Grâce à la modélisation sur base des données cliniques déjà disponibles, des investigateurs ont peut-être trouvé le bon dosage en islatravir qui respecte les lymphocytes.
L'islatravir est le premier inhibiteur nucléosidique de la translocation a être développé pour le traitement de l'infection par VIH. Cette molécule a la capacité de persister longtemps dans l'organisme d'où son développement pour des prises espacées tant dans le cadre de la PrEP (prise orale mensuelle, implant annuel) que du traitement de la maladie chez les patients naïfs ou expérimentés (prise orale quotidienne en bithérapie avec la doravirine).
Alors que bien des espoirs reposent sur cette nouvelle molécule, en décembre 2021, un communiqué du laboratoire qui développe la molécule annonçait un gel des essais cliniques en cours sur avis de la FDA. Cette décision intervient après le constat d'une diminution du taux de CD4 que ce soit dans le cadre de la PrEP ou du traitement de la maladie. Tous les essais ont été mis en pause à l'exception de ceux concernant un switch chez des patients expérimentés à charge virale indétectable qui peuvent continuer sous contrôle strict mais ne peuvent enrôler de nouveaux participants.
Parmi les nombreuses hypothèses pouvant expliquer cette chute des cellules CD4, celle d'une relation avec les dosages élevés a été creusée via simulation et modélisation sur base de la vaste banque de données récoltées au cours des essais cliniques. Lors du congrès de Glasgow, cette modélisation a fait l'objet d'une prétention orale. Sans entrer dans les détails complexes de cette expérience, retenons-en la conclusion: une dose de quotidienne de 0,25mg en combinaison avec 100mg de doravirine devrait permettre un niveau d'exposition efficace pour les variants sauvages et en cas de mutation M184I/V et entraîner des modifications des taux de cellules CD4 comparables à celles observées avec les traitements antirétroviraux classiques. Ce dosage concernerait le traitement oral destiné aux patients naïfs ou expérimentés.
Réf: Vargo R. et al. Abstract oral O45, HIV Glasgow, 2022.
L'islatravir est le premier inhibiteur nucléosidique de la translocation a être développé pour le traitement de l'infection par VIH. Cette molécule a la capacité de persister longtemps dans l'organisme d'où son développement pour des prises espacées tant dans le cadre de la PrEP (prise orale mensuelle, implant annuel) que du traitement de la maladie chez les patients naïfs ou expérimentés (prise orale quotidienne en bithérapie avec la doravirine). Alors que bien des espoirs reposent sur cette nouvelle molécule, en décembre 2021, un communiqué du laboratoire qui développe la molécule annonçait un gel des essais cliniques en cours sur avis de la FDA. Cette décision intervient après le constat d'une diminution du taux de CD4 que ce soit dans le cadre de la PrEP ou du traitement de la maladie. Tous les essais ont été mis en pause à l'exception de ceux concernant un switch chez des patients expérimentés à charge virale indétectable qui peuvent continuer sous contrôle strict mais ne peuvent enrôler de nouveaux participants.Parmi les nombreuses hypothèses pouvant expliquer cette chute des cellules CD4, celle d'une relation avec les dosages élevés a été creusée via simulation et modélisation sur base de la vaste banque de données récoltées au cours des essais cliniques. Lors du congrès de Glasgow, cette modélisation a fait l'objet d'une prétention orale. Sans entrer dans les détails complexes de cette expérience, retenons-en la conclusion: une dose de quotidienne de 0,25mg en combinaison avec 100mg de doravirine devrait permettre un niveau d'exposition efficace pour les variants sauvages et en cas de mutation M184I/V et entraîner des modifications des taux de cellules CD4 comparables à celles observées avec les traitements antirétroviraux classiques. Ce dosage concernerait le traitement oral destiné aux patients naïfs ou expérimentés. Réf: Vargo R. et al. Abstract oral O45, HIV Glasgow, 2022.