Ce week-end, la Task force vaccination envoyait un communiqué de presse au sujet du vaccin AstraZeneca et des cas d'événements thrombo-emboliques ayant motivé des suspensions d'utilisation de ce vaccin dans plusieurs pays. On y apprenait que la position de la Belgique restait inchangée et que ce vaccin continuerait à être administré chez nous.

" D'un point de vue scientifique, cette décision est cohérente dans l'état actuel des connaissances ", commente le CMG, qui estime également logique l'impossibilité de choisir son vaccin sur d'autres critères que médicaux, " dans le contexte actuel de pénurie ".

Couac de communication ?

Cependant, le CMG pas d'accord avec la dernière phrase de cette communication qui stipule qu' " en cas de refus de la vaccination, le citoyen ne recevra plus d'invitation et il ne pourra plus bénéficier de la vaccination dans le cadre de la campagne ".

" Cette déclaration est inacceptable au sens premier du terme : elle va à l'encontre du principe fondamental du droit aux soins. C'est inconcevable et cela nous paraît tellement absurde qu'on ne peut qu'espérer qu'il s'agit là d'une maladresse, à corriger le plus rapidement possible ", estime le Collège de médecine générale. " Dans la mesure où la vaccination contre le Covid-19 n'est pas obligatoire en Belgique, nous estimons qu'un citoyen à tout à fait le droit de refuser temporairement de se faire vacciner, quelle qu'en soit la raison, sans pour autant perdre son droit à recevoir le vaccin dans le cadre de la campagne. Cette philosophie du " maintenant ou jamais " est une forme de pression violente et inacceptable. "

La discussion a animé Twitter. Pedro Facon, commissaire fédéral Covid-19, a tenu à éclaircir les choses : " Je m'étais déjà renseigné sur cette formulation. Il s'agit de personnes qui refusent vraiment de se faire vacciner, pas de gens qui sont indisponibles ou qui ne viennent pas. Il est clair que tous les efforts doivent être faits pour donner à tous la chance de se faire vacciner. " Ainsi, un individu de 65 ans qui ne souhaite pas se faire vacciner (ou qui répond hors-délai) peut passer son tour. Il pourra se faire vacciner plus tard, soit en même temps que le reste de la population.

Pour les hésitants vaccinaux, qui refuseraient puis changeraient d'avis, la situation semble plus compliquée, mais pas inextricable. Une personne indiquant un refus de se faire vacciner ne recevra pas de rappel, mais ce refus n'est pas inscrit dans le marbre: la personne concernée peut annuler ce refus en téléphonant au call center de sa région. " Cela me semble logique ", confirme Pedro Facon. " Si les gens changent d'avis, il faut voir comment ils peuvent être réintégrés à la fin de la campagne. Vu les défis déjà rencontrés, je suis d'avis que la vitesse est primordiale et il faut donc éviter trop de complexité. C'est la simple et dure réalité. "

Dommage que ces clarifications soient faites sur un réseau social et non via une communication officielle.

Ce week-end, la Task force vaccination envoyait un communiqué de presse au sujet du vaccin AstraZeneca et des cas d'événements thrombo-emboliques ayant motivé des suspensions d'utilisation de ce vaccin dans plusieurs pays. On y apprenait que la position de la Belgique restait inchangée et que ce vaccin continuerait à être administré chez nous." D'un point de vue scientifique, cette décision est cohérente dans l'état actuel des connaissances ", commente le CMG, qui estime également logique l'impossibilité de choisir son vaccin sur d'autres critères que médicaux, " dans le contexte actuel de pénurie ".Cependant, le CMG pas d'accord avec la dernière phrase de cette communication qui stipule qu' " en cas de refus de la vaccination, le citoyen ne recevra plus d'invitation et il ne pourra plus bénéficier de la vaccination dans le cadre de la campagne "." Cette déclaration est inacceptable au sens premier du terme : elle va à l'encontre du principe fondamental du droit aux soins. C'est inconcevable et cela nous paraît tellement absurde qu'on ne peut qu'espérer qu'il s'agit là d'une maladresse, à corriger le plus rapidement possible ", estime le Collège de médecine générale. " Dans la mesure où la vaccination contre le Covid-19 n'est pas obligatoire en Belgique, nous estimons qu'un citoyen à tout à fait le droit de refuser temporairement de se faire vacciner, quelle qu'en soit la raison, sans pour autant perdre son droit à recevoir le vaccin dans le cadre de la campagne. Cette philosophie du " maintenant ou jamais " est une forme de pression violente et inacceptable. " La discussion a animé Twitter. Pedro Facon, commissaire fédéral Covid-19, a tenu à éclaircir les choses : " Je m'étais déjà renseigné sur cette formulation. Il s'agit de personnes qui refusent vraiment de se faire vacciner, pas de gens qui sont indisponibles ou qui ne viennent pas. Il est clair que tous les efforts doivent être faits pour donner à tous la chance de se faire vacciner. " Ainsi, un individu de 65 ans qui ne souhaite pas se faire vacciner (ou qui répond hors-délai) peut passer son tour. Il pourra se faire vacciner plus tard, soit en même temps que le reste de la population.Pour les hésitants vaccinaux, qui refuseraient puis changeraient d'avis, la situation semble plus compliquée, mais pas inextricable. Une personne indiquant un refus de se faire vacciner ne recevra pas de rappel, mais ce refus n'est pas inscrit dans le marbre: la personne concernée peut annuler ce refus en téléphonant au call center de sa région. " Cela me semble logique ", confirme Pedro Facon. " Si les gens changent d'avis, il faut voir comment ils peuvent être réintégrés à la fin de la campagne. Vu les défis déjà rencontrés, je suis d'avis que la vitesse est primordiale et il faut donc éviter trop de complexité. C'est la simple et dure réalité. " Dommage que ces clarifications soient faites sur un réseau social et non via une communication officielle.