Le ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles a fermement rejeté mercredi les critiques de la ministre fédérale de la Santé quant au nombre de lauréats cette année à l'examen d'entrée en médecine, près de deux fois supérieur aux nombres d'attestations Inami qui leur sont destinées à la fin de leurs études.
"Je suis stupéfait par la nouvelle expression de la mauvaise foi de Madame De Block dans ce dossier", a réagi Jean-Claude Marcourt, interrogé par Belga.
"Je rappelle que c'est le fédéral qui a exigé que le concours que nous avions instauré (à l'issue de la première année d'études de médecine) soit transformé en examen d'entrée", rappelle le ministre.
Et si l'on est là aujourd'hui, selon lui, c'est à cause de l'incurie du fédéral qui, comme l'a pointé le Conseil d'Etat il y a deux ans, s'est révélé incapable dans un premier temps de justifier le volume de quotas attribués aux médecins francophones, et qui l'année suivant n'a pas respecté les délais légaux pour le faire.
"Tout cela, c'est donc parce que le fédéral n'a pas respecté les propres règles du fédéral! ", martèle M. Marcourt, selon qui "seul le concours que nous avions mis en place permettait d'arriver à un nombre fixe de candidats médecins".
Quant aux résultats de l'épreuve réussies par 1.138 candidats au total cette année (pour un peu moins de 600 attestations disponibles dans 6 ans, ndlr), M. Marcourt y voit la preuve que cet examen d'entrée n'est pas un concours d'entrée déguisé, comme l'affirment d'aucuns. "On ne manipule donc pas les chiffres".
Le ministre tient d'ailleurs à saluer le travail de qualité réalisé par le jury qui élabore les questionnaires, lequel travaille en pleine indépendance, souligne-t-il. "Il ne manquerait plus que cela que je lui donne des injonctions...".
Pour M. Marcourt, le vrai problème auquel la ministre De Block devrait plutôt s'intéresser est la pénurie de médecins constatée en Wallonie et à Bruxelles.
"Elle ne tient vraiment pas compte des besoins médicaux de terrain. Je l'invite vraiment à s'inspirer de l'exemple français...", a conclu le ministre, en référence à la récente décision de Paris d'abroger le contingentement de praticiens dans l'Hexagone.
"Je suis stupéfait par la nouvelle expression de la mauvaise foi de Madame De Block dans ce dossier", a réagi Jean-Claude Marcourt, interrogé par Belga. "Je rappelle que c'est le fédéral qui a exigé que le concours que nous avions instauré (à l'issue de la première année d'études de médecine) soit transformé en examen d'entrée", rappelle le ministre. Et si l'on est là aujourd'hui, selon lui, c'est à cause de l'incurie du fédéral qui, comme l'a pointé le Conseil d'Etat il y a deux ans, s'est révélé incapable dans un premier temps de justifier le volume de quotas attribués aux médecins francophones, et qui l'année suivant n'a pas respecté les délais légaux pour le faire. "Tout cela, c'est donc parce que le fédéral n'a pas respecté les propres règles du fédéral! ", martèle M. Marcourt, selon qui "seul le concours que nous avions mis en place permettait d'arriver à un nombre fixe de candidats médecins". Quant aux résultats de l'épreuve réussies par 1.138 candidats au total cette année (pour un peu moins de 600 attestations disponibles dans 6 ans, ndlr), M. Marcourt y voit la preuve que cet examen d'entrée n'est pas un concours d'entrée déguisé, comme l'affirment d'aucuns. "On ne manipule donc pas les chiffres". Le ministre tient d'ailleurs à saluer le travail de qualité réalisé par le jury qui élabore les questionnaires, lequel travaille en pleine indépendance, souligne-t-il. "Il ne manquerait plus que cela que je lui donne des injonctions...". Pour M. Marcourt, le vrai problème auquel la ministre De Block devrait plutôt s'intéresser est la pénurie de médecins constatée en Wallonie et à Bruxelles. "Elle ne tient vraiment pas compte des besoins médicaux de terrain. Je l'invite vraiment à s'inspirer de l'exemple français...", a conclu le ministre, en référence à la récente décision de Paris d'abroger le contingentement de praticiens dans l'Hexagone.