Sciensano coordonne le réseau de médecins, laboratoires et hôpitaux vigie, qui les informent continuellement sur le nombre de consultations chez le médecin généraliste en raison de syndrome grippal ILI (influenza-like-illness) (fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue, etc.)

En temps normal, on parle d'épidémie de grippe lorsque : 1/le nombre hebdomadaire de consultations chez le médecin généraliste est supérieur à un certain seuil épidémique (par exemple 128 consultations pour 100 000 habitants pendant au moins 2 semaines consécutives) et si au moins 20 % des échantillons respiratoires de ces patients sont testés positifs pour les virus de la grippe.

" Cet hiver, faute de pouvoir distinguer sur base clinique les symptômes grippaux de ceux du Covid-19, ces critères ne pourront pas être utilisés et nous ne pourrons nous baser que sur le nombre de tests de laboratoire positifs et le taux de positivité des échantillons de patients présentant des symptômes de type grippaux pour annoncer l'épidémie de grippe ", explique Sciensano.

Seulement 14 tests positifs

Depuis octobre 2020, le réseau de laboratoires vigie n'avait enregistré que 14 tests positifs, contre des milliers les années précédentes. Les autres réseaux de surveillance (maisons de repos et de soins, hospitalisations) n'ont pas non plus rapporté d'échantillon positif pour le virus grippal. " L'épidémie de grippe n'est donc pas là pour le moment. "

Se fait-il qu'il n'y a pas de de grippe grâce aux mesures pour lutter contre le coronavirus ?

Le nombre anormalement élevé de consultations chez le MG en raison de symptômes grippaux s'explique par l'épidémie de Covid-19

" Le faible taux d'infections grippales est probablement en partie le résultat des mesures de prévention et d'hygiène en vigueur contre le Covid-19 : nous nous lavons les mains plus souvent, gardons nos distances et portons un masque buccal ", explique Sciensano. " Des mesures qui aident non seulement à limiter la transmission du Covid-19, mais également la transmission de la grippe. Un nombre plus élevé de personnes ont également été vaccinées contre la grippe cet automne. L'absence temporaire d'épidémie de grippe est visible en Belgique, mais également en Europe et dans le reste du monde. "

La constatation est similaire pour d'autres infections respiratoires (RSV, adénovirus, virus parainfluenza et M. pneumonia) beaucoup moins présentes que les hivers précédents.

Dès lors, " le nombre anormalement élevé de consultations chez le médecin généraliste en raison de symptômes grippaux durant l'été et l'automne passé ne s'explique pas par la présence du virus de la grippe, mais bien par l'épidémie de Covid-19. Depuis la fin du mois d'août, le taux de positivité pour le Sars-CoV-2 est supérieur à 20 % quasiment toutes les semaines. Le pic de l'épidémie de Covid-19 de la fin du mois d'octobre a également coïncidé avec un pic de consultations chez les médecins généralistes pour des symptômes dits grippaux et avec une augmentation du taux de positivité pour le Sars-CoV-2 jusqu'à 80 % chez ces patients ".

Sciensano coordonne le réseau de médecins, laboratoires et hôpitaux vigie, qui les informent continuellement sur le nombre de consultations chez le médecin généraliste en raison de syndrome grippal ILI (influenza-like-illness) (fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue, etc.)En temps normal, on parle d'épidémie de grippe lorsque : 1/le nombre hebdomadaire de consultations chez le médecin généraliste est supérieur à un certain seuil épidémique (par exemple 128 consultations pour 100 000 habitants pendant au moins 2 semaines consécutives) et si au moins 20 % des échantillons respiratoires de ces patients sont testés positifs pour les virus de la grippe." Cet hiver, faute de pouvoir distinguer sur base clinique les symptômes grippaux de ceux du Covid-19, ces critères ne pourront pas être utilisés et nous ne pourrons nous baser que sur le nombre de tests de laboratoire positifs et le taux de positivité des échantillons de patients présentant des symptômes de type grippaux pour annoncer l'épidémie de grippe ", explique Sciensano.Depuis octobre 2020, le réseau de laboratoires vigie n'avait enregistré que 14 tests positifs, contre des milliers les années précédentes. Les autres réseaux de surveillance (maisons de repos et de soins, hospitalisations) n'ont pas non plus rapporté d'échantillon positif pour le virus grippal. " L'épidémie de grippe n'est donc pas là pour le moment. "Se fait-il qu'il n'y a pas de de grippe grâce aux mesures pour lutter contre le coronavirus ?" Le faible taux d'infections grippales est probablement en partie le résultat des mesures de prévention et d'hygiène en vigueur contre le Covid-19 : nous nous lavons les mains plus souvent, gardons nos distances et portons un masque buccal ", explique Sciensano. " Des mesures qui aident non seulement à limiter la transmission du Covid-19, mais également la transmission de la grippe. Un nombre plus élevé de personnes ont également été vaccinées contre la grippe cet automne. L'absence temporaire d'épidémie de grippe est visible en Belgique, mais également en Europe et dans le reste du monde. "La constatation est similaire pour d'autres infections respiratoires (RSV, adénovirus, virus parainfluenza et M. pneumonia) beaucoup moins présentes que les hivers précédents.Dès lors, " le nombre anormalement élevé de consultations chez le médecin généraliste en raison de symptômes grippaux durant l'été et l'automne passé ne s'explique pas par la présence du virus de la grippe, mais bien par l'épidémie de Covid-19. Depuis la fin du mois d'août, le taux de positivité pour le Sars-CoV-2 est supérieur à 20 % quasiment toutes les semaines. Le pic de l'épidémie de Covid-19 de la fin du mois d'octobre a également coïncidé avec un pic de consultations chez les médecins généralistes pour des symptômes dits grippaux et avec une augmentation du taux de positivité pour le Sars-CoV-2 jusqu'à 80 % chez ces patients ".