Avez-vous aussi cette impression désagréable que depuis quelques années les crises s'enchaînent? Les attentats de Bruxelles et de Paris suivis par une pandémie de deux ans qui, à peine calmée, fait place à la guerre en Ukraine... tout cela sur un fond de prise de conscience de la nécessité de prendre des mesures climatiques à long terme pour sauver notre planète. "Où est le répit?", m'interpellait récemment le directeur d'un hôpital wallon. Parce que les soignants et les travailleurs du secteur hospitalier ont été impliqués dans la gestion de ces récentes crises et... devront continuer à l'être.
Marcel Van der Auwera, chef du département d'aide médicale urgente au SPF Santé publique - qui n'a pas démérité durant la crise sanitaire en organisant au mieux le fonctionnement des hôpitaux et a géré, entre autres, le casse-tête des différentes phases de réservation des lits USI, doit désormais prévoir des lits d'hôpitaux pour accueillir les victimes de la guerre en Ukraine. Les hôpitaux belges, à peine remis du Covid, ont déjà dû réserver 150 lits, dont 15 lits USI, pour faire face à cette crise. "Le métier de médecin n'est pas une vocation, mais l'implication est très forte depuis deux ans. Pendant la pandémie, nous avons fait ce que nous devions faire. Pour l'Ukraine, cette motivation est à nouveau présente. Cela mérite beaucoup de respect", commente (en Une) le Dr Van der Auwera.
Signe des temps, les anciens locaux de l'Institut Bordet viennent d'être reconvertis en centre d'inscription des réfugiés ukrainiens qui arrivent en Belgique. Une bonne façon de faire revivre ce bâtiment emblématique.
Marcel Van der Auwera, chef du département d'aide médicale urgente au SPF Santé publique - qui n'a pas démérité durant la crise sanitaire en organisant au mieux le fonctionnement des hôpitaux et a géré, entre autres, le casse-tête des différentes phases de réservation des lits USI, doit désormais prévoir des lits d'hôpitaux pour accueillir les victimes de la guerre en Ukraine. Les hôpitaux belges, à peine remis du Covid, ont déjà dû réserver 150 lits, dont 15 lits USI, pour faire face à cette crise. "Le métier de médecin n'est pas une vocation, mais l'implication est très forte depuis deux ans. Pendant la pandémie, nous avons fait ce que nous devions faire. Pour l'Ukraine, cette motivation est à nouveau présente. Cela mérite beaucoup de respect", commente (en Une) le Dr Van der Auwera. Signe des temps, les anciens locaux de l'Institut Bordet viennent d'être reconvertis en centre d'inscription des réfugiés ukrainiens qui arrivent en Belgique. Une bonne façon de faire revivre ce bâtiment emblématique.