Mme F., 54 ans, est commerciale. Elle souffre depuis quelques années d'une hernie discale au niveau L5-S1. En septembre dernier, elle a été hospitalisée pour recevoir des infiltrations, mais elle a mal toléré la cortisone. Quant à l'opération recommandée par le neurochirurgien, elle y est rétive.

Dr Xavier Brou
Dr Xavier Brou

Premiers traitements

Début février 2019, elle appelle le Dr Xavier Brou pour une visite à domicile. Ses douleurs lombaires sont invalidantes. Incapable de conduire ni de marcher, elle est en arrêt-maladie depuis plusieurs jours. "Elle présente une sciatalgie droite et une paresthésie (picotements, engourdissement) dans la jambe", précise le médecin généraliste. "Dans l'immédiat, je lui injecte des antidouleurs et lui prescris, en complément, du tramadol."

Une alternative en cas d'intolérance(s)

Malheureusement, Mme F. ne supporte pas cet antidouleur de deuxième génération qui provoque chez elle nausées et vomissements. Quant aux dérivés de cortisone, ils sont également exclus puisqu'elle ne les tolère pas bien non plus. Le Dr Brou décide alors de lui prescrire du Brufen Codéine.

Ce n'est pas un traitement de première intention, mais pour des cas comme Mme F., avec des intolérances avérées à d'autres classes d'antalgiques, c'est une bonne alternative."

En attendant les examens et l'avis chirurgical

Le Brufen Codéine n'est pas un traitement chronique de la douleur. En revanche, il permet de soulager des patients qui, comme Mme F., doivent patienter quelques jours, voire quelques semaines avant des examens médicaux ou une consultation chez le spécialiste. "Elle a passé un scanner quelques jours plus tard, qui a confirmé une grosse hernie discale", raconte le Dr Brou. "Le neurochirurgien l'a vue peu après. Elle a finalement accepté l'intervention chirurgicale qui a été programmée pour le 27 février."

Des IPP en prévention

En attendant, le neurochirurgien a renouvelé la prescription de Brufen Codéine. Au final, Mme F. a pris ce médicament pendant près d'un mois, sans développer d'accoutumance ni d'effets secondaires indésirables. "Comme elle avait des antécédents d'oesophagite et que l'antiinflammatoire peut augmenter le reflux, je lui ai prescrit des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)", explique le Dr Brou.

Elle a donc bien toléré le Brufen Codéine qui a rendu ses douleurs supportables jusqu'à l'opération."

INFO-PUB-2019-221

Mme F., 54 ans, est commerciale. Elle souffre depuis quelques années d'une hernie discale au niveau L5-S1. En septembre dernier, elle a été hospitalisée pour recevoir des infiltrations, mais elle a mal toléré la cortisone. Quant à l'opération recommandée par le neurochirurgien, elle y est rétive. Début février 2019, elle appelle le Dr Xavier Brou pour une visite à domicile. Ses douleurs lombaires sont invalidantes. Incapable de conduire ni de marcher, elle est en arrêt-maladie depuis plusieurs jours. "Elle présente une sciatalgie droite et une paresthésie (picotements, engourdissement) dans la jambe", précise le médecin généraliste. "Dans l'immédiat, je lui injecte des antidouleurs et lui prescris, en complément, du tramadol." Malheureusement, Mme F. ne supporte pas cet antidouleur de deuxième génération qui provoque chez elle nausées et vomissements. Quant aux dérivés de cortisone, ils sont également exclus puisqu'elle ne les tolère pas bien non plus. Le Dr Brou décide alors de lui prescrire du Brufen Codéine.Le Brufen Codéine n'est pas un traitement chronique de la douleur. En revanche, il permet de soulager des patients qui, comme Mme F., doivent patienter quelques jours, voire quelques semaines avant des examens médicaux ou une consultation chez le spécialiste. "Elle a passé un scanner quelques jours plus tard, qui a confirmé une grosse hernie discale", raconte le Dr Brou. "Le neurochirurgien l'a vue peu après. Elle a finalement accepté l'intervention chirurgicale qui a été programmée pour le 27 février." En attendant, le neurochirurgien a renouvelé la prescription de Brufen Codéine. Au final, Mme F. a pris ce médicament pendant près d'un mois, sans développer d'accoutumance ni d'effets secondaires indésirables. "Comme elle avait des antécédents d'oesophagite et que l'antiinflammatoire peut augmenter le reflux, je lui ai prescrit des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)", explique le Dr Brou.INFO-PUB-2019-221