Le genre et le sexe ont un impact significatif sur la santé, en raison de différences et d'inégalités à la fois biologiques et sociales, rappelle Sciensano d'emblée dans son nouveau rapport publié ce lundi. Historiquement, la santé des femmes et des filles a souvent été négligée en raison de discriminations. En conséquence, les femmes et les filles ne peuvent pas atteindre leur plein potentiel de santé.

Des inégalités de genre dès l'adolescence

Différentes enquêtes menées en milieu scolaire montrent que la santé mentale des adolescentes est moins bonne que celle des garçons. Elles signalent davantage de symptômes psychosomatiques et dépressifs et plus de pensées suicidaires. Bien que les filles obtiennent de meilleurs résultats en matière de prévention (elles mangent plus de fruits et légumes, par exemple) et qu'elles prennent mieux soin d'elles (elles se brossent plus souvent les dents), elles sont globalement moins actives physiquement que les garçons.

Un meilleur soutien en matière de santé sexuelle et reproductive

Bien que l'accès à la contraception soit déjà bon, un meilleur remboursement pourrait encore en améliorer l'accès. Les informations sur le nombre et l'expérience des personnes souffrant d'infertilité manquent en Belgique. Si le nombre de grossesses résultant d'un traitement par FIV est en augmentation en Flandre et à Bruxelles, d'autres informations telles que l'accès aux soins de fertilité et la charge de santé mentale et physique associée aux traitements de fertilité font défaut. De plus, aucune donnée n'est actuellement disponible sur l'épidémiologie de l'endométriose ou du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en Belgique. En plus d'être souvent mal diagnostiquées, sous-traitées ou méconnues, ces deux maladies sont des facteurs de risque d'infertilité et d'autres affections.

De manière générale, la santé maternelle et périnatale en Belgique est bonne, mais des inégalités existent. En effet, les femmes de nationalité marocaine, africaine subsaharienne et turque ont, en moyenne, de moins bons résultats en matière de santé maternelle et périnatale que les femmes de nationalité belge. Nous avons également très peu de données disponibles concernant la dépression post-partum (DPP).

Les inégalités persistent à l'âge adulte

Bien qu'elles soient plus susceptibles de recourir aux services de santé pour des problèmes de santé mentale, les femmes ont de moins bons résultats sur toute une série d'indicateurs de santé mentale. Le taux de mortalité par suicide est plus faible chez les femmes que chez les hommes en Belgique, mais il est l'un des plus élevés d'Europe.

Une étude européenne sur la santé au travail a également montré qu'en Belgique, les femmes ont une moins bonne santé mentale, plus de problèmes musculosquelettiques (par exemple : des douleurs dans la nuque et les épaules) et subissent plus de violence sur le lieu de travail que les hommes.

Les symptômes de la préménopause (par exemple : des insomnies et changements d'humeur) sont insuffisamment traités en Belgique et peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de vie et les risques de maladies. L'amélioration de la qualité de vie des femmes en préménopause est possible grâce au traitement hormonal substitutif et à la prise en charge des symptômes. Cependant, le manque de sensibilisation, la crainte d'effets secondaires et les tabous peuvent empêcher les femmes de se faire soigner.

Les femmes présentent également un risque élevé de maladies cardiovasculaires (en partie en raison des changements hormonaux pendant la ménopause) qui peut ne pas être reconnu par les femmes elles-mêmes et par les prestataires de soins de santé. En effet, les femmes atteintes d'une maladie cardiovasculaire présentent souvent moins de symptômes que les hommes et des symptômes différents.

En ce qui concerne le nombre de dépistages du cancer du sein, du cancer du col de l'utérus et du cancer colorectal, ils sont plus élevés en Région flamande qu'en Région wallonne et qu'en Région de Bruxelles-Capitale. Malgré qu'elle soit gratuite pour les jeunes jusque 18 ans, les taux de vaccination contre le HPV restent trop faibles.

Davantage d'années en mauvaise santé

Les femmes âgées sont particulièrement touchées par certaines maladies chroniques comme les maladies musculosquelettiques, l'incontinence urinaire et les démences et elles sont plus à risques de souffrir de multimorbidités, c'est-à-dire de plusieurs maladies simultanément. Elles sont également plus à risque que les hommes de développer la maladie d'Alzheimer, pour laquelle il n'existe pas de traitement adapté.

Les femmes âgées sont particulièrement à risque de chutes et d'ostéoporose entraînant des fractures qui nuisent à leur qualité de vie. En effet, la prévalence de l'ostéoporose était presque dix fois plus élevée chez les femmes âgées de 55 ans et plus (13 %) que chez les hommes (1,8 %) en 2018. Cette différence peut notamment s'expliquer en partie par un sous-diagnostic de l'ostéoporose chez les hommes.

Le genre et le sexe ont un impact significatif sur la santé, en raison de différences et d'inégalités à la fois biologiques et sociales, rappelle Sciensano d'emblée dans son nouveau rapport publié ce lundi. Historiquement, la santé des femmes et des filles a souvent été négligée en raison de discriminations. En conséquence, les femmes et les filles ne peuvent pas atteindre leur plein potentiel de santé.Différentes enquêtes menées en milieu scolaire montrent que la santé mentale des adolescentes est moins bonne que celle des garçons. Elles signalent davantage de symptômes psychosomatiques et dépressifs et plus de pensées suicidaires. Bien que les filles obtiennent de meilleurs résultats en matière de prévention (elles mangent plus de fruits et légumes, par exemple) et qu'elles prennent mieux soin d'elles (elles se brossent plus souvent les dents), elles sont globalement moins actives physiquement que les garçons.Bien que l'accès à la contraception soit déjà bon, un meilleur remboursement pourrait encore en améliorer l'accès. Les informations sur le nombre et l'expérience des personnes souffrant d'infertilité manquent en Belgique. Si le nombre de grossesses résultant d'un traitement par FIV est en augmentation en Flandre et à Bruxelles, d'autres informations telles que l'accès aux soins de fertilité et la charge de santé mentale et physique associée aux traitements de fertilité font défaut. De plus, aucune donnée n'est actuellement disponible sur l'épidémiologie de l'endométriose ou du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en Belgique. En plus d'être souvent mal diagnostiquées, sous-traitées ou méconnues, ces deux maladies sont des facteurs de risque d'infertilité et d'autres affections.De manière générale, la santé maternelle et périnatale en Belgique est bonne, mais des inégalités existent. En effet, les femmes de nationalité marocaine, africaine subsaharienne et turque ont, en moyenne, de moins bons résultats en matière de santé maternelle et périnatale que les femmes de nationalité belge. Nous avons également très peu de données disponibles concernant la dépression post-partum (DPP).Bien qu'elles soient plus susceptibles de recourir aux services de santé pour des problèmes de santé mentale, les femmes ont de moins bons résultats sur toute une série d'indicateurs de santé mentale. Le taux de mortalité par suicide est plus faible chez les femmes que chez les hommes en Belgique, mais il est l'un des plus élevés d'Europe.Une étude européenne sur la santé au travail a également montré qu'en Belgique, les femmes ont une moins bonne santé mentale, plus de problèmes musculosquelettiques (par exemple : des douleurs dans la nuque et les épaules) et subissent plus de violence sur le lieu de travail que les hommes. Les symptômes de la préménopause (par exemple : des insomnies et changements d'humeur) sont insuffisamment traités en Belgique et peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de vie et les risques de maladies. L'amélioration de la qualité de vie des femmes en préménopause est possible grâce au traitement hormonal substitutif et à la prise en charge des symptômes. Cependant, le manque de sensibilisation, la crainte d'effets secondaires et les tabous peuvent empêcher les femmes de se faire soigner.Les femmes présentent également un risque élevé de maladies cardiovasculaires (en partie en raison des changements hormonaux pendant la ménopause) qui peut ne pas être reconnu par les femmes elles-mêmes et par les prestataires de soins de santé. En effet, les femmes atteintes d'une maladie cardiovasculaire présentent souvent moins de symptômes que les hommes et des symptômes différents.En ce qui concerne le nombre de dépistages du cancer du sein, du cancer du col de l'utérus et du cancer colorectal, ils sont plus élevés en Région flamande qu'en Région wallonne et qu'en Région de Bruxelles-Capitale. Malgré qu'elle soit gratuite pour les jeunes jusque 18 ans, les taux de vaccination contre le HPV restent trop faibles.Les femmes âgées sont particulièrement touchées par certaines maladies chroniques comme les maladies musculosquelettiques, l'incontinence urinaire et les démences et elles sont plus à risques de souffrir de multimorbidités, c'est-à-dire de plusieurs maladies simultanément. Elles sont également plus à risque que les hommes de développer la maladie d'Alzheimer, pour laquelle il n'existe pas de traitement adapté. Les femmes âgées sont particulièrement à risque de chutes et d'ostéoporose entraînant des fractures qui nuisent à leur qualité de vie. En effet, la prévalence de l'ostéoporose était presque dix fois plus élevée chez les femmes âgées de 55 ans et plus (13 %) que chez les hommes (1,8 %) en 2018. Cette différence peut notamment s'expliquer en partie par un sous-diagnostic de l'ostéoporose chez les hommes.