Le Brufen Codéine associe un anti-inflammatoire avec un antidouleur de palier 2. "Cette association est intéressante lorsqu'on ne veut pas donner trop de Brufen au patient, tout en gardant la même efficacité", estime le Dr Patrick Kohl, orthopédiste au Centre hospitalier Émile Mayrisch. "J'en prescris aussi bien en traumatologie que pour soulager certaines douleurs chroniques."

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Avant une intervention

Mme N., soixante ans, a de l'arthrose au genou. On va bientôt lui mettre une prothèse totale, mais l'opération est dans deux semaines. En attendant, le Dr Kohl lui prescrit du Brufen Codéine. "Tout le monde ne supporte pas bien la codéine. Avant de leur en donner, je demande toujours aux patients s'ils sont sujets à de la constipation chronique ou aux bouffées de chaleur. Car, si c'est le cas, mieux vaut éviter la codéine !"

Le Brufen Codéine est intéressant à court terme, notamment en attendant des traitements plus invasifs. "J'en ai récemment prescrit à un jeune homme de 32 ans qui devait se faire enlever une partie du ménisque", poursuit l'orthopédiste. "Il a pris deux comprimés par jour pendant quinze jours, de façon à tenir le coup jusqu'à l'intervention chirurgicale qui l'a définitivement soulagé."

Lumbago et entorse

R., 45 ans, travaille dans un garage et souffre de lombalgie chronique. Un jour, il se fait un lumbago en soulevant une lourde charge. "Il est arrivé en consultation avec le dos "cassé en deux", pour reprendre ses mots", explique le Dr Kohl. "Il souffrait. Je lui ai prescrit du Brufen Codéine, toujours à raison de deux comprimés par jour, pendant une semaine."

F., lui, a pris le même traitement pendant quinze jours. Ce footballeur amateur de 35 ans s'était fait une entorse de cheville pendant un match. "Nous avons traité l'entorse localement, mais une semaine plus tard, il avait encore mal. Et pour cause : le ligament était partiellement déchiré ! Je l'ai donc autorisé à prendre du Brufen Codéine une semaine de plus. À cause du risque d'addiction à la codéine, mieux vaut limiter la durée du traitement au maximum et bien expliquer aux patients pourquoi." Une fois les douleurs sous contrôle, F. a donc arrêté l'antidouleur au profit d'un traitement local et de séances de kinésithérapie.

Le Brufen Codéine associe un anti-inflammatoire avec un antidouleur de palier 2. "Cette association est intéressante lorsqu'on ne veut pas donner trop de Brufen au patient, tout en gardant la même efficacité", estime le Dr Patrick Kohl, orthopédiste au Centre hospitalier Émile Mayrisch. "J'en prescris aussi bien en traumatologie que pour soulager certaines douleurs chroniques." Avant une intervention Mme N., soixante ans, a de l'arthrose au genou. On va bientôt lui mettre une prothèse totale, mais l'opération est dans deux semaines. En attendant, le Dr Kohl lui prescrit du Brufen Codéine. "Tout le monde ne supporte pas bien la codéine. Avant de leur en donner, je demande toujours aux patients s'ils sont sujets à de la constipation chronique ou aux bouffées de chaleur. Car, si c'est le cas, mieux vaut éviter la codéine !"Le Brufen Codéine est intéressant à court terme, notamment en attendant des traitements plus invasifs. "J'en ai récemment prescrit à un jeune homme de 32 ans qui devait se faire enlever une partie du ménisque", poursuit l'orthopédiste. "Il a pris deux comprimés par jour pendant quinze jours, de façon à tenir le coup jusqu'à l'intervention chirurgicale qui l'a définitivement soulagé." Lumbago et entorseR., 45 ans, travaille dans un garage et souffre de lombalgie chronique. Un jour, il se fait un lumbago en soulevant une lourde charge. "Il est arrivé en consultation avec le dos "cassé en deux", pour reprendre ses mots", explique le Dr Kohl. "Il souffrait. Je lui ai prescrit du Brufen Codéine, toujours à raison de deux comprimés par jour, pendant une semaine."F., lui, a pris le même traitement pendant quinze jours. Ce footballeur amateur de 35 ans s'était fait une entorse de cheville pendant un match. "Nous avons traité l'entorse localement, mais une semaine plus tard, il avait encore mal. Et pour cause : le ligament était partiellement déchiré ! Je l'ai donc autorisé à prendre du Brufen Codéine une semaine de plus. À cause du risque d'addiction à la codéine, mieux vaut limiter la durée du traitement au maximum et bien expliquer aux patients pourquoi." Une fois les douleurs sous contrôle, F. a donc arrêté l'antidouleur au profit d'un traitement local et de séances de kinésithérapie.