C'est l'Americain Academy of Ophtalmology (AAO) qui a lancé l'alerte (1) à l'attention des ophtalmologues : "Les patients qui viennent consulter pour une conjonctivite, qui ont également de la fièvre et des symptômes respiratoires, y compris la toux et l'essoufflement, et qui ont récemment voyagé à l'étranger, en particulier dans des régions où des flambées sont connues (Chine, Iran, Italie, Japon et Corée du Sud), ou dont certains membres de la famille sont récemment revenus d'un de ces pays pourraient représenter des cas de COVID-19."

"Plusieurs études suggèrent que le virus peut causer de la conjonctivite et possiblement être transmis par contact d'aérosol avec la conjonctive," expliquent les experts.

Une recherche (2) portant sur 30 patients hospitalisés en Chine, à l'hôpital de l'Université de Zhejiang, pour une infection par la virus du COVID-19, durant la période allant du 26 janvier au 9 février 2020, montre que l'un d'entre eux souffrait d'une conjonctivite et présentait le coronavirus SARS-CoV-2 dans ses sécrétions lacrymales et conjonctivales. Ses échantillons ont donné un résultat positif lors du test de réaction en chaîne par polymérase en transcription inverse (RT ? PCR).

Une autre étude (3), plus vaste, rapporte des cas de "congestion conjonctivale" chez neuf patients parmi une cohorte de 1 099 malades atteints de coronavirus confirmé en laboratoire dans 30 hôpitaux à travers la Chine, ce qui représente une proportion de 0,8% des cas.

L'AAO encourage dès lors les professionnels de la santé oculaire à être attentifs. "Ils pourraient être en première ligne pour détecter d'éventuels cas de COVID-19". Elle leur recommande en outre de bien se protéger la bouche, le nez mais aussi les yeux lors des auscultations de patients potentiellement infectés, grâce à des masques mais aussi des lunettes de protection.

Pour la population, rien n'indique pour le moment qu'il faudrait se protéger les yeux en plus de du nez et de la bouche pour éviter les contaminations. Jusqu'à présent, il n'existe aucun cas dont la transmission par les yeux serait avérée.

(références :

(1) American Academy of Ophtalmology, News, 6 mars 2020,

(2) Journal of Medical Virology, 26 février 2020, doi : 10.1002/jmv.25725,

3) The New England Journal of Medicine, 28 février 2020, doi : 10.1056/NEJMoa2002032)

C'est l'Americain Academy of Ophtalmology (AAO) qui a lancé l'alerte (1) à l'attention des ophtalmologues : "Les patients qui viennent consulter pour une conjonctivite, qui ont également de la fièvre et des symptômes respiratoires, y compris la toux et l'essoufflement, et qui ont récemment voyagé à l'étranger, en particulier dans des régions où des flambées sont connues (Chine, Iran, Italie, Japon et Corée du Sud), ou dont certains membres de la famille sont récemment revenus d'un de ces pays pourraient représenter des cas de COVID-19.""Plusieurs études suggèrent que le virus peut causer de la conjonctivite et possiblement être transmis par contact d'aérosol avec la conjonctive," expliquent les experts. Une recherche (2) portant sur 30 patients hospitalisés en Chine, à l'hôpital de l'Université de Zhejiang, pour une infection par la virus du COVID-19, durant la période allant du 26 janvier au 9 février 2020, montre que l'un d'entre eux souffrait d'une conjonctivite et présentait le coronavirus SARS-CoV-2 dans ses sécrétions lacrymales et conjonctivales. Ses échantillons ont donné un résultat positif lors du test de réaction en chaîne par polymérase en transcription inverse (RT ? PCR).Une autre étude (3), plus vaste, rapporte des cas de "congestion conjonctivale" chez neuf patients parmi une cohorte de 1 099 malades atteints de coronavirus confirmé en laboratoire dans 30 hôpitaux à travers la Chine, ce qui représente une proportion de 0,8% des cas. L'AAO encourage dès lors les professionnels de la santé oculaire à être attentifs. "Ils pourraient être en première ligne pour détecter d'éventuels cas de COVID-19". Elle leur recommande en outre de bien se protéger la bouche, le nez mais aussi les yeux lors des auscultations de patients potentiellement infectés, grâce à des masques mais aussi des lunettes de protection.Pour la population, rien n'indique pour le moment qu'il faudrait se protéger les yeux en plus de du nez et de la bouche pour éviter les contaminations. Jusqu'à présent, il n'existe aucun cas dont la transmission par les yeux serait avérée.(références :(1) American Academy of Ophtalmology, News, 6 mars 2020,(2) Journal of Medical Virology, 26 février 2020, doi : 10.1002/jmv.25725,3) The New England Journal of Medicine, 28 février 2020, doi : 10.1056/NEJMoa2002032)