Le point de vue du Cartel

La priorité du Cartel est le recalibrage de la nomenclature en vue d'obtenir une meilleure rémunération des prestations intellectuelles ainsi que des nouveaux modes de financement selon une vraie approche de santé publique basée sur les besoins.

Lors de la négociation du prochain accord médico-mut, le Cartel (ASGB, GBO, MoDeS) revendiquera:

Des honoraires dignes du travail accompli

Une de nos principales revendications a toujours été que les médecins perçoivent un "revenu standard équitable" qui soit en corrélation avec la durée et la complexité du travail effectué, l'irrégularité des horaires de travail, le niveau de formation et la charge mentale du métier.

Au fil des ans, nous avons réussi à obtenir une meilleure rémunération des prestations intellectuelles et, dans les années à venir, nous poursuivrons une double politique: négocier un recalibrage en profondeur de la nomenclature et, dans l'attente de la réforme définitive, continuer à revaloriser progressivement les consultations.

L'accessibilité financière pour le patient et rémunération du médecin

Pour le Cartel, l'accessibilité pour les patients signifie un système de soins de santé à bas seuil avec un large accès aux tarifs de la convention. Le défi est donc de trouver un équilibre entre l'accessibilité financière pour les patients et un financement durable du système, ce qui occasionne malheureusement parfois des suppléments à payer par les patients, à condition de limiter les excès et que les patients vulnérables soient épargnés.

Pour nous, l'accessibilité pour le médecin consiste à proposer un système de convention avec des tarifs de base suffisamment élevés et attractifs que pour maintenir un nombre suffisant de médecins dans le système de conventionnement, tout en laissant le médecin libre de se déconventionner.

Des innovations organisationnelles et financières pour s'adapter à un monde qui change

Pour le Cartel, l'innovation n'est pas seulement technologique et scientifique, mais également organisationnelle et financière afin de pouvoir répondre à la fois à la demande croissante de soins et à la pénurie de prestataires.

L'innovation organisationnelle permettra de déployer de nouvelles formes de pratiques, qui nécessiteront un cadre réglementaire renouvelé.

L'innovation financière passe par une accélération de la réforme de la nomenclature et l'introduction de nouveaux modèles de financement (réforme du financement des hôpitaux, financement de soutiens à la pratique en cabinet de MG, élaboration d'une liste des besoins prioritaires en matière d'actes nomenclaturés selon une vision de santé publique).

Le point de vue de l'Absym

L'Absym craint que l'agenda de Frank Vandenbroucke soit le désossement complet du système de conventionnement en imposant notamment des tarifs conventionnés aux médecins non-conventionnés. Or le système actuel est l'ossature de base qui garantit une vraie liberté de choix des médecins.

Grâce à l'Absym, des accords équilibrés sont conclus et contrôlés. Les conventions tarifaires sont synonymes d'accessibilité, de maîtrise des coûts et de sécurité tarifaire pour les patients. Le taux de (dé)conventionnement est un baromètre qui indique si les limites tarifaires convenues sont acceptables pour les médecins. Nous ne nous contentons pas de conclure des accords, nous surveillons également de près leur mise en oeuvre correcte. Les interventions unilatérales sont reconnues et traitées en temps utile.

La notion de convention et de déconventionnement fait partie intégrante du système de conventionnement. Pour l'Absym, il s'agit d'un choix égal entre deux systèmes, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Le fait que vous puissiez continuer à faire ce choix en toute conscience est essentiel pour la libre profession de médecin que l'Absym défend constamment.

C'est pourquoi nous nous opposons à toute tentative du ministre Vandenbroucke de rendre ce choix inutile en imposant des tarifs conventionnés aux non-conventionnés. L'enjeu n'est ni plus ni moins que l'avenir de notre modèle médical et de la libre profession de médecin. Si cela dépendait d'autres syndicats de médecins, le ministre aurait les coudées franches pour imposer son modèle idéologique à tous les médecins.

L'Absym est allergique à la caricature idéologique qui assimile les médecins déconventionnés à des "médecins antisociaux". De cette manière, les ministres et mutuelles montent la population contre les médecins. Ce discours est dangereux car il mine la confiance des patients dans leur médecin. Les médecins savent que la réalité est beaucoup plus complexe.

Le ministre Vandenbroucke veut éroder complètement le système de conventionnement et de déconventionnement. Son intention est claire: il veut passer le plus rapidement possible à un système de conventionnement obligatoire pour tous. Nous constatons que seule l'Absym reconnaît ce danger et met tout en oeuvre pour s'y opposer.

Nous constatons également qu'il est de bon ton pour certains représentants des médecins de présenter le médico-mut comme quelque chose d'archaïque et d'antidémocratique. Mais ces mêmes représentants des médecins font tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer à siéger au sein de la médico-mut, même si cela signifie repousser d'un an les élections des représentants des médecins.

La priorité du Cartel est le recalibrage de la nomenclature en vue d'obtenir une meilleure rémunération des prestations intellectuelles ainsi que des nouveaux modes de financement selon une vraie approche de santé publique basée sur les besoins.Lors de la négociation du prochain accord médico-mut, le Cartel (ASGB, GBO, MoDeS) revendiquera: Des honoraires dignes du travail accompli Une de nos principales revendications a toujours été que les médecins perçoivent un "revenu standard équitable" qui soit en corrélation avec la durée et la complexité du travail effectué, l'irrégularité des horaires de travail, le niveau de formation et la charge mentale du métier. Au fil des ans, nous avons réussi à obtenir une meilleure rémunération des prestations intellectuelles et, dans les années à venir, nous poursuivrons une double politique: négocier un recalibrage en profondeur de la nomenclature et, dans l'attente de la réforme définitive, continuer à revaloriser progressivement les consultations. L'accessibilité financière pour le patient et rémunération du médecinPour le Cartel, l'accessibilité pour les patients signifie un système de soins de santé à bas seuil avec un large accès aux tarifs de la convention. Le défi est donc de trouver un équilibre entre l'accessibilité financière pour les patients et un financement durable du système, ce qui occasionne malheureusement parfois des suppléments à payer par les patients, à condition de limiter les excès et que les patients vulnérables soient épargnés. Pour nous, l'accessibilité pour le médecin consiste à proposer un système de convention avec des tarifs de base suffisamment élevés et attractifs que pour maintenir un nombre suffisant de médecins dans le système de conventionnement, tout en laissant le médecin libre de se déconventionner. Des innovations organisationnelles et financières pour s'adapter à un monde qui changePour le Cartel, l'innovation n'est pas seulement technologique et scientifique, mais également organisationnelle et financière afin de pouvoir répondre à la fois à la demande croissante de soins et à la pénurie de prestataires. L'innovation organisationnelle permettra de déployer de nouvelles formes de pratiques, qui nécessiteront un cadre réglementaire renouvelé. L'innovation financière passe par une accélération de la réforme de la nomenclature et l'introduction de nouveaux modèles de financement (réforme du financement des hôpitaux, financement de soutiens à la pratique en cabinet de MG, élaboration d'une liste des besoins prioritaires en matière d'actes nomenclaturés selon une vision de santé publique). L'Absym craint que l'agenda de Frank Vandenbroucke soit le désossement complet du système de conventionnement en imposant notamment des tarifs conventionnés aux médecins non-conventionnés. Or le système actuel est l'ossature de base qui garantit une vraie liberté de choix des médecins.Grâce à l'Absym, des accords équilibrés sont conclus et contrôlés. Les conventions tarifaires sont synonymes d'accessibilité, de maîtrise des coûts et de sécurité tarifaire pour les patients. Le taux de (dé)conventionnement est un baromètre qui indique si les limites tarifaires convenues sont acceptables pour les médecins. Nous ne nous contentons pas de conclure des accords, nous surveillons également de près leur mise en oeuvre correcte. Les interventions unilatérales sont reconnues et traitées en temps utile. La notion de convention et de déconventionnement fait partie intégrante du système de conventionnement. Pour l'Absym, il s'agit d'un choix égal entre deux systèmes, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Le fait que vous puissiez continuer à faire ce choix en toute conscience est essentiel pour la libre profession de médecin que l'Absym défend constamment. C'est pourquoi nous nous opposons à toute tentative du ministre Vandenbroucke de rendre ce choix inutile en imposant des tarifs conventionnés aux non-conventionnés. L'enjeu n'est ni plus ni moins que l'avenir de notre modèle médical et de la libre profession de médecin. Si cela dépendait d'autres syndicats de médecins, le ministre aurait les coudées franches pour imposer son modèle idéologique à tous les médecins. L'Absym est allergique à la caricature idéologique qui assimile les médecins déconventionnés à des "médecins antisociaux". De cette manière, les ministres et mutuelles montent la population contre les médecins. Ce discours est dangereux car il mine la confiance des patients dans leur médecin. Les médecins savent que la réalité est beaucoup plus complexe. Le ministre Vandenbroucke veut éroder complètement le système de conventionnement et de déconventionnement. Son intention est claire: il veut passer le plus rapidement possible à un système de conventionnement obligatoire pour tous. Nous constatons que seule l'Absym reconnaît ce danger et met tout en oeuvre pour s'y opposer. Nous constatons également qu'il est de bon ton pour certains représentants des médecins de présenter le médico-mut comme quelque chose d'archaïque et d'antidémocratique. Mais ces mêmes représentants des médecins font tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer à siéger au sein de la médico-mut, même si cela signifie repousser d'un an les élections des représentants des médecins.