Plusieurs enquêtes à charge ont été publiées ces dernières années dont une du jdM et plus récemment du magazine Wilfried et du Soir, lui reprochant toujours la même chose: une gestion très personnelle (pour le moins) de l'e-santé belge et sa présence à peu près dans toutes les instances où la santé informatisée se décide: plateforme ehealth, Smals, Banque carrefour de la sécurité sociale (liste non-exhaustive). L'ancienne présidente Ecolo de la Commission santé de la Chambre, Muriel Gerkens fut sa meilleure ennemie. Et à l'Absym, l'ancien président Roland Lemye, s'offusqua précocement du mélange de rôles et du nombre invraisemblable de casquettes différentes posées sur la tête de Robben.

Mais c'est finalement à l'Agence de protection des données (APD) que Frank Robben fait son premier pas de côté, en démissionnant lundi soir de son poste de "membre externe" du Centre de connaissance de l'Agence. Il était au coeur d'une procédure "en infraction grave" au RGPD, en raison de sa position de "juge et partie".

Mathieu Michel, Secrétaire d'État à la digitalisation, chargé de la protection de la vie privée (MR) a pointé que l'ADP était dans une situation très délicate vis-à-vis de la Commission européenne. Il a donc transmis lundi la lettre de démission de Robben à son collègue du Mouvement réformateur, Didier Reynders, désormais Commissaire européen à la Justice.

Soulagement à tous les étages? Pas vraiment. Outre que c'est l'UE qui signale la fin de la récréation, la démission de Frank Robben pose des problèmes de quorum au sein de l'APD. Air connu lorsqu'il s'agit d'un homme qui s'est précisément rendu indispensable à tous les étages. Gageons que Frank Robben, pour le pire mais aussi, reconnaissons-le, pour le meilleur, restera accroché à ses autres prérogatives.

Plusieurs enquêtes à charge ont été publiées ces dernières années dont une du jdM et plus récemment du magazine Wilfried et du Soir, lui reprochant toujours la même chose: une gestion très personnelle (pour le moins) de l'e-santé belge et sa présence à peu près dans toutes les instances où la santé informatisée se décide: plateforme ehealth, Smals, Banque carrefour de la sécurité sociale (liste non-exhaustive). L'ancienne présidente Ecolo de la Commission santé de la Chambre, Muriel Gerkens fut sa meilleure ennemie. Et à l'Absym, l'ancien président Roland Lemye, s'offusqua précocement du mélange de rôles et du nombre invraisemblable de casquettes différentes posées sur la tête de Robben. Mais c'est finalement à l'Agence de protection des données (APD) que Frank Robben fait son premier pas de côté, en démissionnant lundi soir de son poste de "membre externe" du Centre de connaissance de l'Agence. Il était au coeur d'une procédure "en infraction grave" au RGPD, en raison de sa position de "juge et partie". Mathieu Michel, Secrétaire d'État à la digitalisation, chargé de la protection de la vie privée (MR) a pointé que l'ADP était dans une situation très délicate vis-à-vis de la Commission européenne. Il a donc transmis lundi la lettre de démission de Robben à son collègue du Mouvement réformateur, Didier Reynders, désormais Commissaire européen à la Justice. Soulagement à tous les étages? Pas vraiment. Outre que c'est l'UE qui signale la fin de la récréation, la démission de Frank Robben pose des problèmes de quorum au sein de l'APD. Air connu lorsqu'il s'agit d'un homme qui s'est précisément rendu indispensable à tous les étages. Gageons que Frank Robben, pour le pire mais aussi, reconnaissons-le, pour le meilleur, restera accroché à ses autres prérogatives.