L'année prochaine, 123,6 millions d'euros devraient être consacrés aux objectifs de soins de santé ou soins appropriés. Des actions concrètes ont été définies au sein du Comité de l'assurance pour concrétiser cette volonté politique. Elles concernent la prévention secondaire et tertiaire, l'amélioration de la qualité de vie, les soins appropriés et l'accessibilité financière.

Le Collège intermutualiste et le ministre de la Santé publique estiment que ce nouveau paradigme est une grande avancée. "C'est un premier pas important vers une révision en profondeur de nos soins de santé", a commenté Luc Van Gorp, président du Collège intermutualiste national. "Le montant peut sembler modeste, mais c'est le début d'un changement fondamental dans la façon dont nous organisons nos soins de santé. Les moyens budgétaires seront alloués sur base d'objectifs mesurables, selon les besoins de la population et une vision élargie de la santé, et avec un suivi continu et une adaptation des actions à mener si nécessaire. Ces objectifs favoriseront également la coopération entre les différents prestataires de soins de santé."

Pour Frank Vandenbroucke, "les bases d'une nouvelle façon de voir les choses en matière de politique de soins de santé ont été jetées. Il s'agit maintenant de construire sur ces fondations".

Il faudra donc embarquer les prestataires, dont les médecins, dans cette nouvelle façon de construire le budget fédéral. Le Cartel réclame déjà de la transparence et de l'efficacité dans les dépenses et la distribution des ressources pour ces "soins transversaux" et craint une approche trop idéologique de la part d'AADM (lire en page 32). Si l'Absym salue les efforts réalisés par le Comité de l'assurance pour réduire les coûts à charge des patients, le syndicat s'inquiète du sort des médecins: "il reste trop peu (d'argent) pour accroître la valeur de leurs prestations" et "aucune marge de négociation" au sein de la médico-mut.

L'année prochaine, 123,6 millions d'euros devraient être consacrés aux objectifs de soins de santé ou soins appropriés. Des actions concrètes ont été définies au sein du Comité de l'assurance pour concrétiser cette volonté politique. Elles concernent la prévention secondaire et tertiaire, l'amélioration de la qualité de vie, les soins appropriés et l'accessibilité financière. Le Collège intermutualiste et le ministre de la Santé publique estiment que ce nouveau paradigme est une grande avancée. "C'est un premier pas important vers une révision en profondeur de nos soins de santé", a commenté Luc Van Gorp, président du Collège intermutualiste national. "Le montant peut sembler modeste, mais c'est le début d'un changement fondamental dans la façon dont nous organisons nos soins de santé. Les moyens budgétaires seront alloués sur base d'objectifs mesurables, selon les besoins de la population et une vision élargie de la santé, et avec un suivi continu et une adaptation des actions à mener si nécessaire. Ces objectifs favoriseront également la coopération entre les différents prestataires de soins de santé."Pour Frank Vandenbroucke, "les bases d'une nouvelle façon de voir les choses en matière de politique de soins de santé ont été jetées. Il s'agit maintenant de construire sur ces fondations".Il faudra donc embarquer les prestataires, dont les médecins, dans cette nouvelle façon de construire le budget fédéral. Le Cartel réclame déjà de la transparence et de l'efficacité dans les dépenses et la distribution des ressources pour ces "soins transversaux" et craint une approche trop idéologique de la part d'AADM (lire en page 32). Si l'Absym salue les efforts réalisés par le Comité de l'assurance pour réduire les coûts à charge des patients, le syndicat s'inquiète du sort des médecins: "il reste trop peu (d'argent) pour accroître la valeur de leurs prestations" et "aucune marge de négociation" au sein de la médico-mut.