Etaient présents le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, le ministre du Budget André Flahaut et la ministre bruxelloise de la Politique de la Santé Cécile Jodogne.

Les travaux ont débuté en 2009 par la construction d'une nouvelle aile de 51 lits offrant de vastes chambres avec des salles de bain adaptées aux fauteuils roulants et des salles de séjour avec cuisine équipée à disposition des patients et de leurs familles. La rénovation des anciens bâtiments du CTR s'est ensuite déroulée de septembre 2013 à décembre 2016. Elle a notamment permis d'agrandir les locaux thérapeutiques et de réaménager le jardin qui offre dorénavant un parcours de marche adapté. Le CTR a continué d'accueillir les patients durant toute la durée des travaux. L'ensemble compte aujourd'hui 117 lits. Le CTR dispose également d'une piscine thérapeutique et d'un atelier d'appareillage pour la confection de prothèses et orthèses.

"L'hôpital date de 1950 et très peu de rénovations avaient été faites depuis ces années-là", explique Cathy De Grande, directrice du CTR. "Si nous avions l'expertise médicale pour accueillir les patients, les locaux devaient être revus. Les patients restent de 9 mois jusqu'à deux ans chez nous et donc il est important de leur amener un certain confort". La moyenne d'âge est de 51 ans. Plus d'un tiers des patients, majoritairement des accidentés de la route, a cependant moins de 45 ans.

Depuis le 1er juillet 2014, le CTR fait partie de l'Hôpital Erasme avec l'ambition de créer un pôle d'excellence dans les domaines neurologique et locomoteur.

Le plus tôt possible

Le CTR accueille ses patients le plus tôt possible après leur séjour dans une unité de soins intensifs ou de neurochirurgie où leurs fonctions vitales auront été stabilisées. Les contacts étroits entre l'hôpital aigu et le centre de réadaptation permettent d'optimiser sans transition le programme de rééducation. Les patients à haut potentiel de réadaptation bénéficient d'un programme multidisciplinaire et intensif, soutenu par une convention spécifique avec l'Inami.

Cette pluridisciplinarité maximise le bénéfice thérapeutique grâce à des séances combinant kiné-ergothérapie et logopédie, neuropsychologie et psychologie selon les pathologies. "Le même esprit sous-tend les consultations conjointes médecins, ergothérapeutes, kinésithérapeutes et prothésistes dans le cadre de la spasticité et des patients amputés. En effet, le CTR dispose d'un atelier d'appareillage au sein même du service, structure unique en Belgique. Parallèlement à la confection de prothèses et orthèses, ils participent au choix des fauteuils roulants, appareils de station debout..."

Le CTR dispose également d'une piscine thérapeutique adaptée. L'hydrothérapie, peu souvent pratiquée en milieu hospitalier, est un "plus" manifeste dans les programmes thérapeutiques, fait observer le centre. L'objectif du CTR est l'autonomie des patients. "Vivre avec les séquelles d'un traumatisme et/ou d'un handicap n'est pas évident. Cela implique énormément d'adaptations : devenir à nouveau autonome, reprendre sa place dans la famille, la société et le monde professionnel, retrouver des loisirs, faire à nouveau du sport."

Etaient présents le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, le ministre du Budget André Flahaut et la ministre bruxelloise de la Politique de la Santé Cécile Jodogne. Les travaux ont débuté en 2009 par la construction d'une nouvelle aile de 51 lits offrant de vastes chambres avec des salles de bain adaptées aux fauteuils roulants et des salles de séjour avec cuisine équipée à disposition des patients et de leurs familles. La rénovation des anciens bâtiments du CTR s'est ensuite déroulée de septembre 2013 à décembre 2016. Elle a notamment permis d'agrandir les locaux thérapeutiques et de réaménager le jardin qui offre dorénavant un parcours de marche adapté. Le CTR a continué d'accueillir les patients durant toute la durée des travaux. L'ensemble compte aujourd'hui 117 lits. Le CTR dispose également d'une piscine thérapeutique et d'un atelier d'appareillage pour la confection de prothèses et orthèses."L'hôpital date de 1950 et très peu de rénovations avaient été faites depuis ces années-là", explique Cathy De Grande, directrice du CTR. "Si nous avions l'expertise médicale pour accueillir les patients, les locaux devaient être revus. Les patients restent de 9 mois jusqu'à deux ans chez nous et donc il est important de leur amener un certain confort". La moyenne d'âge est de 51 ans. Plus d'un tiers des patients, majoritairement des accidentés de la route, a cependant moins de 45 ans. Depuis le 1er juillet 2014, le CTR fait partie de l'Hôpital Erasme avec l'ambition de créer un pôle d'excellence dans les domaines neurologique et locomoteur.Le CTR accueille ses patients le plus tôt possible après leur séjour dans une unité de soins intensifs ou de neurochirurgie où leurs fonctions vitales auront été stabilisées. Les contacts étroits entre l'hôpital aigu et le centre de réadaptation permettent d'optimiser sans transition le programme de rééducation. Les patients à haut potentiel de réadaptation bénéficient d'un programme multidisciplinaire et intensif, soutenu par une convention spécifique avec l'Inami.Cette pluridisciplinarité maximise le bénéfice thérapeutique grâce à des séances combinant kiné-ergothérapie et logopédie, neuropsychologie et psychologie selon les pathologies. "Le même esprit sous-tend les consultations conjointes médecins, ergothérapeutes, kinésithérapeutes et prothésistes dans le cadre de la spasticité et des patients amputés. En effet, le CTR dispose d'un atelier d'appareillage au sein même du service, structure unique en Belgique. Parallèlement à la confection de prothèses et orthèses, ils participent au choix des fauteuils roulants, appareils de station debout..."Le CTR dispose également d'une piscine thérapeutique adaptée. L'hydrothérapie, peu souvent pratiquée en milieu hospitalier, est un "plus" manifeste dans les programmes thérapeutiques, fait observer le centre. L'objectif du CTR est l'autonomie des patients. "Vivre avec les séquelles d'un traumatisme et/ou d'un handicap n'est pas évident. Cela implique énormément d'adaptations : devenir à nouveau autonome, reprendre sa place dans la famille, la société et le monde professionnel, retrouver des loisirs, faire à nouveau du sport."