L'impact des attentats du 22 mars 2016 a été énorme, confrontant les équipes de secours à des blessures de guerre auxquelles elles n'étaient pas habituées. Tirant la leçon de ces tragiques événements, la Croix-Rouge a adapté le matériel et la formation des secouristes d'intervention rapide.

Chaque ambulance agréée 112 comporte désormais un kit de base adapté, a annoncé la Croix-Rouge :

  • Un bandage trauma pour les blessures abdominales de grande superficie
  • 2 bandages trauma multifonctionnels
  • 3 tourniquets militaires (pour les garrots)
  • 10 couvertures de survie isothermiques
  • 1 sac banane/sac bandoulière

La Croix-Rouge rappelle qu'elle dispose à Bruxelles de 5 véhicules FIT, pour "first intervention team" (+ 16 FIT en Wallonie) équipés chacun d'un coffre "catastrophe" du SPF Santé Publique, ainsi que de cinq "coffre de soins" de la Croix-Rouge, soit au total tout le nécessaire d'urgence pour soigner 10 victimes en urgence absolue, 20 victimes en urgence "relative" et 30 victimes présentant des blessures superficielles.

Réuni, le matériel de ces 5 véhicules permet donc de secourir 300 blessés. Des gardes sont assurées en permanence et deux véhicules d'urgence sont toujours prêts à partir sur-le-champ.

Des principes de TCCC (tactical combat casuality care) sont désormais intégrés à l'aide médicale urgente, ce qui permet d'appréhender certaines techniques de secours militaires adaptées aux blessures de guerre : gestion des hémorragies, garrot tourniquet, ou bandage compressif.

Un système d'alerte amélioré

Un secouriste-ambulancier volontaire a mis au point un système d'alerte permettant d'envoyer automatiquement et simultanément trois signaux à tous les intervenants secours: par mail, par SMS et par un bip sur le "pager" Astrid. Tous les véhicules FIT en sont équipés, ainsi que certains hôpitaux bruxellois, explique la Croix-Rouge, qui précise qu'en quelques secondes, le responsable des secours de Bruxelles-Capitale peut, avec son GSM, alerter tous ses volontaires en cas d'alerte. Enfin, la centrale 112, en cas d'alerte sérieuse, met également la Croix-Rouge dans la boucle, immédiatement, ce qui n'était pas toujours le cas avant les attentats du 22 mars, précise l'ONG.

L'impact des attentats du 22 mars 2016 a été énorme, confrontant les équipes de secours à des blessures de guerre auxquelles elles n'étaient pas habituées. Tirant la leçon de ces tragiques événements, la Croix-Rouge a adapté le matériel et la formation des secouristes d'intervention rapide.Chaque ambulance agréée 112 comporte désormais un kit de base adapté, a annoncé la Croix-Rouge :La Croix-Rouge rappelle qu'elle dispose à Bruxelles de 5 véhicules FIT, pour "first intervention team" (+ 16 FIT en Wallonie) équipés chacun d'un coffre "catastrophe" du SPF Santé Publique, ainsi que de cinq "coffre de soins" de la Croix-Rouge, soit au total tout le nécessaire d'urgence pour soigner 10 victimes en urgence absolue, 20 victimes en urgence "relative" et 30 victimes présentant des blessures superficielles. Réuni, le matériel de ces 5 véhicules permet donc de secourir 300 blessés. Des gardes sont assurées en permanence et deux véhicules d'urgence sont toujours prêts à partir sur-le-champ.Des principes de TCCC (tactical combat casuality care) sont désormais intégrés à l'aide médicale urgente, ce qui permet d'appréhender certaines techniques de secours militaires adaptées aux blessures de guerre : gestion des hémorragies, garrot tourniquet, ou bandage compressif.Un système d'alerte amélioréUn secouriste-ambulancier volontaire a mis au point un système d'alerte permettant d'envoyer automatiquement et simultanément trois signaux à tous les intervenants secours: par mail, par SMS et par un bip sur le "pager" Astrid. Tous les véhicules FIT en sont équipés, ainsi que certains hôpitaux bruxellois, explique la Croix-Rouge, qui précise qu'en quelques secondes, le responsable des secours de Bruxelles-Capitale peut, avec son GSM, alerter tous ses volontaires en cas d'alerte. Enfin, la centrale 112, en cas d'alerte sérieuse, met également la Croix-Rouge dans la boucle, immédiatement, ce qui n'était pas toujours le cas avant les attentats du 22 mars, précise l'ONG.