Evaluation au long cours et reproductibilité

L'étude TANGO a inclus un total de 741 patients présentant une charge virale indétectable (<50 copies/ml) depuis au moins 6 mois et stables sous 3DR-4DR basés sur TAF. Ces patients ont ensuite été répartis en deux groupes équipotents. Dans l'un, 369 patients ont été switchés vers un 2DR (DTG/3TC) et, dans l'autre, 372 patients ont maintenu leur 3DR-4DR basé sur TAF. Après une période de suivi de 3 ans, les 298 patients du groupe 3DR-4DR TAF qui présentaient toujours une charge virale indétectable ont été switchés à leur tour vers le 2DR (DTG/3TC) pour constituer le groupe "Late Switch" de l'étude.

La nouvelle analyse présentée à Glasgow avait un double but.

D'une part, fournir des données d'efficacité et de sécurité d'emploi au long cours sur base du suivi du groupe des patients traités par 2DR depuis le premier jour de l'étude (groupe "Early Switch") et, d'autre part, évaluer la reproductibilité de l'efficacité virologique et de la sécurité d'emploi du 2DR en comparant les données observées sur 48 semaines (1ère année de TANGO) du groupe "Early Switch" vs. les données sur 48 semaines (4ème année de TANGO) du groupe "Late Switch".

Efficacité virologique et immunologique

Premièrement, intéressons-nous au groupe de patients "Early switch", ceux qui sont suivis depuis le premier jour de l'étude TANGO. Sur 196 semaines de suivi, 83% de ces patients ont maintenu une charge virale indétectable (Snapshot, analyse ITT) et < 1 patient a présenté une charge supérieure à 50 copies/ml.

Seul un patient a présenté un échec viral confirmé sur cette longue période mais, et ceci est très important, sans présence d'une mutation de résistance vis-à-vis des inhibiteurs de l'intégrase et des INTI lors de l'échec. Le nombre de cellules CD4 a augmenté de 64,8 unités sur les 196 semaines de suivi. Ces différentes données sont le témoin d'un maintien au long cours de l'efficacité du 2DR (DTG/3TC).

Passons, à présent, au comparatif entre Early Switch et Late switch. Sur une période de 48 semaines, le taux de patients qui ont maintenu une charge virale indétectable est identique, 93%, dans les groupes "Early Switch" et "Late Switch" ce qui montre une reproductibilité de l'efficacité du 2DR (DTG/3TC) vs. 3DR-4DR basé sur TAF.

Sécurité d'emploi

Sur le plan des effets secondaires, de la prise de poids et du profil lipidique, on ne constate pas de différences marquantes entre l'année 3 et 4 dans le groupe "Early Switch". Pas de différences marquantes non plus lorsqu'on compare les groupes "Early Switch" et "Late Switch" sur 48 semaines. La sécurité d'emploi reste stable sur le long cours et se montre aussi reproductible.

Conclusion:

Ces nouvelles données de l'étude TANGO confirment le 2DR (DTG/3TC) comme une alternative robuste et durable aux 3DR-4DR basés sur TAF en démontrant sa capacité à maintenir une charge virale indétectable sur le long cours (4 ans) avec seulement deux agents antirétroviraux ainsi que son bon profil de sécurité.

Réf: Routy J-P et al. Abstract MO41, HIV Glasgow 2022.

Evaluation au long cours et reproductibilité L'étude TANGO a inclus un total de 741 patients présentant une charge virale indétectable (<50 copies/ml) depuis au moins 6 mois et stables sous 3DR-4DR basés sur TAF. Ces patients ont ensuite été répartis en deux groupes équipotents. Dans l'un, 369 patients ont été switchés vers un 2DR (DTG/3TC) et, dans l'autre, 372 patients ont maintenu leur 3DR-4DR basé sur TAF. Après une période de suivi de 3 ans, les 298 patients du groupe 3DR-4DR TAF qui présentaient toujours une charge virale indétectable ont été switchés à leur tour vers le 2DR (DTG/3TC) pour constituer le groupe "Late Switch" de l'étude.La nouvelle analyse présentée à Glasgow avait un double but.D'une part, fournir des données d'efficacité et de sécurité d'emploi au long cours sur base du suivi du groupe des patients traités par 2DR depuis le premier jour de l'étude (groupe "Early Switch") et, d'autre part, évaluer la reproductibilité de l'efficacité virologique et de la sécurité d'emploi du 2DR en comparant les données observées sur 48 semaines (1ère année de TANGO) du groupe "Early Switch" vs. les données sur 48 semaines (4ème année de TANGO) du groupe "Late Switch".Efficacité virologique et immunologique Premièrement, intéressons-nous au groupe de patients "Early switch", ceux qui sont suivis depuis le premier jour de l'étude TANGO. Sur 196 semaines de suivi, 83% de ces patients ont maintenu une charge virale indétectable (Snapshot, analyse ITT) et < 1 patient a présenté une charge supérieure à 50 copies/ml.Seul un patient a présenté un échec viral confirmé sur cette longue période mais, et ceci est très important, sans présence d'une mutation de résistance vis-à-vis des inhibiteurs de l'intégrase et des INTI lors de l'échec. Le nombre de cellules CD4 a augmenté de 64,8 unités sur les 196 semaines de suivi. Ces différentes données sont le témoin d'un maintien au long cours de l'efficacité du 2DR (DTG/3TC).Passons, à présent, au comparatif entre Early Switch et Late switch. Sur une période de 48 semaines, le taux de patients qui ont maintenu une charge virale indétectable est identique, 93%, dans les groupes "Early Switch" et "Late Switch" ce qui montre une reproductibilité de l'efficacité du 2DR (DTG/3TC) vs. 3DR-4DR basé sur TAF.Sécurité d'emploi Sur le plan des effets secondaires, de la prise de poids et du profil lipidique, on ne constate pas de différences marquantes entre l'année 3 et 4 dans le groupe "Early Switch". Pas de différences marquantes non plus lorsqu'on compare les groupes "Early Switch" et "Late Switch" sur 48 semaines. La sécurité d'emploi reste stable sur le long cours et se montre aussi reproductible.Réf: Routy J-P et al. Abstract MO41, HIV Glasgow 2022.