La Mutualité chrétienne met en avant ce jeudi dans la Libre Belgique les grandes disparités entre les provinces belges quant au nombre d'actes médicaux aigus. Laissant dire à Jean Hermesse, secrétaire général de l'organisme assureur, que les actes ne sont pas forcément réalisés selon les besoins. Un problème d'offre de soins en tout cas et, conséquemment, de consommation de soins. Toutes prestations aigües font d'ailleurs craindre à l'économiste mutualiste que l'effort sera d'autant plus grand à fournir face à l'accroissement des maladies chroniques. Défi majeur notamment lié au vieillissement démographique, la MC tablant sur 700.000 personnes âgées de plus de 85 ans dans la Belgique de 2050.

Les médecins belges ne sont du moins pas les seuls pointés du doigt par la mutualité, les gestionnaires d'hôpitaux ayant également droit à leur lot de critiques. Jean Hermesse rappelle dans La Libre qu'en termes d'admissions, à hauteur de 16.990 pour 100 000 habitants par an, et de durée d'hospitalisation, de 7 jours, la Belgique se fait remarquer.

D'ailleurs, la MC se penche plus attentivement sur le nombre de lits aigus, considérant qu'avec 44.144 lits de ce type, sans compter les hôpitaux universitaires. Selon les calculs d'Hermesse, notre pays en disposerait alors de 10.000 excédentaires. Pour s'adapter à la situation en France ou aux Pays-Bas, comptant 3 lits aigus pour 1.000 habitants, la Belgique qui est à 4 devrait réduire l'offre globale de 10.000 unités.

Surtout qu'avec les maladies chroniques et le vieillissement vont accroître la demande en lits de revalidation ou de maisons de repos. La refonte du système, pour laquelle les hôpitaux peuvent attribuer spontanément plus de lits chroniques, risque tout de même de prendre du temps. Tout comme la nécessaire réforme du financement. Et si ce changement de cap n'a pas lieu assez rapidement, les privatisations menacent, assure le secrétaire de la MC.

Enfin, la mutualité donne quelques pistes assez floues pour remédier à la situation telles que raccourcir la durée des hospitalisations aigües, ce qui est déjà le cas pour les accouchements, transformer le cancer en maladie chronique en réalisant les chimiothérapies en dehors des murs de l'hôpital, veiller à la miniaturisation (entre autres) de l'équipement de soin hospitalier, favoriser le maintien à domicile des personnes âgées dans la mesure du possible et assurer la multidisciplinarité des trajets de soins.

La Mutualité chrétienne met en avant ce jeudi dans la Libre Belgique les grandes disparités entre les provinces belges quant au nombre d'actes médicaux aigus. Laissant dire à Jean Hermesse, secrétaire général de l'organisme assureur, que les actes ne sont pas forcément réalisés selon les besoins. Un problème d'offre de soins en tout cas et, conséquemment, de consommation de soins. Toutes prestations aigües font d'ailleurs craindre à l'économiste mutualiste que l'effort sera d'autant plus grand à fournir face à l'accroissement des maladies chroniques. Défi majeur notamment lié au vieillissement démographique, la MC tablant sur 700.000 personnes âgées de plus de 85 ans dans la Belgique de 2050.Les médecins belges ne sont du moins pas les seuls pointés du doigt par la mutualité, les gestionnaires d'hôpitaux ayant également droit à leur lot de critiques. Jean Hermesse rappelle dans La Libre qu'en termes d'admissions, à hauteur de 16.990 pour 100 000 habitants par an, et de durée d'hospitalisation, de 7 jours, la Belgique se fait remarquer. D'ailleurs, la MC se penche plus attentivement sur le nombre de lits aigus, considérant qu'avec 44.144 lits de ce type, sans compter les hôpitaux universitaires. Selon les calculs d'Hermesse, notre pays en disposerait alors de 10.000 excédentaires. Pour s'adapter à la situation en France ou aux Pays-Bas, comptant 3 lits aigus pour 1.000 habitants, la Belgique qui est à 4 devrait réduire l'offre globale de 10.000 unités.Surtout qu'avec les maladies chroniques et le vieillissement vont accroître la demande en lits de revalidation ou de maisons de repos. La refonte du système, pour laquelle les hôpitaux peuvent attribuer spontanément plus de lits chroniques, risque tout de même de prendre du temps. Tout comme la nécessaire réforme du financement. Et si ce changement de cap n'a pas lieu assez rapidement, les privatisations menacent, assure le secrétaire de la MC. Enfin, la mutualité donne quelques pistes assez floues pour remédier à la situation telles que raccourcir la durée des hospitalisations aigües, ce qui est déjà le cas pour les accouchements, transformer le cancer en maladie chronique en réalisant les chimiothérapies en dehors des murs de l'hôpital, veiller à la miniaturisation (entre autres) de l'équipement de soin hospitalier, favoriser le maintien à domicile des personnes âgées dans la mesure du possible et assurer la multidisciplinarité des trajets de soins.