Les débats sur les programmes santé ont été légion durant la période pré-électorale. Si tous ne sont pas d'accord sur les moyens, les objectifs en santé sont peu ou prou les mêmes pour tout le monde : combattre la pénurie, revaloriser les professionnels de l'art infirmier, mieux financer les hôpitaux, valoriser les soins intégrés, réformer les compétences santé intrafrancophones.

Néanmoins, quelle que soit l'ambition portée par l'un ou l'autre parti, les réformes prendront du temps. Même si Georges-Louis Bouchez annonce sa volonté de rapidement former les gouvernements wallon et de Fédération Wallonie-Bruxelles pour entamer des réformes avant les élections communales d'octobre prochain.

Aujourd'hui, le temps fait défaut, singulièrement à nos hôpitaux. Ils ont besoin d'une bouffée d'air pour pouvoir respirer, eux qui ont la tête sous l'eau depuis le covid. 70 % des institutions sont dans le rouge, rappelait l'étude Maha. Si rien n'est fait pour les aider à faire face, les hôpitaux seront en faillite. Ce n'est pas par le biais des parkings et des commerces dans les hôpitaux que l'affaire pourra être réglée : les institutions n'ont aucune marge de manoeuvre. Aujourd'hui, les hôpitaux n'espèrent pas du goutte-à-goutte, ils espèrent le jéroboam.

Mais qui aura le courage politique de faire cette injection de moyens, tellement nécessaire pour nos institutions de soins ? Le MR fera-t-il mentir ses détracteurs qui voyaient dans le programme du parti des velléités de réaliser des économies en santé ? Que restera-t-il des 200 propositions des Engagés en matière de santé, et particulièrement de l'axe " Prévoir un budget à la hauteur des besoins et des enjeux " ? Qu'adviendra-t-il de la norme de croissance ? Réponse - espérons-le - dans les prochaines semaines lors des constitutions de gouvernements.

Les débats sur les programmes santé ont été légion durant la période pré-électorale. Si tous ne sont pas d'accord sur les moyens, les objectifs en santé sont peu ou prou les mêmes pour tout le monde : combattre la pénurie, revaloriser les professionnels de l'art infirmier, mieux financer les hôpitaux, valoriser les soins intégrés, réformer les compétences santé intrafrancophones.Néanmoins, quelle que soit l'ambition portée par l'un ou l'autre parti, les réformes prendront du temps. Même si Georges-Louis Bouchez annonce sa volonté de rapidement former les gouvernements wallon et de Fédération Wallonie-Bruxelles pour entamer des réformes avant les élections communales d'octobre prochain.Aujourd'hui, le temps fait défaut, singulièrement à nos hôpitaux. Ils ont besoin d'une bouffée d'air pour pouvoir respirer, eux qui ont la tête sous l'eau depuis le covid. 70 % des institutions sont dans le rouge, rappelait l'étude Maha. Si rien n'est fait pour les aider à faire face, les hôpitaux seront en faillite. Ce n'est pas par le biais des parkings et des commerces dans les hôpitaux que l'affaire pourra être réglée : les institutions n'ont aucune marge de manoeuvre. Aujourd'hui, les hôpitaux n'espèrent pas du goutte-à-goutte, ils espèrent le jéroboam.Mais qui aura le courage politique de faire cette injection de moyens, tellement nécessaire pour nos institutions de soins ? Le MR fera-t-il mentir ses détracteurs qui voyaient dans le programme du parti des velléités de réaliser des économies en santé ? Que restera-t-il des 200 propositions des Engagés en matière de santé, et particulièrement de l'axe " Prévoir un budget à la hauteur des besoins et des enjeux " ? Qu'adviendra-t-il de la norme de croissance ? Réponse - espérons-le - dans les prochaines semaines lors des constitutions de gouvernements.