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La nuit noire, le 1733, la garde... Cela fait des mois que les médecins généralistes wallons se plaignent d'une situation qu'ils estiment "intenable". Le Collège de médecine générale (CMG), soutenu et relayé tant par l'Absym que par le GBO, a écrit une lettre ouverte aux ministres Verlinden (Intérieur) et Vandenbroucke (Santé) car il estime que les médecins francophones ne sont pas entendus. Malgré un arrêt de travail le 7 juin dernier, les lignes ne bougent pas. "À ce jour, le tri en nuit noire tel qu'il était organisé jusqu'à présent n'existe plus", avance le CMG. "La garde de nuit se transforme en un 'Night and Day', ce que nous refusons."Est-ce que cette lettre ouverte fera davantage bouger les lignes que l'arrêt de travail? Rien n'est moins sûr. Pourtant, l'appui des syndicats, en pleine campagne électorale, est présent. L'Absym Wallonie a ainsi soutenu l'arrêt de travail et a indiqué "ne rien lâcher" sur le 1733 en partageant le point de vue du CMG dans sa lettre ouverte. Côté GBO, on déplore que depuis 2018, rien ne bouge. "Les règles 'nuit noire' demandées par les Wallons sont toujours superbement ignorées. La médecine générale francophone, et wallonne en particulier, est hyperminoritaire dans certaines instances fédérales et il n'est pas, sinon jamais, tenu compte de son avis: c'est un scandale!" Et de brandir la menace, le dernier recours: "Le GBO/Cartel soutiendra donc toute les manifestations de mécontentement qui ne manqueront pas d'intervenir dans les prochains jours."Et vous, que pouvez-vous faire, en tant que médecin, pour peser sur ce débat? Voter, car il est encore temps de le faire, et qu'il est important de donner du poids à vos délégués syndicaux qui ne représentent aujourd'hui encore qu'un médecin sur quatre.