Tout sur Europe

Lorsqu'une maladie infectieuse encore inconnue émerge, comme ce fut le cas avec le Covid-19, les données des 100 premiers patients jouent un rôle crucial. Elles permettent de documenter les caractéristiques de l'infection, d'évaluer les premières réponses thérapeutiques et d'informer rapidement les décisions politiques et sanitaires. Ces données servent également de base pour initier des essais cliniques ciblés et efficaces.

La baisse des taux est bien entamée en Europe, estiment les acteurs de la scène financière. Ils visent les taux à court terme, qui sont fixés par la Banque Centrale Européenne (BCE). Or, ce sont eux qui dictent le rendement des carnets de dépôt. Il faudrait donc songer à réduire cette épargne au bénéfice d'investissements plus rémunérateurs. Comment? Et est-ce vraiment urgent?

Les règles encadrant les essais cliniques dans l'UE ne sont pas compétitives par rapport à celles des États-Unis et de l'Asie, selon l'Association néerlandaise des médicaments innovants (VIG). Alors que le nombre d'essais cliniques menés par des entreprises a augmenté de 38 % au niveau mondial au cours des dix dernières années, la part des études réalisées dans l'UE a presque été divisée par deux.

C'est un des constats du rapport "Panorama de la santé: Europe" de l'OCDE et de la Commission européenne. L'opus 2024 se concentre sur deux thèmes clés: remédier aux pénuries de personnel de santé et promouvoir la longévité en bonne santé.

L'avenir est incertain. Aujourd'hui plus que jamais. Le rapport Maha le répète à l'envi: la situation n'est pas rose. Les problèmes que l'on supposait ponctuels s'avèrent structurels. Lentement, mais sûrement, notre système de santé fléchit.

Santhea met l'État en demeure pour qu'il respecte ses obligations financières en matière de rattrapages. Ceux-ci atteindraient près d'un milliard d'euros. Yves Smeets, directeur général de santhea, explique la démarche de la fédération hospitalière.

Chaque mois de novembre, l'Institut Jules Bordet et l'Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) sensibilisent aux cancers masculins dans le cadre de la campagne " Bordet met le paquet ". Les tabous entourant la santé masculine freinent souvent les hommes à parler de leur bien-être physique et mental, ce qui peut retarder le diagnostic et réduire les chances de rémission. L'Institut propose une prise en charge globale et personnalisée des patients, soutenue par une expertise multidisciplinaire et des équipements de pointe pour préserver au mieux leur qualité de vie.

Amma assurances s'allie à Relyens, acteur européen de référence en assurance et gestion des risques dans le secteur médical, pour proposer la première assurance cyber destinée aux hôpitaux. " Jusqu'à présent, aucune compagnie d'assurance ne proposait une couverture de risques cyber spécifique au secteur hospitalier ", justifie Frédéric Melle, Chief Product Officer chez Amma assurances.

Dans cet article, le Pr Koen Paemeleire complète ses explications sur le diagnostic différentiel des céphalées en grappe. Il aborde également la pathogenèse, le traitement et le pronostic.

Les céphalées en grappe sont qualifiées de primaires à défaut de se greffer sur une quelconque affection sous-jacente (par exemple, une tumeur cérébrale). Les céphalées primaires comprennent également les migraines et les céphalées de tension.

Basée à Paris, la maison Lazard Frères Gestion gère 245 milliards de dollars d'actifs. Elle vient de faire le point sur la conjoncture économique et financière, ainsi que sur sa stratégie, à l'attention des professionnels. Voilà un éclairage qui intéressera aussi l'investisseur individuel.

Afin d'améliorer la sécurité routière, les nouveaux véhicules sont depuis peu équipés, en Europe, des fameux ADAS (Advanced Driver Assistance Systems). Ces systèmes peuvent diminuer de 40% le nombre d'accidents, à condition de fonctionner parfaitement. Or, il semble que ce ne soit pas toujours le cas.

Santé intégrée, soins centrés sur le patient, médecine personnalisée ou encore intelligence artificielle et partage des données de santé: les défis des systèmes de santé sont identiques, qu'ils soient belge, allemand, français ou luxembourgeois. Le Grand-Duché, au coeur de la Grande Région, accueillait début octobre la Healthcare Week Luxembourg, dont le but est d'échanger des idées pour améliorer les systèmes de santé avec, en filigrane, la force motrice de l'Europe.

S'exprimant récemment dans un prestigieux cercle privé basé à Bruxelles, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique Pierre Wunsch a insisté sur le fait que la Belgique fait face à des défis économiques majeurs. Le déficit public se creuse dangereusement, atteignant potentiellement 5,5% du PIB d'ici 2026, tandis que l'endettement dépasse les 110%. Le marché du travail reste faible avec un taux d'emploi insuffisant, nécessitant des réformes urgentes. Pour rester compétitive, la Belgique doit surmonter ces défis tout en naviguant dans un climat politique fragmenté et polarisé.

La technologie médicale ne peut souffrir de l'obsolescence plus ou moins programmée qu'on observe avec les objets destinés au grand public. Et il ne peut être question de pannes ou dysfonctionnements. Les tests avant commercialisation sont donc rigoureux. Mais le sont-ils dans toutes les circonstances de la vie ? Le doute est permis d'après les résultats d'une étude réalisée au Royaume-Uni sur les pompes à insuline.

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