"Pour soutenir les prestataires de soins qui respectent les tarifs et pour encourager ceux qui ne le font pas à adhérer à la convention, 100 millions d'euros sont débloqués dans le cadre du budget de l'assurance maladie pour une compensation structurelle des coûts de la pratique (para)médicale. Cette prime sera liée à un certain nombre de conditions. Seuls les prestataires de soins qui sont entièrement conventionnés sont éligibles. Ce critère doit inciter à adhérer à la convention et à y rester. Cette mesure intervient en période de crise, mais elle est mise en place comme mesure structurelle pour soutenir les prestataires de soins qui respectent les tarifs. Il est logique que les ressources de l'assurance maladie, financées par la solidarité, bénéficient en premier lieu aux prestataires de soins qui assument leur responsabilité sociale et qui acceptent de respecter les règles du jeu", explique sans ambages le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales dans sa note budgétaire intitulée Investir dans les soins de santé.

Cette aide ciblée qui favorisera uniquement les médecins conventionnés a fait bondir l'Absym et le GBO, qui, pour une fois, sont totalement d'accord sur le caractère injuste et inapproprié de cette mesure. "Les non-conventionnés ont autant de problèmes de déplacement, de chauffage, si pas plus puisqu'ils ont en général plus de frais de personnel", réagit dans nos colonnes (en page 4) Jacques de Toeuf, président honoraire de l'Absym, qui souligne qu'il va être très difficile d'identifier les conventionnés partiels. "Nous ne voulons pas d'une mesure arbitraire qui va diviser les médecins sans certitude de motiver les non-conventionnés à se conventionner", renchérit (en page 6) Jean-Noël Godin, directeur du GBO.

Bref, une mauvaise idée du dogmatique ministre de la Santé, qui souhaite renforcer l'accessibilité des Belges aux soins de santé en changeant le modèle belge reposant sur l'existence de prestataires conventionnés et de non-conventionnés.

"Pour soutenir les prestataires de soins qui respectent les tarifs et pour encourager ceux qui ne le font pas à adhérer à la convention, 100 millions d'euros sont débloqués dans le cadre du budget de l'assurance maladie pour une compensation structurelle des coûts de la pratique (para)médicale. Cette prime sera liée à un certain nombre de conditions. Seuls les prestataires de soins qui sont entièrement conventionnés sont éligibles. Ce critère doit inciter à adhérer à la convention et à y rester. Cette mesure intervient en période de crise, mais elle est mise en place comme mesure structurelle pour soutenir les prestataires de soins qui respectent les tarifs. Il est logique que les ressources de l'assurance maladie, financées par la solidarité, bénéficient en premier lieu aux prestataires de soins qui assument leur responsabilité sociale et qui acceptent de respecter les règles du jeu", explique sans ambages le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales dans sa note budgétaire intitulée Investir dans les soins de santé. Cette aide ciblée qui favorisera uniquement les médecins conventionnés a fait bondir l'Absym et le GBO, qui, pour une fois, sont totalement d'accord sur le caractère injuste et inapproprié de cette mesure. "Les non-conventionnés ont autant de problèmes de déplacement, de chauffage, si pas plus puisqu'ils ont en général plus de frais de personnel", réagit dans nos colonnes (en page 4) Jacques de Toeuf, président honoraire de l'Absym, qui souligne qu'il va être très difficile d'identifier les conventionnés partiels. "Nous ne voulons pas d'une mesure arbitraire qui va diviser les médecins sans certitude de motiver les non-conventionnés à se conventionner", renchérit (en page 6) Jean-Noël Godin, directeur du GBO. Bref, une mauvaise idée du dogmatique ministre de la Santé, qui souhaite renforcer l'accessibilité des Belges aux soins de santé en changeant le modèle belge reposant sur l'existence de prestataires conventionnés et de non-conventionnés.