Sur les 199 attaques recensées, qui ont fait des "centaines de soignants tués" et "des centaines d'autres incarcérés ou torturés", 94% ont été menées "par le gouvernement syrien et ses alliés, y compris la Russie", selon l'étude.

Parmi les exemples, elle cite le cas de l'hôpital Kafr Zita Cave à Hama (centre de la Syrie) qui a été bombardé à 33 reprises depuis 2014, dont six fois depuis le début de cette année ou encore l'hôpital souterrain M10 situé dans la partie orientale d'Alep, attaqué à 19 reprises en l'espace de 3 ans avant d'être complètement détruit en octobre.

"Avec le temps, les attaques sont devenues plus fréquentes, plus évidentes, et s'étendant à des zones géographiques plus vastes", relève le Dr Jabbour.

Selon des chiffres fournis par l'ONG américaine Physicians for Human Rights (PHR), 782 soignants ont été tués entre mars 2011 et septembre 2016, auxquels sont venus s'ajouter 32 décès survenus entre octobre 2016 et février 2017, selon les chercheurs. Certains ont été torturés, et 8% exécutés. Un tiers environ de ces victimes étaient médecins.

Avec l'exode des praticiens, surtout des médecins les plus expérimentés, il ne reste plus aujourd'hui qu'un médecin pour 7.000 habitants dans la partie orientale d'Alep, contre 1 pour 800 en 2010.

Sur les 199 attaques recensées, qui ont fait des "centaines de soignants tués" et "des centaines d'autres incarcérés ou torturés", 94% ont été menées "par le gouvernement syrien et ses alliés, y compris la Russie", selon l'étude. Parmi les exemples, elle cite le cas de l'hôpital Kafr Zita Cave à Hama (centre de la Syrie) qui a été bombardé à 33 reprises depuis 2014, dont six fois depuis le début de cette année ou encore l'hôpital souterrain M10 situé dans la partie orientale d'Alep, attaqué à 19 reprises en l'espace de 3 ans avant d'être complètement détruit en octobre."Avec le temps, les attaques sont devenues plus fréquentes, plus évidentes, et s'étendant à des zones géographiques plus vastes", relève le Dr Jabbour.Selon des chiffres fournis par l'ONG américaine Physicians for Human Rights (PHR), 782 soignants ont été tués entre mars 2011 et septembre 2016, auxquels sont venus s'ajouter 32 décès survenus entre octobre 2016 et février 2017, selon les chercheurs. Certains ont été torturés, et 8% exécutés. Un tiers environ de ces victimes étaient médecins. Avec l'exode des praticiens, surtout des médecins les plus expérimentés, il ne reste plus aujourd'hui qu'un médecin pour 7.000 habitants dans la partie orientale d'Alep, contre 1 pour 800 en 2010.