028. L'excédent éventuel sera résorbé les trois prochaines années.

La première épreuve de l'édition 2022 de l'examen d'entrée aux études en médecine et en dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles a eu lieu le mardi 5 juillet. 333 lauréates et lauréats ont été proclamés au terme de la délibération de cette épreuve, soit un taux de proclamation de 6,07 %. La seconde épreuve aura lieu le samedi 27 aout 2022.

Après de longues négociations entre le gouvernement fédéral et les Communautés, un nouvel accord a été trouvé concernant les numéros Inami, avec une augmentation de la proportion de médecins généralistes formés. Reste qu'une commune sur deux est en pénurie en Wallonie. Quelle est la stratégie de la Région?

La varénicline, un des produits phares dans l'aide à la cessation tabagique, n'est plus disponible en Belgique depuis près d'un an, et elle ne devrait pas le redevenir avant 2023. Les tabacologues sont-ils pour autant démunis? Certainement pas, d'après la Pr Sophie Gohy, pneumologue et tabacologue aux Cliniques Saint-Luc (UCL).

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a adopté en première lecture l'avant-projet de décret relatif à l'instauration d'un concours d'entrée pour les filières de médecine et de dentisterie à partir de l'année académique 2023-2024. "La décision prise le Gouvernement démontre que nous sommes au rendez-vous de nos engagements", réagit Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur de la FWB.

La Belgique est passée du numerus clausus au numerus fixus. La Fédération Wallonie-Bruxelles a rejoint le train de la Flandre en imposant, en lieu et place d'un examen, un concours d'entrée. Un acte politique majeur qui a suscité de nombreuses réactions. Parmi celles-ci, l'affirmation que le numerus fixus - malgré une méthode de calcul affinée de la part de la Commission fédérale de planification - ne fera qu'aggraver la pénurie déjà prégnante, notamment au sud du pays. Au même moment, en France, où la situation est également peu enviable, le numerus apertus est entré en vigueur après 50 ans de numerus clausus. Comparaison des trois méthodes.

Le ministre flamand de la Santé Wouter Beke a confirmé mardi l'"attitude sceptique" du gouvernement flamand à l'égard de l'accord conclu vendredi dernier par le fédéral et la Fédération Wallonie-Bruxelles à propos des quotas de médecins. Selon le ministre CD&V, le fait qu'il y ait un engagement du côté francophone à travailler aussi avec un examen d'entrée et un numerus fixus est "une condition nécessaire mais pas suffisante pour arriver à une solution", a-t-il indiqué au Parlement régional. La N-VA est très sévère et les médecins flamands tout aussi sceptiques.