Tout sur Commission européenne

Des experts sanitaires des États membres de l'UE discutent d'une réponse européenne commune aux craintes liées à la nouvelle flambée de Covid-19 en Chine, combinée à la reprise prochaine des voyages depuis la Chine. Il est attendu que les 27 s'accordent sur des dépistages systématiques pour les voyageurs venant de Chine, préalables à l'embarquement.

La Commission européenne a demandé aux États membres de revoir et d'éventuellement renforcer les procédures de test pour le coronavirus et la détection des nouveaux variants. La vague de contaminations massive qui touche actuellement la Chine a engendré des inquiétudes au niveau international quant à la possible propagation d'un nouveau variant. En Belgique, une réunion du Risk Management Group se tiendra la semaine prochaine.

La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a écrit aux ministres de la Santé des 27 États membres, appelant à lancer une action renforcée et coordonnée au niveau de l'UE en ce qui concerne la variole du singe. La Commission souhaite que chaque État rapporte au niveau européen, de la manière la plus complète possible, les cas qui se manifestent sur son territoire, et organise un "contact tracing" et des campagnes de communication, à l'instar de ce qui a été fait avec le coronavirus.

Depuis plus de 20 ans, Frank Robben a résisté à peu près à tout tant ce haut-commis de l'État a toujours répondu présent lorsqu'il s'est agi de rendre service. Ça a été encore largement le cas face à la pandémie où l'intéressé était aux premières loges pour le tracking, pas en reste de créer l'une ou l'autre application, avec une réussite variable mais toujours appréciée de gouvernants un peu paniqués face à la déferlante Sars-Cov-2.

Dans son jargon un peu abscon et quelque peu autosatisfait, la Commission européenne tire dix leçons de la pandémie coronavirus. Très critiquée pour ses retards à l'allumage, l'Union européenne explique qu'elle a bien réagi quand même, aurait pu mieux faire et tentera de faire mieux à l'avenir. Tout en oubliant de rappeler qu'elle n'a jamais eu de grandes compétences en santé...

La société pharmaceutique allemande BioNTech veut développer ces prochaines années un vaccin fonctionnant par ARN messager contre la malaria, a-t-elle annoncé lundi. L'objectif est de lancer les essais cliniques d'ici fin 2022. Un sérum avec un ARN messager contient le plan d'une partie de l'agent pathogène, afin d'entraîner le corps à lutter contre lui.

Ce gaz dont la combustion ne produit pas de CO2 sera-t-il une des grandes énergies du futur? Les scientifiques et techniciens émettent des réserves, mais l'Europe en a fait le pari et de nombreuses entreprises s'y sont mises. L'investisseur particulier peut-il jouer cette carte?

N'étant pas d'un naturel jaloux, je ne m'offusquerais pas de voir mon voisin, vacciné plus précocement que moi pour diverses raisons (âge, comorbidités, chance...), disposer d'un passeport vaccinal, sorte de sésame pandémique comparable aux coûteuses Indulgences papales qui, au Moyen-Âge, vous garantissaient le paradis.

L'Europe tire la sonnette d'alarme et publie son Plan de lutte contre le cancer en Europe. Nous devons prendre le problème à bras-le-corps, nous rappelle-t-elle. Le Covid-19 a créé une diversion, voire même entravé la lutte contre le cancer. L'appel de la Commission européenne se justifie donc pleinement. L'impact du cancer sur notre société est énorme. La mise en place d'une politique en la matière équivaut à ouvrir une poupée russe: plusieurs domaines sont concernés (prévention de la maladie, politique médicamenteuse, réinsertion professionnelle, etc.). Une vraie stratégie de "Santé dans toutes les politiques" en somme. Dans une Belgique aux compétences morcelées, l'affaire prend un tour encore plus complexe.

L'Europe tire la sonnette d'alarme et publie son Plan de lutte contre le cancer en Europe. Nous devons prendre le problème à bras-le-corps, nous rappelle-t-elle. La Covid-19 a créé une diversion, voire même entravé la lutte contre le cancer. L'appel de la Commission européenne se justifie donc pleinement. L'impact du cancer sur notre société est énorme. La mise en place d'une politique en la matière équivaut à ouvrir une poupée russe : plusieurs domaines sont concernés (prévention de la maladie, politique médicamenteuse, réinsertion professionnelle, etc.). Une vraie stratégie de " Santé dans toutes les politiques " en somme. Dans une Belgique aux compétences morcelées, l'affaire prend un tour encore plus complexe.

La Commission européenne a autorisé, jeudi dernier, le projet de rachat par Google de Fitbit, spécialiste des objets connectés pour le sport, un feu vert conditionné au respect par le géant américain d'engagements notamment sur l'utilisation des données personnelles et sur la concurrence saine dans le secteur de l'e-santé.

La pandémie de Covid-19 a accéléré la digitalisation de la médecine. Malgré tout, pour les médecins généralistes, ce changement d'ère ne se passe pas toujours aussi simplement que prévu. Le KCE a identifié les facteurs susceptibles de faciliter l'adoption des services eSanté1. Trois éléments ressortent du rapport: améliorer l'interopérabilité ; sensibiliser, former et soutenir financièrement les médecins, mais aussi - et c'est plus inattendu - davantage les impliquer dans la conception et le développement des services dont ils seront finalement les principaux utilisateurs.

La pandémie de Covid-19 a accéléré la digitalisation de la médecine. Malgré tout, pour les médecins généralistes, ce changement d'ère ne se passe pas toujours aussi simplement que prévu. Le KCE a identifié les facteurs susceptibles de faciliter l'adoption des services eSanté1. Trois éléments ressortent du rapport : améliorer l'interopérabilité; sensibiliser, former et soutenir financièrement les médecins, mais aussi - et c'est plus inattendu - davantage les impliquer dans la conception et le développement des services dont ils seront finalement les principaux utilisateurs.

Le baromètre corona qui aurait dû servir de guide pour permettre à la population de connaître quasi en temps réel l'état de l'épidémie et à quelles mesures elle doit s'attendre est enterré par le gouvernement, annonce le quotidien Le Soir, dans son édition de mardi.