Face à la pénurie grandissante, l'AFMPS " a mis en place un système d'identification de tous les stocks belges des médicaments utilisés pour le traitement des patients COVID-19 et demandé aux producteurs habituels du marché belge d'augmenter la production et d'accélérer la livraison ".

L'Agence a cherché et parfois trouvé, en dépit d'une tension sur les marchés internationaux, d'autres producteurs nationaux, européens et internationaux et mis en route des productions locales quand c'était possible. Toutes ces procédures sont en cours.

" Pour certains médicaments, il a été constaté que la pénurie était mondiale et que les firmes fournissant habituellement ces médicaments à la Belgique ne seraient pas en mesure de les fournir en suffisance. Pour ces médicaments, l'AFMPS a dû se tourner vers des producteurs dont les médicaments à usage humain ne disposent pas d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en Belgique. "

Médicaments à usage vétérinaire

Il peut s'agir de médicaments d'ordinaire à usage humain mais provenant d'autres pays européens mais aussi non européens ou de médicaments d'habitude à usage vétérinaire.

Après un contrôle strict de la qualité, ces médicaments en principe non agréés en Belgique ont été considérés comme équivalents aux normes européennes permettant de garantir leur usage chez le patient belge sans aucun risque supplémentaire à encourir pour le patient. Un stock a alors été réalisé de ces médicaments " à l'équivalence garantie ".

Les pharmaciens étaient au courant de ces démarches mais pas les médecins. C'est ce qui a conduit le Dr Philippe Devos, président de l'Absym, à relayer l'inquiétude de ses membres et du corps médical notamment par voie de presse.

L'Absym et sa présidence sont maintenant soulagés d'apprendre qu'il n'y a pas de risque complémentaire encouru par le patient.

L'AFMPS comprend notamment la demande de l'Absym de trouver une solution permettant au médecin prescripteur de ne PAS remplir une déclaration écrite d'utilisation de ces médicaments hors AMM. D'autant qu'en la remplissant, le médecin a l'impression d'endosser la responsabilité de la prescription. Une solution pour ne plus remplir le formulaire légal (article 105 de l'arrêté royal du 14 décembre 2006 relatif aux médicaments à usage humain et vétérinaire) est à l'étude.

Grâce à une meilleure coordination avec les laboratoires pharmaceutiques notamment et une diminution des commandes de médicaments en extrême urgence la situation devrait s'améliorer.

L'AFMPS a également informé l'Absym " qu'actuellement le stock de médicaments disponibles permettait de prendre en charge les patients pour une durée supérieure à 4 semaines et que les livraisons semblaient devenir moins compliquées à obtenir que 15 jours auparavant. L'objectif de l'AFMPS est désormais d'assurer un stock supérieur à 6 semaines d'utilisation ".

Meilleure méthodologie

L'Absym " est rassurée quant à la méthodologie employée par l'AFMPS pour garantir que ces médicaments (hors AMM) soient équivalents aux médicaments d'ordinaire autorisés (AMM) ". Elle " insiste pour un maintien de l'information à ce sujet aux médecins prescripteurs et sur l'exemption du formulaire légal lié à leur usage ".

Absym et AFMPS maintiennent leur collaboration. Celle-ci devrait faciliter la délivrance des meilleurs soins possible aux patients dans ce contexte de pandémie.

" L'ensemble des craintes des médecins a pu être levé lors de cette réunion efficace ", souligne le syndicat médical.

Face à la pénurie grandissante, l'AFMPS " a mis en place un système d'identification de tous les stocks belges des médicaments utilisés pour le traitement des patients COVID-19 et demandé aux producteurs habituels du marché belge d'augmenter la production et d'accélérer la livraison ".L'Agence a cherché et parfois trouvé, en dépit d'une tension sur les marchés internationaux, d'autres producteurs nationaux, européens et internationaux et mis en route des productions locales quand c'était possible. Toutes ces procédures sont en cours." Pour certains médicaments, il a été constaté que la pénurie était mondiale et que les firmes fournissant habituellement ces médicaments à la Belgique ne seraient pas en mesure de les fournir en suffisance. Pour ces médicaments, l'AFMPS a dû se tourner vers des producteurs dont les médicaments à usage humain ne disposent pas d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en Belgique. "Il peut s'agir de médicaments d'ordinaire à usage humain mais provenant d'autres pays européens mais aussi non européens ou de médicaments d'habitude à usage vétérinaire.Après un contrôle strict de la qualité, ces médicaments en principe non agréés en Belgique ont été considérés comme équivalents aux normes européennes permettant de garantir leur usage chez le patient belge sans aucun risque supplémentaire à encourir pour le patient. Un stock a alors été réalisé de ces médicaments " à l'équivalence garantie ".Les pharmaciens étaient au courant de ces démarches mais pas les médecins. C'est ce qui a conduit le Dr Philippe Devos, président de l'Absym, à relayer l'inquiétude de ses membres et du corps médical notamment par voie de presse.L'Absym et sa présidence sont maintenant soulagés d'apprendre qu'il n'y a pas de risque complémentaire encouru par le patient.L'AFMPS comprend notamment la demande de l'Absym de trouver une solution permettant au médecin prescripteur de ne PAS remplir une déclaration écrite d'utilisation de ces médicaments hors AMM. D'autant qu'en la remplissant, le médecin a l'impression d'endosser la responsabilité de la prescription. Une solution pour ne plus remplir le formulaire légal (article 105 de l'arrêté royal du 14 décembre 2006 relatif aux médicaments à usage humain et vétérinaire) est à l'étude.Grâce à une meilleure coordination avec les laboratoires pharmaceutiques notamment et une diminution des commandes de médicaments en extrême urgence la situation devrait s'améliorer.L'AFMPS a également informé l'Absym " qu'actuellement le stock de médicaments disponibles permettait de prendre en charge les patients pour une durée supérieure à 4 semaines et que les livraisons semblaient devenir moins compliquées à obtenir que 15 jours auparavant. L'objectif de l'AFMPS est désormais d'assurer un stock supérieur à 6 semaines d'utilisation ".L'Absym " est rassurée quant à la méthodologie employée par l'AFMPS pour garantir que ces médicaments (hors AMM) soient équivalents aux médicaments d'ordinaire autorisés (AMM) ". Elle " insiste pour un maintien de l'information à ce sujet aux médecins prescripteurs et sur l'exemption du formulaire légal lié à leur usage ".Absym et AFMPS maintiennent leur collaboration. Celle-ci devrait faciliter la délivrance des meilleurs soins possible aux patients dans ce contexte de pandémie." L'ensemble des craintes des médecins a pu être levé lors de cette réunion efficace ", souligne le syndicat médical.