Tout sur Maggie De Block

Pour son 65e anniversaire, BeMedTech organise un symposium avec pour thème " L'oxygène pour nos soins de santé ". Une occasion de débattre des défis en matière de main-d'oeuvre dans le secteur de soins de santé.

Le projet d'arrêté royal qui consacre les règles de financement des coopérations fonctionnelles a été approuvé le 3 juillet 2023, par la médico-mut. À partir de 2025, ce financement remplacera le financement actuel des postes de garde (PMG). Ces derniers auront la possibilité d'adopter le nouveau système dès 2024 s'ils le souhaitent

Il est temps de songer à élire vos représentants dans les instances de l'Inami...

Une enquête publiée par le jdM montre à quel point les médecins - nos lecteurs - peuvent être sévères. 16,8% ont mis un zéro pointé à la politique menée par le ministre fédéral de la Santé. A contrario, ils ne sont que cinq médecins sondés à avoir attribué la note maximale à Frank Vandenbroucke.

"Oui, j'ai agi comme un paratonnerre. C'était un jeu politique en quelque sorte. Plus dur que d'habitude. Comme si je propageais le virus moi-même. Comme si je survolais les villages la nuit pour le répandre (rires). Mais il faut donner une place à ces moments-là."

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'opinion 'une deuxième vie pour Maggie' de Monsieur Laurent Zanella (NDLR: l'éditorial du jdM n°2731). Bien que je sois contente de l'intérêt pour le thème 'One Health', un thème important qui mérite que la presse s'y attarde, je suis irritée par l'attaque sur ma personne. Vous trouverez donc ci-dessous cette réaction sous forme de droit de réponse.

Les Mutualités libres ont consacré plusieurs journées récemment, en collaboration avec l'asbl Job and Sense, à repenser la réintégration au travail après une incapacité. Maîtres-mots: prévention, simplification, coordination entre les médecins et politique publique. Explications avec Sébastien Alexandre, "expert représentation incapacité de travail".

Maggie De Block a été choisie pour présider un comité d'experts créé dans le cadre du programme One Health de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le Conseil général de l'Inami a beau avoir approuvé le budget (lire jdM n°2729), les revendications syndicales perdurent. Le GBO/Cartel regrette la diminution de la norme de croissance de 2,5% à 2% en 2024, mais salue une épure globalement positive pour 2023. À deux exceptions près: le flou autour des soins appropriés et les 100 millions d'euros mis sur la table des seuls médecins conventionnés. Explications avec Jean-Noël Godin, directeur du GBO.

Le 22 juillet, la Chambre a approuvé le Projet de loi de Frank Vandenbroucke qui modifie la loi du 22 avril 2019 relative à la qualité de la pratique des soins de santé. Les pouvoirs de la Commission de contrôle appelée à vérifier l'aptitude psychique et physique des professionnels de soins de santé y sont renforcés afin que ceux-ci puissent poursuivre sans risque l'exercice de leur profession.

Administrateur-général adjoint de l'Inami depuis le 11 avril, l'ancien Commissaire corona et chef de cabinet "soins de santé" de Maggie De Block, Pedro Facon, lève un coin du voile sur ce que seront ses lourdes missions dans un avenir proche et moins proche.

"Dans le secteur des soins de santé, il faut laisser de la place à l'imprévu. Comment organisez-vous l'accueil des victimes d'un accident ferroviaire ou d'un incendie d'une usine? Une analyse Swot préalable est nécessaire. Si un problème survient, la solution doit déjà être en place."

Plus de la moitié des personnes qui tombent en arrêt maladie de longue durée estiment que leur travail proprement dit en est responsable. La Mutualité chrétienne a enquêté sur de nombreux cas, notamment de 55 à 65 ans pour tenter de percer le phénomène. Devant le relatif échec des trajets de réinsertion au travail, la conclusion est qu'il vaut mieux prévenir la maladie que tenter une réinsertion, bien plus aléatoire. Rien de nouveau sous le soleil.

L'an dernier, près de la moitié (48,15%) des trajets de réintégration au travail après une incapacité de travail ont débouché sur une déclaration d'incapacité médicale de la part du travailleur, selon les statistiques de Mensura. Ensemble avec l'agence d'intérim ITZU, Mensura estime que la raison est à chercher derrière une législation... pas suffisamment contraignante. Les deux agences demandent dès lors que l'évaluation de la réintégration soit davantage axée sur les "capacités restantes" et que l'offre de reclassement soit plus dynamique.

Le 11 avril, Pedro Facon quitte sa fonction de commissaire corona pour devenir, après une procédure de sélection qu'on dit particulièrement rigoureuse, administrateur général adjoint de l'Inami. Ancien chef de cabinet "soins de santé" de Maggie De Block, il a déjà travaillé par le passé huit ans à l'Inami. Il ne devrait donc pas être dépaysé.

Depuis sept ans, les parturientes passent une demi journée en moins en maternité. Cette mesure prise par Maggie De Block, ministre de la Santé à l'époque, a fait couler beaucoup d'encre décriant les risques encourus tant pour les mamans que pour les nouveaux-nés. Une étude menée sur 430.000 mamans et leurs bébés, par la Mutualité Chrétienne, a mesuré l'évolution de leurs réadmissions entre 2010 et 2019, dans les 30 jours maximum après la sortie de maternité.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique a présenté ce vendredi 28 janvier à 17h sa réforme du financement et de l'organisation des hôpitaux aux fédérations hospitalières, aux syndicats médicaux, aux mutuelles... Le jdM a pu prendre connaissance des grandes lignes de cette réforme tant attendue.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).