La mesure a déjà fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement fédéral entend accompagner les malades de longue durée pour les réinsérer le plus rapidement possible sur le marché du travail. Dès le mois d'octobre prochain, ces travailleurs en incapacité seront soumis à un questionnaire sur base duquel sera évalué s'ils peuvent reprendre leur emploi ou une activité professionnelle adaptée.

"Cela donnera à ces malades l'opportunité d'augmenter leurs revenus et de retrouver un rôle actif dans la société. Cela nous permettra aussi de réaliser des économies, car le gouvernement devra payer moins d'indemnités", a expliqué au Tijd la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.

Et tout l'enjeu sera évidemment de limiter davantage les abus. Pour ce faire, Maggie De Block planche sur un système d'inspection médicale dédié à l'évaluation de certains cas de congés-maladies.

"Nous sommes en train de mettre sur pied un service composé de cinq médecins qui évalueront 7.500 malades par an, pour déterminer s'ils sont réellement incapables de reprendre le travail, ou si leur médecin a trop vite tendance à les laisser à la maison", annonce la ministre libérale flamande.

Ce service se focalisera dans un premier temps sur des régions apparaissant comme douteuses sur les radars de l'administration. Maggie De Block fait référence à la province du Limbourg où une augmentation inexpliquée de jeunes trentenaires en arrêt maladie a été observée.

"Peut-être que la région est contaminée par un virus? Tout le monde pense que c'est surtout en Wallonie, mais c'est faux. En Flandre aussi on trouve des situations très contrastées en matière de malades de longue duré", insiste la ministre.

S'inspirant de la traque à la fraude fiscale, le gouvernement s'attend à ce que cette sorte de chasse à la fraude médicale responsabilise les différents acteurs, en identifiant les médecins qui distribuent trop facilement les certificats de longue durée.

"Lorsque 60% des gardiens de prison sont tout à coup malades pendant une grève, il y a un problème. C'est la même chose avec les contrôleurs aériens de Belgocontrol", souligne Maggie De Block dans son entretien avec le Tijd.

Quant aux sanctions initialement prévues pour les malades s'opposant à la réinsertion, annulées sous le forcing syndical avant de réapparaître lors du contrôle budgétaire, la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique confirme l'usage d'un procédé coercitif encore à définir.

"Nous sommes en train de chercher calmement avec les partenaires sociaux et les médecins de quelle manière nous pouvons encourager respectivement les travailleurs et les employeurs à chercher du travail et à recruter des personnes en arrêt maladie", précise la ministre De Block.

La mesure a déjà fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement fédéral entend accompagner les malades de longue durée pour les réinsérer le plus rapidement possible sur le marché du travail. Dès le mois d'octobre prochain, ces travailleurs en incapacité seront soumis à un questionnaire sur base duquel sera évalué s'ils peuvent reprendre leur emploi ou une activité professionnelle adaptée."Cela donnera à ces malades l'opportunité d'augmenter leurs revenus et de retrouver un rôle actif dans la société. Cela nous permettra aussi de réaliser des économies, car le gouvernement devra payer moins d'indemnités", a expliqué au Tijd la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.Et tout l'enjeu sera évidemment de limiter davantage les abus. Pour ce faire, Maggie De Block planche sur un système d'inspection médicale dédié à l'évaluation de certains cas de congés-maladies."Nous sommes en train de mettre sur pied un service composé de cinq médecins qui évalueront 7.500 malades par an, pour déterminer s'ils sont réellement incapables de reprendre le travail, ou si leur médecin a trop vite tendance à les laisser à la maison", annonce la ministre libérale flamande.Ce service se focalisera dans un premier temps sur des régions apparaissant comme douteuses sur les radars de l'administration. Maggie De Block fait référence à la province du Limbourg où une augmentation inexpliquée de jeunes trentenaires en arrêt maladie a été observée."Peut-être que la région est contaminée par un virus? Tout le monde pense que c'est surtout en Wallonie, mais c'est faux. En Flandre aussi on trouve des situations très contrastées en matière de malades de longue duré", insiste la ministre.S'inspirant de la traque à la fraude fiscale, le gouvernement s'attend à ce que cette sorte de chasse à la fraude médicale responsabilise les différents acteurs, en identifiant les médecins qui distribuent trop facilement les certificats de longue durée."Lorsque 60% des gardiens de prison sont tout à coup malades pendant une grève, il y a un problème. C'est la même chose avec les contrôleurs aériens de Belgocontrol", souligne Maggie De Block dans son entretien avec le Tijd.Quant aux sanctions initialement prévues pour les malades s'opposant à la réinsertion, annulées sous le forcing syndical avant de réapparaître lors du contrôle budgétaire, la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique confirme l'usage d'un procédé coercitif encore à définir."Nous sommes en train de chercher calmement avec les partenaires sociaux et les médecins de quelle manière nous pouvons encourager respectivement les travailleurs et les employeurs à chercher du travail et à recruter des personnes en arrêt maladie", précise la ministre De Block.