L'ostéopathie, limitée aux manipulations vertébrales pour soulager la douleur de la nuque et du cou, est une des quatre médecines parallèles reconnues par la loi Colla qui peut le plus convaincre le secteur allopathique.

Auditionnés à la Chambre, des représentants des ostéopathes sont revenus sur la nécessité pour eux de pouvoir avoir accès aux patients directement sans passer par le généraliste dès lors qu'ils réalisent tout de même 700.000 consultations par an pour un tarif variant entre 40 et 60 euros.

La ministre De Block, plutôt EBM, n'est pas la plus ouverte à l'égard des médecines parallèles et souhaite précisément encadrer l'ostéopathie en obligeant le patient à passer d'abord par le MG (comme c'est le cas pour les kinés si le patient veut être remboursé). Un pas en arrière, clament les ostéopathes qui ont, rappelle L'Echo, recueilli, 50.000 signatures lors d'une pétition réclamant leur reconnaissance officielle.

"Les ostéopathes sont parfaitement formés pour établir un diagnostic, a affirmé aux députés Jean Ruwet, président de l'Union belge des ostéopathes. Pour être membre d'une de nos associations professionnelles, il faut avoir réussi une formation de haut niveau, participer à des formations continuées et être en ordre d'assurances." Une formation que L'ULB est la seule université francophone à proposer (niveau master).

Toutefois, rapporte toujours L'Echo, les ostéopathes ne réclament pas le remboursement Inami ni un champ d'action étendu. "Nos praticiens disposent des connaissances pour traiter les pathologies neuromusculaires et tout ce qui concerne le système nerveux périphérique. Nous sommes les spécialistes de la douleur fonctionnelle. C'est dans ce champ-là que nous voulons être reconnus."

Notons enfin que les ostéopathes font épargner aux patients le passage par le médicament, souvent la seule solution à la douleur préconisée par la médecine allopathique.

A ces réticences, les écologistes répliquent furax: "La Ministre de la Santé persiste à vouloir les garder en dehors de sa réflexion globale de réforme des professions de la santé et à les soumettre à un passage préalable chez un médecin prescripteur. Or, les évaluations scientifiques de plus en plus nombreuses créent unconsensus quant à l'efficacité de l'ostéopathie pour les problèmes neuro-musculo-squelettiques dela nuque et du dos. Il est constaté une diminution des opérations chirurgicales et de la prise demédicaments anti-douleur. En s'obstinant à laisser les ostéopathes dans la catégorie des activités non conventionnelles, Maggie De Block refuse de les considérer comme des professionnels de la santé à part entière."

Les écologistes soulignent que cette position empêche, de manière paradoxale,de garantir la qualité des formations et des prestations vis-à-vis des patients. "En effet, sans critères partagés de qualité, les risques d'éventuels 'charlatans' subsistent, avec des conséquences néfastes pour les patients et pour la profession dans son ensemble."

L'ostéopathie, limitée aux manipulations vertébrales pour soulager la douleur de la nuque et du cou, est une des quatre médecines parallèles reconnues par la loi Colla qui peut le plus convaincre le secteur allopathique.Auditionnés à la Chambre, des représentants des ostéopathes sont revenus sur la nécessité pour eux de pouvoir avoir accès aux patients directement sans passer par le généraliste dès lors qu'ils réalisent tout de même 700.000 consultations par an pour un tarif variant entre 40 et 60 euros.La ministre De Block, plutôt EBM, n'est pas la plus ouverte à l'égard des médecines parallèles et souhaite précisément encadrer l'ostéopathie en obligeant le patient à passer d'abord par le MG (comme c'est le cas pour les kinés si le patient veut être remboursé). Un pas en arrière, clament les ostéopathes qui ont, rappelle L'Echo, recueilli, 50.000 signatures lors d'une pétition réclamant leur reconnaissance officielle. "Les ostéopathes sont parfaitement formés pour établir un diagnostic, a affirmé aux députés Jean Ruwet, président de l'Union belge des ostéopathes. Pour être membre d'une de nos associations professionnelles, il faut avoir réussi une formation de haut niveau, participer à des formations continuées et être en ordre d'assurances." Une formation que L'ULB est la seule université francophone à proposer (niveau master).Toutefois, rapporte toujours L'Echo, les ostéopathes ne réclament pas le remboursement Inami ni un champ d'action étendu. "Nos praticiens disposent des connaissances pour traiter les pathologies neuromusculaires et tout ce qui concerne le système nerveux périphérique. Nous sommes les spécialistes de la douleur fonctionnelle. C'est dans ce champ-là que nous voulons être reconnus."Notons enfin que les ostéopathes font épargner aux patients le passage par le médicament, souvent la seule solution à la douleur préconisée par la médecine allopathique. A ces réticences, les écologistes répliquent furax: "La Ministre de la Santé persiste à vouloir les garder en dehors de sa réflexion globale de réforme des professions de la santé et à les soumettre à un passage préalable chez un médecin prescripteur. Or, les évaluations scientifiques de plus en plus nombreuses créent unconsensus quant à l'efficacité de l'ostéopathie pour les problèmes neuro-musculo-squelettiques dela nuque et du dos. Il est constaté une diminution des opérations chirurgicales et de la prise demédicaments anti-douleur. En s'obstinant à laisser les ostéopathes dans la catégorie des activités non conventionnelles, Maggie De Block refuse de les considérer comme des professionnels de la santé à part entière." Les écologistes soulignent que cette position empêche, de manière paradoxale,de garantir la qualité des formations et des prestations vis-à-vis des patients. "En effet, sans critères partagés de qualité, les risques d'éventuels 'charlatans' subsistent, avec des conséquences néfastes pour les patients et pour la profession dans son ensemble."