On ne le sait pas toujours mais les traitements antirétroviraux représentent environ 86% du coût total de la prise en charge du VIH, en France en tout cas. Pour alléger quelque peu l'addition, il est maintenant possible de recourir à des formes génériques pour certains antirétroviraux couramment prescrits. Dans quelles proportions ces génériques sont-ils prescrits et quels sont les facteurs qui en influencent la prescription, telles sont les questions auxquelles a voulu répondre une équipe d'investigateurs parisiens.
Cette étude descriptive, rétrospective et multicentrique a été menée sur base des données issues de trois centres de références VIH situés en région parisienne, 2 à Paris et 1 dans sa banlieue (Melun). Elle a inclus 5236 patients vivant avec le VIH, âgés de 18 ans et plus, sous traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois et à qui au moins une prescription d'antirétroviraux (Trithérapie uniquement) a été dispensée au cours de l'année 2021.
Premier constat, seules 30% des prescriptions dispensées à ces patients comportaient des antirétroviraux génériques et c'est la combinaison emtricitabine/TDF qui domine le tableau puisqu'elle représente 82,3% des prescriptions de génériques.
Les investigateurs ont aussi tenter de dégager les facteurs influençant cette prescription de génériques. Les femmes, les patients de moins de 50 ans, un diagnostic de VIH récent (< 3 ans) sont les principaux facteurs favorisant un recours à une forme générique des antirétroviraux. Côté praticiens, on observe que les plus fervents prescripteurs de génériques sont généralement des hommes ayant plus de 55 ans et déjà une longue carrière.
Réf : Leroy P. et al. Poster P213, HIV Glasgow 2022.
Cette étude descriptive, rétrospective et multicentrique a été menée sur base des données issues de trois centres de références VIH situés en région parisienne, 2 à Paris et 1 dans sa banlieue (Melun). Elle a inclus 5236 patients vivant avec le VIH, âgés de 18 ans et plus, sous traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois et à qui au moins une prescription d'antirétroviraux (Trithérapie uniquement) a été dispensée au cours de l'année 2021.Premier constat, seules 30% des prescriptions dispensées à ces patients comportaient des antirétroviraux génériques et c'est la combinaison emtricitabine/TDF qui domine le tableau puisqu'elle représente 82,3% des prescriptions de génériques.Les investigateurs ont aussi tenter de dégager les facteurs influençant cette prescription de génériques. Les femmes, les patients de moins de 50 ans, un diagnostic de VIH récent (< 3 ans) sont les principaux facteurs favorisant un recours à une forme générique des antirétroviraux. Côté praticiens, on observe que les plus fervents prescripteurs de génériques sont généralement des hommes ayant plus de 55 ans et déjà une longue carrière.Réf : Leroy P. et al. Poster P213, HIV Glasgow 2022.